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Actualités - Page 16

  • Gestion des intercontrats à AKKA - Souvenez-vous durant la crise automobile de 2009...

    La douteuse gestion de la crise d'Akka Technologies

     

    (Source : blogs.mediapart.fr -

    18 novembre 2011 |  Par Nicolas Séné)

    Akka Technologies rejoint Groupe Open dans le grand bal des faux-cul de la gestion de la crise. La société de services lyonnaise est ainsi soupçonnée d'avoir maquillé un plan social en utilisant ses salariés comme variable d'ajustement. Dans le même temps, elle commence à revenir sur les acquis sociaux des salariés d'Aéroconseil qu'elle a avalé cet été.

     

    En pleine crise, Akka Technologies a su ménager ses actionnaires et la fortune personnelle de son patron, Maurice Ricci (à lire ici). La Tribune de Lyon lève une partie du mystère qui explique désormais l'insolente santé boursière de la société de services informatique : "Pendant la crise du secteur automobile en 2009, plusieurs consultants d'Akka Technologies se sont retrouvés sans mission. Plutôt que de payer ces salariés à ne rien faire, le groupe a procédé à des licenciements sous des motifs personnels bidons comme, par exemple, des problèmes de comportement. Le but est d'éviter la mise en place d'un plan de sauvegarde de l'emploi plus long à mettre en place et plus couteux", raconte Fabien Rouméas à La Tribune de Lyon.

    Fabien Rouméas est avocat et il défend une vingtaine de salariés d'Akka Technologies qui ont poursuivi le groupe aux prud'hommes de Lyon. Le tribunal a d'abord estimé qu'il y avait bien fraude au "licenciement économique" et condamné Akka Technologies "à indemniser quatre premiers plaignants à hauteur de douze mois de salaire", poursuit le magazine lyonnais. Akka Technologies n'a pas fait appel et hier quinze autres cas similaires devaient être jugés.

    Le bon filon des départs volontaires

    La manœuvre est désormais connu depuis que Groupe Open, la société de Guy Mamou-Mani le patron du syndicat professionnel du secteur (à lire ici), a usé du procédé. Pendant la crise les effectifs ont fondu et dès que l'activité est repartie, voilà le patron en manque de main d’œuvre. A écouter les directions, ce ne sont que des départs volontaires ou, dans le cas d'Akka, des arguments fumeux autour du comportement de ses subordonnés qui étaient en intercontrat (la période de latence entre deux missions).

    Ces départs qui semblent avoir été forcés ont évité de mettre en place des plans de sauvegarde de l'emploi (PSE), des plans sociaux qui exige des règles précises de prise en charge des salariés. L'inconvénient, l'opération est longue et coûteuse et nos professionnels du flux tendu ont bien d'autres soucis à gérer, comme celui de rassurer leurs actionnaires.

    Les acquis d'Aéroconseil dans le viseur

    L’actualité ne s'arrête pas là pour Akka Technologies. Cet été, elle a mis la main sur Aéroconseil, une bonne nouvelle qui a enthousiasmé le directeur financier du groupe, Nicolas Valtille : « L’acquisition d’Aéroconseil (…) nous permet d’avoir plus de mille collaborateurs hors de France et aussi d’avoir plus de 15% de notre chiffre d’affaires hors de France sachant que nous nous sommes fixés un objectif de 30% de notre activité hors de France", expliquait-il. (à lire ici)

    Ce qu'il se gardait bien de dire, c'est que pour optimiser l'achat, la direction d'Akka Technologies allait rogner sur les acquis sociaux des salariés ainsi digérés. Comme le démontre la grève d'hier sur le site toulousain à l'appel de la CFE-CGC et l'Unsa d'Aéroconseil.

    Leur communiqué dénonce : "Afin d’harmoniser les pratiques avec le groupe AKKA, la Direction d’AeroKKonseil a procédé à la dénonciation de la prime d’ancienneté (1% du salaire de base conventionnel par année d’ancienneté) ." Un petit plus annuel qui "constituait une source de rémunération supplémentaire pour compenser nos salaires déjà peu attractifs ainsi qu’une garantie d’augmentation indépendante de la politique salariale conjoncturelle", poursuivent les syndicats.

    Alors que le 14 septembre dernier, la direction d'Aéroconseil "s'était engagée à une négociation constructive" sur le sujet, deux semaines plus tard, lors d'un Comité d'entreprise : "elle refuse catégoriquement toute négociation concernant la dénonciation de la prime d’ancienneté", constatent les syndicats.

    Ils confirment donc la politique d'Akka Technologies qui a grossi en avalant ses concurrents dont les salariés ont ensuite constaté les dégâts : baisse incontestable de leurs primes, participation et intéressement. Les anciens de Coframi rachetés en leurs temps par le groupe lyonnais n'ont pu que constater la dégradation de leurs acquis sociaux.

    La direction s'enferme dans le silence

    Sur ces deux sujets, la direction d'Akka Technologies ne semble pas vouloir réagir. Son avocat, Joseph Aguera, n'a pas voulu répondre à la Tribune de Lyon pour l'histoire des prud'hommes. Et Patrice Caillaux, responsable des relations sociales du groupe,contacté trois fois depuis hier midi, tient la même posture.

    Mais l'honneur est sauf : même si au moment où sont écrites ces lignes, le cours de Bourse d'Akka Technologies est en légère baisse (-0,71%) (à lire sur Akka et la Bourse), la fortune personnelle de son patron plafonne toujours à 140 millions d'€, en hausse de 86,67% sur un an. Nous voilà rassurés.

    (Source : blogs.mediapart.fr)

  • AKKA - Débrayage du 28/02 : ça enfle, ça enfle ! Reconduction et durcissement du mouvement votés

    Voilà quelques brèves:

    AKKA En région parisienne:

    A l'agence de Guyancourt: Paris Gershwin : 150 personnes (plus que le 14/02), reconduction à 1 journée votée

    Reportage TV : http://cgtakkaiscoframi.hautetfort.com/archive/2014/03/28/reportage-tv-fil-78-greve-akka-guyancourt-gershwin-28-fevrie-5311837.html

     

     Grève AKKA - Guyancourt-Gershwin - 28 février 2014

     

     

     

     

    Bien que cette journée du 28 février tombait en période de congés scolaires le personnel était nombreux à débrayer. Certains sont même venus d'assez loin depuis des sites clients comme celui de Renault-Lardy en Essonne, département voisin. 

    C'est en scandant des slogans et brandissant banderoles et pancartes aux messages sans équivoque que les manifestants ont exprimé le rejet du nouveau barème de remboursement de frais professionnels et dénoncé la brutalité de sa mise en place par cette direction AKKA irrespectueuse de son personnel. Les grévistes se disent prêts à durcir le mouvement.

    Reportage TV: Lien direct sur l'extrait vidéo. http://akka.is.online.fr/20140228-reportage-TV-FIL-78-Greve-AKKA-Guyancourt-Gershwin-28-fevrier-2014.html

     Grève AKKA - Lyon-Vaise - 28 février 2014

     

    AKKA Lyon-vaise

    Il y avait plus de 50 personnes venues manifester à Lyon Vaise malgré les prévisions météo pluvieuses devant l’agence d’AKKA à Lyon, des collaborateurs en mission et en intercontrat aussi comme le 14/02. La plupart venaient des sites de Schneider Macon, Schneider Beynost, Renault Trucks (où le client soutient les grévistes), de Sanofi Pasteur, de Carrier Montluel, Alstom (nouveau), un collègue est venu de St Etienne. 
    Les manifestants étaient très motivés. Ils ont symboliquement brulé leurs nouveaux ordres de mission, ceux avec les modalités de remboursement de frais qu’ils refusent d’appliquer, ainsi que le courrier des voeux de Maurice Ricci, PDG du Groupe AKKA Technologies, qui prône le respect des salariés, et voeux qui n’ont pas été tenus.

    AKKA Grenoble:

    reconduction à ½ journée ou 1 journée adoptée, ils envisagent d’aller manifester à Vaise

    20140228-Le-Dauphine-Libere-1er-mars-2014-Greve-AKKA-Eybens.jpg

    AKKA Reichoffen (Alstom) devant l'usine du client, qui soutien les grévistes, et les Lardy (Renault)

    IMG_20140228_Reichoffen1.jpg 20140228_111137_Lardy.jpg

    AKKA Lille Visteon : 8 personnes (tout l’effectif présent), et le client est avec les grévistes et met la pression sur la Direction d’AKKA.

    AKKA Belfort : 17 personnes, l'article dans l’Est Républicain : Article l EST Republicain 01032014.pdf

    reconduction à ½ journée ou 1 journée votée

    AKKA Toulouse Basso : 170 personnes (plus que le 14/02)

    Le mouvement a été reconduit pour le 21 mars (1 heure de débrayage ou 1 après midi voire plus, selon le mouvement au niveau national) le temps de laisser passer les 15 jours de vacances scolaires et la 2ème réunion de négociations (NAO AKKA IS) qui aura lieu le 17 mars, période permettant à la Direction de réagir en organisant une réunion avec les Instances Représentatives du Personnel sur la gestion des intercontrats et en supprimant son projet unilatérale de barème des frais professionnels pour réaliser un projet négocié avec les Organisations Syndicales.

    Etaient présent TéléToulouse qui a réalisé un reportage (à partir de 5'26 :

    http://www.teletoulouse.fr/Mstr.php?lk=29326566662020&Em=15#.UxDuOGD_UtA.email) ainsi qu'un représentant du Service Départemental de l'Information Générale de la Haute-Garonne, inquiet de la récurrence des mouvements sociaux à AKKA.

    20140228-MobilisationAKKAToulouse01.jpg

    20140228-MobilisationAKKAToulouse02.jpg

     

    Et enfin, à Vélizy, voici les Messier-Bugatti,
    les premiers à avoir retrouvé le sourire, qu'on surnomment déjà les Winners.
    Le client a tapé du point sur la table, AKKA a cédé,
    ils retrouveront leurs frais perdus dans leur salaire de base.
    BRAVO.

    Messier Bugatti

    Continuons le combat pour que nous TOUS, nous y ayons droit !

    Nous demandons que la Direction organise des négociations loyales pour :

    établir un projet de barème des frais professionnels où les salarié-e-s ne payent pas 1 centime dans le cadre de leurs déplacements professionnels, sans aucune incidence sur leur rémunération.

    valoriser l'emploi et le fruit du travail des salarié-e-s avec une enveloppe conséquente destinée aux augmentations de salaire

    assurer l'employabilité des salarié-e-s qui sont ou peuvent se retrouver en situation d'intercontrat; la mobilité géographique ne doit être évoquée qu'en ultime recours si ce dernier est en a la possibilité et la volonté.

    Avoir recours à la mobilité géographique prouve bien que l'entreprise est fragilisée dans la région concernée et que les moyens commerciaux doivent donc y être largement développés !

    Autres liens sur la mobilisation nationale à AKKA :

    http://akka.is.online.fr/20140228-Greve-AKKA.html

    http://www.estrepublicain.fr/social/2014/02/14/grogne-chez-akka

    http://www.humanite.fr/social-eco/des-prestataires-sous-pression-de-renault-558229

    https://communismeouvrier.wordpress.com/2014/02/04/debrayage-des-salaries-dakka-en-mission-chez-renault-en-region-parisienne/

    http://www.leprogres.fr/rhone/2014/02/14/greve-chez-akka-technologies

    http://www.etincelle-technocentre.com/article-y-akka-pas-lacher-122606863.html

  • Décision unilatérale d'AKKA - Barème Frais professionnels : Position juridique de l'inspection du travail à propos des ODM avec une date de fin au 12/2014 remis en cause par AKKA

    Avis de l'inspection du Travail 

    Madame,

    En réponse à votre courriel du 19 février 2014, je vous transmets les renseignements suivants.

    Le code du travail ne fixe pas les modes de remboursements des frais professionnels.

    La jurisprudence a posé le principe selon lequel « les frais engagés par le salarié pour les besoins de son activité professionnelle et dans l’intérêt de son employeur » sont pris en charge par celui-ci et ne peuvent être imputés sur sa rémunération  (C Cass n° 08-43156).

    De ce fait, les modalités de remboursement peuvent être fixées soit :

    - par le contrat de travail

    - par la convention collective

    - par une décision unilatérale de l’employeur (note de service ou courrier personnel).

    Cette décision acquérant du fait de sa généralisation à tous les salariés concernés et de sa fixité dans le temps le caractère d’un usage.

    Dans votre cas, vous m’indiquez avoir signé, ainsi que votre employeur, un ordre de mission définissant les modalités de remboursement des frais professionnels.

    Cet ordre de mission a valeur d’avenant temporaire au contrat de travail puisqu’il contractualise les indemnités de remboursement de frais.

    C’est donc votre contrat de travail qui fixe les modalités de remboursement de frais et non une décision de l’employeur ou la convention collective Syntec (qui est muette sur ce point).

    L’employeur ne peut, sans l’accord du salarié, modifier les modalités de remboursement prévues par cet ordre de mission (C Cass n° 97-41572).

    S’il le faisait, il s’agirait d’une modification du contrat de travail. Une telle modification nécessite l’accord express (donc écrit) du salarié.

    L’article 1134 du code civil précise, en effet, que le contrat « tient lieu de loi aux parties », ce qui implique qu’il est immuable en ce qui concerne ces éléments essentiels sauf accord des contractants.

    Votre employeur devra donc vous rembourser vos frais professionnels jusqu’au 31/12/2014 sur la base des modalités définies par l’ordre de mission.

    Si votre employeur persistait dans sa volonté de vous indemniser dés maintenant sur la base du nouveau barème de remboursement, votre refus de signer un nouvel ordre de mission ne constituerait évidemment ni un motif de sanction ni un motif de licenciement (C Cass n° 97-43985).

    Cette attitude de sa part vous autoriserait à saisir le conseil de prud’hommes pour obtenir une réparation financière et même une décision du juge imputant à l’employeur les torts d’une éventuelle rupture du contrat (prise d’acte de la rupture ou résiliation judiciaire) (C Cass n° 09-42994).

    Vous trouverez en P j 1 et 2 deux jurisprudence illustrant les points suivants :

    FRAIS-PRO-JURISPRUDENCE-1997.pdf

    FRAIS-PRO-JURISPRUDENCE-2010.pdf

    - l’employeur ne peut unilatéralement modifier la prise en charge des frais professionnels telle qu’elle est prévue par contrat

    - l’engagement de l’employeur peut être matérialisé par une simple annexe au contrat de travail signée par les parties

    Veuillez agréer, Madame, mes salutations distinguées.

  • Pour TOULOUSE - Communication aux salarié(e)s AKKA - Mobilisation du 28/02

    Vous trouverez ci-après le dernier tract de l’intersyndicale : 20140219-debrayages-AKKA-28-fevrier-2014-frais-pro-salaires-intercontrat _ V2d.pdf, qui sera distribué aux collaborateurs AKKA cette semaine, qui appelle tous les salarié-e-s à participer au débrayage ce vendredi 28 février,

     

    Constatant que la Direction s’entête à imposer brutalement de nouveaux barèmes de remboursements de frais, sans concertation avec les organisations syndicales dans le cadre de négociations, sans délais de prévenance, sans respecter la réglementation Syntec qui assure que les déplacements ne doivent pas être une charge supplémentaire ou une diminution de salaire,

    Demandant des négociations loyales sur les salaires,

    Demandant le respect des personnes en intercontrat : la mobilité géographique ne doit pas être l'issue inéductable pour l'employabilité des salarié(e)s.

    Le recours à la mobilité géographique démontre par contre l'absence de la société AKKA sur les marchés régionaux où l'exigence de mobilité se pratique une fois le salarié en intercontrat. Les salarié(e)s doivent-ils assumer les lacunes commerciales de l'entreprise ?  Il est tellement plus facile de faire bouger les salarié(e)s d'un bout à l'autre de la France sans aucune considération de leur situation familiale, ni leur volonté tout simplement, que d'investir dans une politique commerciale régionale offensive!

     

    Après la présentation de nos diverses actions de dialogue entreprises, en cours et à venir avec la Direction, nous vous proposerons des actions à mener en parallèle afin de multiplier les communications sur Internet : nous voulons que les candidats au recrutement chez AKKA soient bien conscient du traitement qui leur sera réservé une fois en intercontrat...., nous voulons faire connaître la politique salariale d'AKKA, nous voulons faire la promotion des pratiques d'AKKA concernant les décisions unilatérales ayant un impact direct sur les rémunérations (cf frais professionnels) pour de nombreux salarié-e-s,  nous serons présents sur les sites internets boursiers parlant d'AKKA et de ses fameux résultats toujours encourageants pour la Bourse et décourageant pour les salarié-e-s lorsqu'ils comptent leur non-augmentation et leur prime de participation (intéressement : pas besoin de compter, ça n'existe pas à AKKA!!!!).

     

    Bref, des idées et des actions qui seront discutées ensemble vendredi 28 février à BASSO1 à TOULOUSE (6 rue Roger Camboulives).

     

    Ces actions seront mises en ligne sur ce site afin de les multiplier dans AKKA.

     

    A celles et ceux qui se demandent pourquoi le mot "AKKA"  est répété plusieurs fois....sûrement pour une question de référencement de l'article lorsque l'on recherche des informations sur.... AKKA.

     

    A demain!!

     

    Contacts médias, journalistes : cgtakkais@gmail.com et cfdt.akkais@free.fr

     

     

  • Pour Lyon et pour les autres - Communication aux salarié(e)s AKKA - Consignes pour la mobilisation du 28/02

    Bonjour,

     

    Vous trouvez joint le dernier tract de l’intersyndicale, qui sera distribué aux collaborateurs AKKA cette semaine, qui appelle tous les salariés à participer au débrayage ce vendredi 28 février,

     

    Constatant que la Direction s’entête à imposer brutalement de nouveaux barèmes de remboursements de frais, sans concertation, sans délais de prévenance, sans respecter la réglementation Syntec qui assure que les déplacements ne doivent pas être une charge supplémentaire ou une diminution de salaire,

    Demandant des négociations loyales sur les salaires,

    Demandant le respect des personnes en intercontrat : la mobilité géographique ne doit pas être l'issue inéductable pour l'employabilité des salarié(e)s.

    Le recours à la mobilité géographique démontre par contre l'absence de la société AKKA sur les marchés régionaux où l'exigence de mobilité se pratique. Les salarié(e)s doivent-ils assumer les lacunes commerciales de l'entreprise ?  Il est tellement plus facile de faire bouger les salarié(e)s d'un bout à l'autre de la France sans aucune considération de leur situation familiale, ni leur volonté tout simplement, que d'investir dans une politique commerciale offensive!

     

    Voici donc les consignes que l’intersyndicale vous transmet pour les actions des jours à venir, jusqu’au mouvement de grève du vendredi 28 février. Ces consignes sont valables partout où vous les recevrez, et faites toujours fonctionner le bouche à oreille pour les transmettre à vos collègues.

     

    D’ici vendredi :

    -       Ne vous mettez pas en faute en n’allant pas en mission (sauf congé évidemment).

    -       Gardez-bien l’enveloppe qui contenait l’ODM que vous avez reçu (quand il est arrivé par la Poste)

    -       Pour tous ceux qui ont un ancien ODM dont la date de fin va au-delà du 15/02, ne signez pas le nouvel ODM, et transmettez la note de frais avec les anciennes modalités

    -       Pour les autres, qui ont reçu un ODM dont les modalités de remboursement de frais ne couvrent pas les frais réels, ne le signez pas. L’intersyndicale va vous envoyer d’ici vendredi un courrier type, indiquant que vous refusez ces modalités, que vous transmettrez à votre Direction. Pour ceux qui viendront manifester vendredi devant l’agence de Vaise, bien visibles du « comité de direction », nous nous concerterons ensemble de ce que nous mettrons sur les notes de frais. La stratégie sera de faire tous ensemble la même chose, pour éviter d’être mis individuellement à l’index par la Direction. Nous vous diffuserons ensuite notre décision.

    -       Et pour ceux qui ont reçu un ODM qui ne correspond même pas au barème, n’hésitez pas à le contester auprès de votre manager et d’en demander un autre conforme. En attendant, faites la note de frais avec l’ancien barème, si ça vous arrange.

    -       Pour tous les autres avec des modalités correctes (les chanceux), renvoyez bien votre ODM signé, et venez manifester avec nous, vous en aurez besoin pour votre prochain lieu de mission!

    Préparation des manifestations : pour la grève, avertissez préalablement votre manager que vous débrayerez  vendredi de 11h à 12h. Envoyez-lui le tract 20140219-debrayages-AKKA-28-fevrier-2014-frais-pro-salaires-intercontrat _ V2d.pdf. Mettez les organisateurs en copie.

     

    Pour ceux qui sont loin des agences :

    -       Imprimez le tract, prenez-vous en photo à l’extérieur de l’enceinte du client, envoyez-moi la photo, nous la diffuserons dans les autres assemblées.

    -       Si vous voulez faire plus, comme avertir la presse, faire une action originale, pourquoi pas, mais pas chez le client, pour éviter des soucis commerciaux.

    Plus spécifiquement pour ceux qui viendront manifester à l’agence de Vaise avec nous:

    -       Venez avec une copie de votre nouvel ODM, nous les ferons tous bruler symboliquement devant AKKA

    -       La presse est avertie de notre manifestation. Pour donner aux journalistes l'occasion de publier un article sympa, je propose que vous veniez avec des toques de cuisinier, que vous aurez fabriquées avec du papier A4, sur lequel vous écrirez les revendications + « Akka en grève ». Les plus belles toques seront primées par la TOQUE AUX ŒUFS d’OR (référence à la poule, au coq, à la toq…)

    -       Apportez des cornes de brume, de quoi faire des pancartes avec des planches (comme Manu avais fait) et du papier blanc, avec du papier avec le logo AKKA, et des marqueurs.

    -       Est-ce que quelqu’un pourrait apporter une cuve en métal pas trop haute pour faire bruler les ODM en toute sécurité ?

    Grève à Vaise (Lyon) :

    -       De 11h à 11h30 : arrivée des manifestants. Décoration des toques de cuisinier (apportez des feutres et des crayons de couleur)

    -       11h30 - 12h : manifestation bruyante avec destruction symbolique des ODM, et concours de la toque d'or, assemblée générale avec vote de la reconduction

    -       12h : dispersion, on ira manger ensemble (sauf si la Direction reçoit une délégation ?) au resto d’à coté, ou sur le parvis si vous avez votre repas.

    Dernières idées : spontanément vendredi 14, plusieurs d’entre vous ont apporté de quoi faire une pétition. Nous proposons de l'envoyer à Maurice Ricci. Nous avons reçu également quelques lettres de collaborateurs très surpris de l'empressement avec lequelle la Direction veut faire appliquer son nouveau barème, et qui l’ont très bien écrit. Est-ce qu’on pourrait reprendre ces lettres, envoyer dans une grosse enveloppe la pétition et les lettres (les lettres déjà écrites, et celles que vous êtes en train d’écrire) pour notre cher PDG qui nous souhaitait de si bons vœux pour 2014 ?

     

    Rappel des autres sites en action et des représentants syndicaux sur place :

    -          Guyancourt : Jean-Philippe Albert, Bernard Coulomb, Miguel Nguyen, Jean Romao,

    -          Toulouse : Bernard Bousquet, Franck Laborderie

    -          Belfort : Mohammed Bellakhdim, Rémy Thiry

    -          Grenoble : David Fazi, François Rolard

    -          Sophia : Philippe Briand

    -          Bordeaux : Xavier Soubeste

    Et aussi Lardy, Lille, Reichoffen, Valence, Marignane, Le Havre, Anzin,  et peut-être encore d’autres

     

    Et voici quelques liens pour fabriquer des toques de cuisinier, ainsi qu’un logo AKKA en grève (en PJ logo_akka_en_greve.jpg). C’est un jeu d’enfant :

    http://blog.mon-anniversaire.com/toque-de-cuisinier/, avec papier de soie, ou double hauteur sans papier de soie

    Très simple: http://crea.buzzyant.com/carnaval-masques-costumes-et-accessoires/comment-faire-une-toque-de-chef/

    En film : http://www.dailymotion.com/video/xifg2y_baptiste-toque_people

    et la version plastique : http://www.partageonsnosfetes.fr/2011/01/atelier-cuisine-enfants-fabriquer-toque.html

    Même pas besoin de patron !

     

     

  • Reconduction de la mobilisation pour le 28/02 - Communication aux salarié(e)s AKKA

    Nous vous transmettons les consignes intersyndicales pour le mouvement social en cours chez AKKA.

     

    L'intersyndicale appelle maintenant tous les salariés de toutes les entités à débrayer 1h vendredi matin 28 février, et à rejoindre les manifestations au pied des agences.

    Faites passer le mot à vos collègues d'AKKA, le bouche à oreille permettra de diffuser ces consignes. Dites à vos collègues d'envoyer si ce n'est pas déjà fait leurs coordonnées aux organisations syndicales ou à l'expéditeur de ce mail, pour que l'intersyndicale puisse vous préciser les consignes d'ici le 28.

    Le mouvement de vendredi dernier a connu une grande ampleur qui en a surpris plus d’un : les salariés ont montré  leur mécontentement à la Direction, de manière visible, sans trop gêner l'activité de l'entreprise, ni générer de perte de salaire.
    Malgré cela la Direction n'a pas cédé, elle a d'ailleurs commencé à envoyer les Ordres De Mission qui mettent en musique les nouvelles modalités de frais, avec la triangulation et le plafonnement.
    D’autre part les négociations annuelles obligatoires (NAO) viennent de commencer dans toutes les entités. Les négociateurs ont besoin de votre soutien pour peser face à une Direction qui a pris l'habitude de ne rien négocier. Avec le soutien des salarié(e)s, nous revendiquons des augmentations générales et la réintégration des forfaits journaliers hors URSSAF.

    D'autres parts, nous demandons une gestion décente et respectueuse des salariés en intercontrat. Nous n'acceptons pas les pressions et dévalorisations des salariés, l'intimidation et les demandes de mobilité abusives. Nous souhaitons que les modalités du guide de l'intercontrat soient scrupuleusement appliquées.
     
    C’est pourquoi nous demandons à la Direction de recevoir les OS afin d’établir un véritable dialogue social.  C’est pourquoi nous avons besoin du soutien de tous salariés.

    L'intersyndicale appelle maintenant tous les salariés de toutes les entités à débrayer 1h vendredi matin 28 février, et à rejoindre les manifestations au pied des agences.

    D'ici là, pour ceux qui sont touchés par les nouvelles modalités de remboursement des frais, nous vous demandons:
    - si vous faites une déclaration papier, d'envoyer vos fichiers RAM (rapport d'activité mensuel) par fax, en gardant bien la preuve de la réception
    - de contester par écrit les nouvelles modalités de défraiement des frais auprès de votre manager, en joignant la comparaison entre le coût réel de vos déplacements et ce que vous allez recevoir,
    - de ne faire que les horaires obligatoires, pas plus.

    *********

    Pour la CFDT, Bernard BOUSQUET, cfdt.akkais@free.fr

    Pour la CGT, Franck LABORDERIE-CAVADA, cgtakkais@gmail.com

     

  • RHONE - Grève chez AKKA Technologies

    Source : LeProgres.fr

    Une cinquantaine de salariés d'AKKA Technologies se sont regroupés devant l'agence de Lyon Vaise vendredi midi

    En cause un nouveau barème de déplacements qui ferait perdre un peu plus de 1000 euros par an aux collaborateurs de l'entreprise européenne d'ingénierie et de conseil en technologie, selon l'intersyndicale à l'origine du mouvement. Ces Bac+5 qui n'ont pas l'habitude de faire grève, expriment aussi leur ras le bol lié "à des rémunérations qui n'augmentent pas comme il faudrait", tandis que la participation versée aux salariés" est de plus en plus faible par rapport à la redistribution faite aux actionnaires", dénonce ce vendredi à Lyon, un porte parole CGT. Le mouvement observé au niveau national devrait donner lieu à une nouvelle journée d'action la semaine prochaine.

    20140214-MobilisationAKKALyon.jpg

  • VENDREDI 14 FEVRIER - Mouvement social national intersyndical chez AKKA

    Mouvement social national intersyndical chez AKKA : 1er round, débrayage vendredi 14 février de 11h à 12h

    La Direction n’a pas souhaité, jusqu’à maintenant, engager de discussion à propos des revendications de l’intersyndicale. Le mouvement est donc naturellement maintenu.

    Respect, Ambition, Courage sont les valeurs de l’entreprise, et nos valeurs, en même temps, quel responsable d’entreprise aurait le …Courage d’avouer que le Respect des salarié-e-s reste la dernière de ses préoccupations...

    Vous, salarié-e-s d’AKKA, comme tout salarié-e de toute entreprise, vous êtes les premiers témoins du bilan de la politique salariale de votre entreprise, de la gestion Humaine des ressources, des décisions prises chaque année par votre employeur pour la reconnaissance de votre travail, pour le partage du fruit de votre travail, pour assurer votre employabilité en cas de fin de mission, pour vous proposer des formations en adéquation avec le marché, les demandes à venir, les métiers et les secteurs en développement. Bref, aujourd’hui il y a urgence ! Aujourd’hui, il ne s’agit pas de « remettre l’homme au cœur de l’entreprise », avec tout le package de communication enjolivée permettant à une entreprise en berne de gestion Humaine des salarié-e-s de redorer son blason, mais il s’agit bel et bien de METTRE l’Homme au cœur de l’entreprise.   

    Nous le rappellerons vendredi sur tous les sites AKKA de France à nos dirigeants. Le partage des profits, la participation aux bénéfices, l’intéressement à la réussite de l’entreprise et la reconnaissance du travail par la revalorisation des rémunérations seront aussi à l’ordre du jour.

    On-Track est le projet de rapprochement de Maurice Ricci avec les collaborateurs. « Ma Track » devient finalement son application concrète. Nous rappellerons à notre PDG la réglementation Syntec pour obtenir le remboursement de nos frais de déplacement. Nous ne payerons pas pour aller travailler. 1 centime payé par le salarié dans le cadre professionnel sera 1 centime remboursé au salarié par l’entreprise.

    Enfin, la fin d’une mission pour tout salarié ne doit pas être synonyme d’une fin de contrat avec AKKA. Le langage tenu au personnel en intercontrat est-il le même tenu lors de l’embauche ? N’y a t’il pas une forme d’hypocrisie ? de mensonge ? Il est vrai qu’avouer au candidat à l’embauche qu’en fin de mission, on lui demandera soit de chercher ailleurs, soit d’accepter des missions … Ailleurs…, car après tout, on lui rappellera à ce moment-là qu’il est un Consultant et que par conséquent il doit être mobile….Comment ça ?!? Vous n’êtes pas mobile ?!? Vous refusez une mission à 400km de votre famille ? malgré les 2 allers/retours par mois !?! Mais vous êtes en faute Môssieur ! Vous ne serez donc pas le grand gagnant de notre grand jeu concours du moment « On Track » ! Car nous recherchons le seul, l’unique, l’homme que nous remettrons au cœur de l’entreprise !!!! Môssieur, s’il s’agit de votre dernier mot …. Vous sortez ! Vous recevrez donc une lettre de refus de mission, puis une lettre d’EPL (Entretien Préalable au Licenciement) puis assez rapidement, car à priori vous n’êtes décidément pas pressé de partir, une lettre de licenciement pour Faute… Oui… pour FAUTE, Malheureux, car vous avez fauté ! Vous devez être obligatoirement MOBILE, Môssieur, c’est le jeu ! You’re a PlayMobile, Guy ! et On track les un-PlayMobile pour mieux les sortir ! Vous êtes donc le maillon faible …. Au revoir.

    Ceci n’est certes pas un jeu, même si cela prend la tournure d’un sketch, ou plutôt d’une réalité tournée à la dérision, d’une réalité puisée dans les témoignages de salarié-e-s en intercontrat qui ne savent plus quoi répondre en terme de mobilité de peur de perdre leur emploi.

    Cette situation doit cesser. Et n’allez pas chercher ailleurs…cette problématique de l’intercontrat est gérée de la même façon chez nos concurrents, sauf exceptions (à ce propos…merci aux exceptions de bien vouloir se faire connaître à l’adresse suivante : cgtakkais@gmail.com, nous ajouterons un nouvel article sur ce même blog pour en faire la promotion, si cela est avéré !).

    Nous le rappellerons à la Direction

    Chacune des trois revendications (frais professionnels, gestion du personnel et politique salariale) demande une écoute de la Direction Générale d’AKKA, l’organisation de négociations loyales donc constructives avec les organisations syndicales dans un esprit Gagnant/Gagnant avec des actions à court, moyen et long termes et des budgets à la hauteur du chantier.

    Nous devons tous en sortir fiers d’avoir stoppé cet engrenage malsain dans le but de donner de l’attractivité à l’entreprise, non seulement d’avoir envie d’y travailler (embauche), mais aussi et surtout d’être fier d’y travailler et d’évoluer, cette fierté qu’on ne peut cacher à nos clients, cette fierté que tout salarié-e ne peut que partager, cette fierté qui donne des ailes à nos commerciaux en visite chez les clients.

    La mobilisation doit être forte pour que la Direction s’engage dans cette voie-là !

    Nous appelons les médias à nous rejoindre et relater cette aventure, cette quête du dialogue, cette recherche d’un équilibre perdu entre des salarié-e-s et un patron invisible sur le terrain, à l’exception des terrains boursiers…

    Le débrayage débutera sur tous les sites AKKA à 11h jusqu’à 12h.

    Une AG sera organisée sur chaque site pour voter la reconduction ou pas de la mobilisation et sera clôturée dans certain site (dont Toulouse) par une cérémonie en l’hommage à ….

    l’homme au cœur de l’entreprise,

    ce salarié inconnu à AKKA, qui ne porte pas de nom…

    avec dépot de fleurs, suivi d'1 minute de silence (tenue sombre exigée...)

    Vous trouverez ci-dessous tous les sites AKKA en France où sont organisés les rassemblements.

    S’il manque des sites, n’hésitez pas à les rajouter en commentaire de cette « modeste » note.

    Si vous participez, n’hésitez pas à ajouter un commentaire (l’anonymat est préservé, par contre merci de ne pas tomber dans la vulgarité ou la diffamation).

    AKKA TOULOUSE (Basso1, 6 rue Roger Camboulives – 31100 TOULOUSE),

    AKKA LYON (VAISE),

    AKKA VALENCE,

    AKKA REICHOFFEN,

    AKKA BORDEAUX,

    AKKA GRENOBLE,

    AKKA BELFORT,

    AKKA GUYANCOURT,

    AKKA ANZIN,

    AKKA LILLE,

    AKKA CODELET,

    AKKA PIERRELATTE

    AKKA LE HAVRE

    Avant de débrayer, dès maintenant, informez votre N+1 que vous faites grève.

    Des préavis de grève ont déjà  été envoyés par les organisations syndicales, vous autorisant à utiliser votre droit de grève même à titre individuel.

    Si vous êtes chez le client, avertissez-le que vous êtes en grève, pour qu’il ne vienne pas vous demander du travail pendant cette heure de grève.

    Le tract : 20140214-debrayages-AKKA-14-fevrier-2014-V6.pdf

    Ne faites pas d’action dans les locaux AKKA, ni dans les enceintes des clients. Par contre, vous pouvez manifester et vous exprimer à l’extérieur.

    Soyez discrets avec les clients. Sinon la Direction d’AKKA pourrait être rapide à vous sanctionner.

    Restez à l’écoute via ce blog et les communications de tous les syndicats participants.

    Merci à vous toutes et tous et…..

    Bonne SAINT VALENTIN !

  • ASTRIUM - 1 700 manifestants sous les fenêtres du patron d'Airbus

    Plus de la moitié des salariés d’Astrium Toulouse, rejoints par d’autres d’Airbus et des sous-traitants, soit 1 700 personnes, ont manifesté hier devant le siège d’Airbus Group à Blagnac.

    Nouvelle démonstration de force des salariés d’Astrium Toulouse hier.

    Après le rassemblement de 1 200 personnes en décembre devant le site du Palays, 1 700 manifestants (selon les syndicats comme la police) sont venus protester contre le plan de suppressions de postes hier après-midi, à Blagnac, devant le siège d’Airbus Group, sous les fenêtres de Tom Enders, le président exécutif. Les employés d’Astrium ont été rejoints par d’autres d’Airbus, notamment d’une branche qui s’appelle encore EADS France et qui regroupe des services mutualisés. Au total, 500 postes sont menacés dans l’agglomération toulousaine, dont 396 chez Astrium.

    «Petit avertissement»

    Parti du rond-point Bellonte, à Blagnac, devant un des principaux sites d’Airbus, le cortège a rejoint la zone aéroportuaire. Devant les grilles du siège, dans le calme, cinq cents manifestants ont revêtu des masques blancs pour symboliser les postes supprimés. Puis des avions de papier ont été jetés par-dessus les grilles.

    «C’est juste un petit avertissement. On voit que le ras-le-bol est là et que les gens peuvent se mobiliser très rapidement», affirme Laurent Beugnet (CFDT). Les cinq organisations syndicales ont même été dépassées, vendredi, lors de l’assemblée générale, par les salariés qui ont exigé une action forte et rapide. «Avec la seule entente syndicale, il n’y aurait pas eu cette manif», reconnaît un syndicaliste. C’est donc bien les salariés qui donnent le «la». Formés de 80 % d’ingénieurs et de cadres, les effectifs d’Astrium attendent «de la cohérence», rappelle Thierry Préfol (CFE-CGC). Et ils n’en voient pas entre «des carnets de commandes pleins» et des suppressions de postes.

    Mais les salariés sont aussi choqués : «Le spatial est un métier de passion, de haute technologie. Dénigrer notre façon de travailler, cela va au-delà des suppressions de postes, c’est nous rabaisser», poursuit Laurent Beugnet. «La direction devrait mesurer l’ampleur de cette mobilisation», juge Michel Molesin (CGT) qui envisage de nouvelles actions.

    Source : La Dépêche du Midi - Jean-Noël Gros

  • JEUDI 6 FEVRIER - Manifestation des salariés et syndicats d'ASTRIUM : La CGT AKKA IS solidaire !

    La CGT AKKA IS appelle les salarié-e-s d’AKKA Informatique et Systèmes à faire valoir leur droit de grève (appel transmis à la Direction d'AKKA IS) : 

    JEUDI 6 FEVRIER 2014 APRES-MIDI à BLAGNAC

    en solidarité des salariés et syndicats d’ASTRIUM

    contre la suppression d’emplois

    Vous trouverez ci-dessous l’appel à la manifestation du jeudi 6 février après midi :

    Tractappelmanifdu06-02-2014.pdf 

    Le groupe Airbus se restructure et, au passage, supprime un nombre important de postes dans ses branches Espace et service centraux à Toulouse.

    Les salariés et les syndicats d’Astrium Toulouse se mobilisent pour l’emploi et sauver 396 emplois ce jeudi 6 février.

    En particulier, les sous-traitants et globalement toute la filière spatiale est aussi impactée par ce plan de suppression d’emploi.

    Les salariés d’Astrium ont décidé, vendredi dernier, en AG de réagir rapidement, en manifestant jeudi devant le siège d’AIRBUS à Blagnac. Ils ont aussi exprimés avec force la volonté d’associer les sous-traitants, qui sont souvent les premiers à en subir les conséquences.

    Soyons toutes et tous SOLIDAIRES !

    La CGT AKKA IS

  • AKKA TECHNOLOGIES : rachat de 2,3% de son capital pour 8,6 millions d'euros

    Source : Capital.fr

    Akka Technologies a annoncé avoir racheté un bloc de 354 312 actions détenu par Cécile Monnot actionnaire et administrateur de la société. Cette acquisition a été réalisée au prix de 24,40 euros par action, ce qui représente une décote de 0,4% par rapport au cours de clôture de l'action de 24,50 euros sur la Bourse de Paris au jour de la transaction. Cette opération intervient dans le cadre du programme de rachat d'actions approuvé par l'assemblée générale des actionnaires du 11 juin 2013.

    La société va financer l'acquisition de ces titres (pour un coût de 8,6 millions d'euros) via sa trésorerie brute qui s'élevait à 92,4 millions d'euros au 30 juin 2013, pour un gearing de 36% à la même date. Suite à cette acquisition, elle détient à ce jour 449 147 actions en autocontrôle, ce qui représente 2,95% de son capital.

    Cécile Monnot détient désormais 4,50% du capital et 6,57% des droits de vote du spécialiste de la R&D externalisée. Elle conserve son poste d'administrateur qu'elle occupe depuis le 7 mars 2001. Cécile Monnot s'est engagée à conserver l'intégralité de sa participation résiduelle dans Akka pendant une durée d'un an, à compter de ce jour. Elle reste par ailleurs partie prenante de l'action de concert constituée par le groupe familial Ricci.

    Le groupe familial Ricci détient désormais 51,83% du capital et 62,01% des droits de vote de la société.

    Commentaires de la CGT AKKA IS :

    Pas de droits aux dividendes…par contre dans quel objectif cet « auto-control » ?

    Plus d’explications sur "l’autocontrôle" ci-dessous :

    http://definition.actufinance.fr/autocontrole-763/

    L'autocontrôle est utilisé par l'entreprise pour diverses raisons. L'objectif peut être stratégique :

    Les titres peuvent aussi être détruits

    La dernière possibilité étant d'utiliser les actions rachetées pour les reverser par la suite aux actionnaires lors du versement du dividende ou les distribuer à ses salariés par l'intermédiaire de stocks options.

    En gros, ce rachat peut profiter à la fin aux actionnaires….donc à la famille Ricci……donc la trésorerie refinance les actions pour l’actionnaire ? Avons-nous bien compris ?!?

    Une explication plus longue et complète ci-après :

    http://www.lefigaro.fr/marches/2011/08/31/04003-20110831ARTFIG00386-les-rachats-d-actions-mode-d-emploi.php

    "Remettre l'Homme au centre de l'entreprise..." ....What else ?

  • Le harcèlement moral au travail

    Source : 20minutes.fr

    Même sans préjudice, on peut se plaindre de harcèlement moral

    Pour se plaindre d'un harcèlement moral, il n'est pas nécessaire de prouver que l'on en a souffert mais seulement que l'on aurait pu en souffrir. Il n'est donc pas nécessaire, pour être victime, d'apporter une preuve de l'altération de sa santé, avec des certificats médicaux. Par exception aux principes habituels, la preuve d'un préjudice éventuel suffit pour que la victime demande réparation.

    La loi dispose en effet que le harcèlement moral est constitué en cas d'agissements ayant «pour objet» ou pour effet une dégradation des conditions de travail, seulement «susceptible de porter atteinte» aux droits et à la dignité, d'altérer la santé physique ou mentale ou de compromettre l'avenir professionnel.

    Les conséquences de la dégradation des conditions de travail n'ont pas à être avérées

    Le harcèlement moral peut aussi viser le conjoint, le concubin ou le partenaire pacsé, et avoir pour objet ou pour effet de dégrader ses conditions de vie par une altération de sa santé.

    Exiger la preuve que le harcèlement a atteint son but et a altéré la santé par exemple, serait donc ajouter à la loi, selon les juges. Les conséquences de la dégradation des conditions de travail n'ont pas à être avérées. Seule suffit «la simple possibilité d'une telle dégradation» disent-ils. Celui qui harcèle est coupable même si son harcèlement n'a pas d'effet sur la victime.

    Le harcèlement moral est puni au maximum de 2 ans d'emprisonnement et 30.000 euros d'amende s'il concerne les relations de travail. La sanction est de 3 ans et 45.000 euros lorsqu'il s'agit du conjoint, concubin ou partenaire pacsé mais peut aller jusqu'à 5 ans et 75.000 euros s'il a effectivement porté une atteinte grave à la santé.

  • AKKA boit la tasse en Allemagne avec MBTech en 2013, l’abondement pour les salariés français tombe à l’eau.

    Lors du Comité de Groupe de décembre, la Direction du groupe AKKA n’a pas fait dans l’optimisme : l’acquisition du bureau d’étude automobile allemand MBTech est beaucoup plus difficile que prévue.

    L’intégration en 2008 de Coframi (même taille que MBTech) s’était faite d’après la Direction d’AKKA en 18 mois, mais pour MBTech, toujours d’après la Direction, il faudra 30 mois, au mieux. Heureusement que l’industrie allemande va très bien, parce que MBTech dans cet environnement plutôt favorable, dégagera un résultat nul en 2013.

    Alors le rêve de Maurice RICCI de devenir un constructeur automobile va-t-il tourner au cauchemar ? Est-ce que la trésorerie du groupe, largement financée par AKKA France et le reste du monde suffira à passer le cap ? On ne sait pas pour l’instant.

    Mais les salariés français, qui travaillent finalement tous au profit de l’agrandissement du groupe et non pour leur profit, vont devoir se serrer la ceinture au-delà du dernier trou disponible : l’abondement ne sera pas distribué.

    L’abondement était versé aux salariés depuis 9 ans.

    Fin 2012, cette prime collective était de 300 euros par salarié, pour 100 euros versé sur AKKA Actionnariat, avec la possibilité de remettre ensuite cet argent sur d’autres placements moins risqués du PEE.

    La seule prime pour tous en 2013, ce sera donc la prime de participation, d’un montant moyen de 143€ par salarié (189€ en 2012), soit un budget 0,86M€ pour le groupe. La reconnaissance de l’entreprise pour le résultat du travail de ses salariés en prend un coup. La prime chute de 489€ à 143€ soit -70%.

    En 2013, les dividendes versés aux actionnaires (famille RICCI en majorité) ont atteint 9,7M€, en augmentation de 12%.

  • Maurice RICCI, PDG du Groupe AKKA Technologies : "Remettre l'Humain au centre de l'entreprise" - Les actes III

    Actions gratuites, dividendes.... être actionnaire, ça Paye Cash !!!

     

    1- Actions gratuites

     

    Le 7 mai 2013, le conseil d'administration AKKA (Famille Ricci Majoritaire) a décidé l'attribution gratuite de 1.382.688 actions !

    soit 774 305 actions pour la famille Ricci pour un montant Cadeau de 19 357 632 €.

    Pour information: la famille Ricci détient 56% d'actions

    Chiffres basés sur 1 action côté à 25€ (3/07/13).

     

    http://www.boursier.com/actions/actualites/news/akka-technologies-attribution-d-actions-gratuites-530019.html

     

    Le nombre de titres en circulation sera de 15.209.577 actions

    soit 8 517 363 actions pour la Famille Ricci, représentant un montant de 212 934 078 €

     

    2- Dividendes

     

    Les dividendes versés aux actionnaires ont été de 0,64€/action soit 8 849 208 €

    soit environ 5 000 000 € pour la famile Ricci

     

    http://www.tradingsat.com/akka-technologies-FR0004180537/dividende.html

    et pendant ce temps, en dehors du monde des affaires version Monopoly, les salarié-e-s d'AKKA ont perçu en moyenne 140 euros de participation....

    Les dividendes représentent plus de 11 fois la participation !

    Ce tableau (cf ci-dessous) explique bien la définition de la crise pour les fans de Picsou :

    Ne pourrait-on pas croire qu'il y a "crise" dès lors que les actionnaires touchent moins de dividendes que l'année précédente? L'année 2009 est une véritable année de crise!

    Si nous regardons les années suivantes...où est la "crise" ?

    Si on veut relancer le pouvoir d'achat, il faut, entre autre, contraindre ces fans de Picsou à distribuer plus équitablement le fruit du travail aux salarié-e-s.

    Cette répartition est indécente et pourtant elle caractérise bien, concrètement, le malaise des SSII, et plus généralement, de ses entreprises côtées en bourse qui placent au sous-sol de leur préoccupation leur main d'oeuvre, tout en communiquant à tout va leur volonté de "remettre l'Homme au centre de l'entreprise".

    Double langage....double mépris.

    divpar2013.jpg

     AKKA, évolution comparée de la participation et des dividendes (en Millions d'euros)