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Actualités - Page 14

  • Loi Travail. Semaine sociale agitée à Toulouse : « Jeudi, on arrête tout »!

    Source : Actu.CoteToulouse.fr

     

    La mobilisation contre la loi Travail va reprendre de plus belle durant la semaine du 23 au 27 mai 2016. Voici le programme des actions et des manifestations à Toulouse.

    Les opposants à la loi Travail s’apprêtent à vivre une nouvelle semaine d’actions et de manifestations à Toulouse. Tandis que le gouvernement semble, d’un côté, vouloir lâcher du lest sur la rémunération des heures supplémentaires, principal objet de mécontentement chez les chauffeurs routiers, il affiche également sa fermeté en mobilisant la force pour déloger des piquets de grève devant des raffineries.

    Vers un durcissement

    Du côté des opposants, le recours au 49-3 et le maintien de nombreuses dispositions dans le projet de loi Travail sont toujours des casus belli. Sur le plan national, Philippe Martinez, le patron de la CGT, a appelé à durcir le mouvement et à l’organisation d’une grève reconductible dans tous les secteurs de l’économie.

    Localement à Toulouse, il faut donc s’attendre à nouveau à une semaine agitée sur le plan des transports, des actions et des manifestations. Même si l’agenda évolue toutes les heures, la première action de la semaine est annoncée pour mercredi 25 mai, sur le parvis de la gare Matabiau. En grève reconductible, les cheminots de SUD mèneront une action dès 5 heures du matin. Un appel à les rejoindre par Nuit Debout a été lancé.

    Jeudi noir

    Mais c’est le jeudi 26 mai qui sera le point d’orgue de la mobilisation de la semaine sociale à Toulouse. Sous le mot d’ordre « Jeudi, on arrête tout », un appel qui se veut vaste a été lancé pour stopper l’économie. Si les formes de blocage attendues sont encore inconnues parmi les groupes et collectifs gravitant autour de Nuit Debout, la CGT de Haute-Garonne a annoncé que des barrages filtrants seront dressés du côté de Basso Cambo et de l’avenue Einsehower.

    Un appel à manifestation a également été lancé pour 14 h 30, encore une fois au départ de Compans-Caffarelli, mais dont le trajet n’est pas encore précisément connu.

    De son côté, le collectif Y’a pas d’arrangement n’organise pas son action hebdomadaire et appelle à rejoindre l’action des cheminots de SUD mercredi matin. Jeudi 19 mai, c’est une réunion de l’ancienne ministre du Logement, Sylvia Pinel, qui avait fait les frais de la mobilisation contre la loi Travail.

    Source : Actu.CoteToulouse.fr

  • Lettre aux ingés, cadres et techs

    Le 19 mai 2016  

    Nous sommes une très large majorité (75% des salarié-es) à être opposée à la loi travail, des millions à nous être mobilisé-es depuis 2 mois, en signant une pétition, en manifestant, en faisant grève, en interpellant les député-es ou encore en débattant sur les places.

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  • OBJECTIF RETRAIT POUR LA LOI "TRAVAIL"

    Veuillez trouver ci-dessous le nouveau tract pour amplifier la mobilisation pour le retrait du projet de loi "Travail" : 20160512-RetraitLoiTravail.pdf

     

    La mobilisation doit se renforcer et grandir

    pour gagner le retrait et l’ouverture d’une réelle concertation

    avec les organisations syndicales

    pour obtenir un Code du Travail du XXIe siècle.

  • Retrait du projet de loi El Khomri - Les actions sur Toulouse !

    Au moment où le gouvernement fait passer en force son projet de loi, il est important que chacun montre son opposition à ce projet qui transformera nos CDI en contrats de mission et qui nous précarisera tous. Pour cela plusieurs moyens vous sont proposés :

    Si vous avez encore des doutes sur les dangers de ce projet sur notre quotidien, lisez le document suivant : 2016-05-Tract-Mai-Loi Travail 05-2016.pdf (tract Sopra)

  • Amplifier la mobilisation : face au déni de démocratie !

    Communiqué CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL, FIDL - Projet de loi travail

    Alors que les salarié-es, les jeunes, les privé-es emploi, les retraité-es sont mobilisés depuis plus de 2 mois pour le retrait du projet de loi travail et l’obtention de nouveaux droits, alors que l’opinion publique reste massivement opposée à ce texte, le gouvernement décide de passer en force en utilisant le 49.3. Inacceptable !

    Ce sont les mobilisations qui ont contraint le gouvernement, à proposer des modifications au projet de loi pour tenter d’en minimiser les impacts. Le compte n’y est toujours pas !

    Un code du travail par entreprise à l’opposé de la "hiérarchie des normes", élément protecteur et égalitaire, perdure dans le projet de loi. Scandaleux !

    Plusieurs secteurs professionnels continuent de développer des actions, des grèves (cheminots, routiers, énergie, chimie, construction, aéroport de Paris, etc.), qui sont autant d’éléments d’appui et de dynamiques dans la poursuite, l’amplification et l’élargissement du rapport de force.

    Cette situation renforce la nécessité d’amplifier les mobilisations déjà engagées le 12 mai sur tout le territoire.

    A partir de tous ces éléments, les organisations syndicales CGT, FO, FSU, Solidaires et les organisations de jeunesse, UNEF, UNL et FIDL invitent leurs structures à organiser des assemblées générales avec les salarié-es pour débattre des modalités d’actions, de la grève et de sa reconduction.

    Elles appellent leurs organisations à construire deux nouvelles journées de grèves et manifestations le mardi 17 mai et le jeudi 19 mai prochains.

    De plus, elles n’écartent aucun type d’initiatives pour les semaines à venir, y compris une manifestation nationale.

    Afin de faire valoir leurs propositions elles décident de s’adresser ensemble au Président de la République pour être reçues rapidement.

    Une nouvelle réunion des organisations syndicales se tiendra dès le début de la semaine prochaine pour décider de nouvelles mobilisations.

    Montreuil, le 10 mai 2016

     

    Pour en savoir plus :

    http://www.cgt.fr/-Reforme-du-code-du-travail-.html

  • Tous dans la rue le 31 contre le projet de loi El-Khomri

    la CGT  AKKA appelle l’ensemble des salariés à participer aux différentes initiatives de mobilisation et à manifester ce jeudi 31 mars.

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  • Retrait du projet de loi EL KHOMRI - 2ème communiqué de la CGT AKKA IS

    Le bras de fer avec le gouvernement commence. Le 9 mars, plusieurs organisations syndicales dont la CGT ont appelé à débrayer dans les transports, pour demander le retrait de ce projet de loi régressif.

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  • Retrait du projet de loi EL KHOMRI

    Le gouvernement vient de transmettre au conseil d’Etat l’avant-projet de loi sur la négociation collective, l’emploi et le travail (le projet de loi El khomri). Puis Myriam EL KHOMRI le présentera le 9 mars en conseil des ministres.

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  • CGT AKKA IS - Négociation Egalité Professionnelle : nos revendications

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    Les négociations concernant l'Egalité Professionnelle ont débuté le 3 décembre 2015 à AKKA IS.

    Cette première réunion avait pour but la présentation par la Direction du bilan du plan d'action en 2015 et l'approche envisagée par la Direction afin d'identifier d'éventuelles inégalités professionnelles F/H.

    La prochaine réunion de négociation devrait avoir lieu le 29 janvier (pas de convocation à ce jour).

    La CGT AKKA IS a adressé à la Direction les revendications suivantes : Egalité professionnelles - Revendications de la CGT AKKA IS - Janvier 2016.pdf

    Salarié-e-s d'AKKA IS, n'hésitez pas à nous faire parvenir vos témoignages et vos remarques : cgtakkais@gmail.com

  • Communiqué : La "Participation" des salariés d'AKKA aux Restos du Coeur...c'est aujourd'hui !

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    Merci à tous les salariés d'AKKA qui ont fait don aux Restos du Coeur de leur participation reçue par AKKA en  2015 (environ 16€ par salarié), à l'appel des syndicats du groupe et via le Comité d'Entreprise.

    2160,00€ ont été récolté et seront donc remis par une délégation du Comité d'Entreprise aujourd'hui, mercredi 23 décembre à 11h00, à la Présidente du Centre Départemental de Haute-Garonne des Restos du Cœur à Toulouse, 27 chemin du Séminaire.

    "Cette opération pourrait être renouvelée en 2016 avec plus de communication pour qu'avec de petites "miettes", que daigne reverser la Direction de notre Groupe à ses salariés, nous puissions tous ensemble contribuer à une grande cause", propose Franck Laborderie, secrétaire du CE AKKA Informatique et Systèmes, "Ce sera aussi l'occasion de parler du baromètre social des sociétés...créatrices de précarité."

    Nous vous souhaitons d'excellentes fêtes de fin d'année !

  • Communication de la CGT Territoire de Belfort : Discrimination syndicale chez AKKA à Belfort

     

    CGT Territoire de Belfort 90 - www.cgt-belfort.fr

     

    Télécharger la communication : 20151221-CGT-AKKA-Process.pdf

  • Communication de la Fédération CGT des Sociétés d'études : soutien au camarade d'AKKA

    Camarades,

    Encore une fois la CGT est attaquée sur notre département.
     
    Notre représentant syndical chez AKKA Process est convoqué le 5 janvier à 11h30 pour un entretien préalable pouvant aller jusqu'au licenciement, pour avoir osé refuser une soi-disant mission.

    La réelle raison c'est bien le fait que notre délégué ose tenir tête à un patronat qui exploite les salariés et ose revendiquer.
    C'est pourquoi nous vous appelons à un rassemblement devant AKKA sur le site du Techn'hom face à GE à Belfort le 5 janvier 2016 à 11h30 et à remplir la motion de soutien.
    Vous trouverez ci-joint le tract à distribuer dans tous les services, la motion de soutien à envoyer à la direction à l'adresse mail mentionnée dans la motion :

    motion de soutien RS-AKKA PROCESS.pdf
    Quand l'on s'attaque à un élu de la CGT c'est à toute la CGT que l'on s'attaque et aux libertés syndicales.
    Je compte sur votre présence à tous et toutes.
    Fraternellement,
    L'UD CGT 90

  • Employeurs....Absence de formation : attention danger !

    Source : Editions Tissot

    Un de vos salariés n’a pas suivi de vraie formation depuis plusieurs années ? Vous risquez de devoir lui verser de lourds dommages et intérêts. Récemment la Cour de cassation a ainsi condamné une entreprise à payer 5000 euros à l’un de ses salariés. Vous avez donc tout intérêt à détecter les salariés restés trop longtemps sans formation, notamment grâce aux entretiens professionnels.

    Une obligation de former ses salariés tout au long du contrat de travail

    Vous êtes tenu d’assurer l’adaptation de vos salariés à leur poste de travail et de vous assurer du maintien de leur capacité à occuper un emploi, au regard notamment de l'évolution des emplois, des technologies et des organisations (Code du travail, art. L. 6321-1).

    Cela passe en premier lieu par le fait de leur proposer des formations qui participent au développement des compétences.

    Il est primordial pour vous de proposer et même d’imposer à vos salariés de suivre des formations afin de veiller au maintien de leur capacité à occuper un emploi. Particulièrement quand de nouvelles méthodes de travail ou de nouvelles technologies ont vu le jour. C’est en effet le seul moyen pour vous de remplir votre obligation.

    Pas d’excuses en cas de manquement

    L’absence de formation d’un salarié vous expose à une condamnation quelle que soient les circonstances. Peu importe en effet que le salarié n’ait à aucun moment pris l’initiative de demander une formation. Ce n’est pas parce qu’un salarié ne manifeste pas l’envie de suivre une formation qu’il ne pourra pas ensuite vous reprocher de ne lui avoir jamais fait suivre une formation.

    Peu importe également que le salarié n’ait pas été confronté à une difficulté d’adaptation à son poste de travail.

    Le seul fait qu’un salarié reste des années sans formation suffit à vous mettre en tort.

    Et attention, plus le salarié a d’ancienneté, plus son préjudice sera élevé, et il sera particulièrement facile à démontrer si le salarié a fait l’objet d’un licenciement et qu’il se retrouve sur le marché de l’emploi…

    Illustration : Un salarié présent dans l’entreprise depuis au moins 16 ans n’a bénéficié que d’un seul stage de formation continue d'un jour. Pour la Cour de cassation, cela caractérise un manquement de l’employeur à son obligation de veiller au maintien de la capacité du salarié à occuper un emploi. Un manquement qui a coûté 5000 euros à l’employeur.

    Se servir des entretiens professionnels

    Vous avez l’obligation d’organiser un entretien avec chaque salarié, au moins tous les 2 ans, pour parler de son évolution professionnelle.

    Notez-le : L’entretien professionnel est l’une des nouveautés de la réforme de la formation de 2014. Les salariés déjà en poste au moment de cette réforme doivent tous avoir bénéficié d’un entretien au plus tard le 7 mars 2016.

    Au bout de 6 ans, cet entretien permet de faire un état des lieux récapitulatifs du parcours professionnel du salarié dans l’entreprise permettant notamment de vérifier que le salarié a :

    • bien bénéficié d’un entretien professionnel tous les 2 ans ;
    • suivi au moins une action de formation ;
    • bénéficié d’une progression salariale ou professionnelle ;
    • acquis des éléments de certification par la formation ou la validation des acquis de l’expérience.

    Sachant que dans les entreprises d’au moins 50 salariés, si le salarié n’a pas bénéficié d’au moins 2 de ces 3 dernières mesures ni des entretiens professionnels au cours des 6 dernières années, l’employeur peut être condamné à abonder le compte personnel de formation du salarié. Le défaut de formation au bout de 6 ans peut donc entrainer cet abondement sauf si le salarié a bénéficié à la fois d’une progression salariale ou professionnelle et d’une certification ou VAE.

    Pour éviter le double risque d’abondement du CPF et de dommages et intérêts pour absence de formation, vous avez donc tout intérêt à faire suivre à vos salariés au moins une formation tous les 6 ans.

    Cour de cassation, chambre sociale, 24 septembre 2015, n° 14-10.410 (l’employeur manque à son obligation de maintien de l’employabilité lorsqu’un salarié ne bénéficie en 16 ans que d'un stage de formation continue d'un jour)
    Cour de cassation, chambre sociale, 24 juin 2015, n° 13-28.460 (le fait qu’un salarié n'ait bénéficié d'aucune formation professionnelle continue pendant toute la durée de son emploi établit un manquement de l'employeur, même si le salarié n’a pas été confronté à une difficulté d'adaptation à son poste de travail)

  • S.S.I.I. - Heures sup: la Cour de cassation entérine la condamnation d'Altran

    Paris - La Cour de cassation a rejeté les pourvois engagés par le groupe de conseil en technologies Altran après sa condamnation en appel en 2014 à rémunérer des heures supplémentaires à des ingénieurs, dans un arrêt consulté jeudi et salué par la CGT.

    Dans son arrêt, mis en ligne, la plus haute instance judiciaire rejette les requêtes du groupe et la CGT a prédit un "tsunami" dans les bureaux d'études et de conseil.

    La Cour conforte le principe que seuls les salariés au moins rémunérés au plafond de la sécurité sociale (servant de base de calcul à certaines cotisations sociales, 38.000 euros annuel en 2015) peuvent relever du forfait horaire hebdomadaire fixé par la convention collective de la branche à 38h30 maximum.

    Signée en 1999, la convention Syntec prévoit trois modalités de rémunération: les 35 heures de base, le forfait hebdomadaire permettant 10% d'heures supplémentaires, soit 38h30, ou une autonomie complète pour les cadres au forfait jour.

    La CGT avait attaqué Altran aux Prud'hommes en faisant notamment valoir que des ingénieurs rémunérés sous le plafond de la sécurité sociale ne pouvaient relever de la deuxième modalité et réclamait par conséquent le paiement des heures supplémentaires entre 35h et 38h30.

    En septembre 2014, la cour d'appel de Toulouse avait condamné Altran à verser 630.000 euros de rappels de salaires à une vingtaine de salariés toulousains.

    Dans un communiqué, la CGT-cadres salue "une belle victoire" qui "devrait générer un petit tsunami" dans ce secteur où, selon le syndicat, des entreprises "usent et abusent des heures supplémentaires non payées".

    Il aura "une force de jurisprudence ultime pour les entreprises qui mettent au forfait horaire des salariés sans respecter la condition de salaire à l'embauche prévue par la convention collective", explique Loïc Deschamps, délégué syndical central CGT Altran.

    Pour le groupe, l'arrêt apporte "une clarification importante" qui "fixe de nouvelles règles pour toute la profession, employeurs comme salariés". "Altran va travailler dans les prochains jours à sa mise en oeuvre", indique l'entreprise à l'AFP.

    Environ 450 nouveaux recours aux Prud'hommes ont été, selon la CGT, déposés par des salariés d'Altran, soit un coût potentiel estimé par le syndicat entre 15 à 20 millions d'euros pour l'entreprise. Quelque 8.000 salariés sont susceptibles de réclamer le paiement d'heures supplémentaires, selon la CGT.

    Source : L'Expansion-L'Express

     

  • RETRAITE...ARRCO et AGIRC : travailler plus longtemps pour moins de pension!!

    COMMUNIQUE CGT DU 28/10/15

     

    Travailler plus longtemps pour moins de pension ?

    La CFTC, la CFE-CGC et la CFDT viennent de s’engager avec le Medef à signer le 30 octobre 2015 un accord amputant sérieusement vos droits à retraite.

     

    Travailler plus longtemps …

    Dès 2019, les salariés devront travailler une année supplémentaire au-delà de l’âge auquel ils ont leur retraite à taux plein. Sinon, ils se verront appliquer pendant trois années 10 % d’abattement sur le montant de leurs pensions sauf s’ils sont exonérés de CSG.

    … pour des niveaux de pension révisés à la baisse

    - avec un décrochage de 8,53 % du niveau des futures pensions

    - auquel s’ajoute les baisses de 26 % à l’AGIRC et 20 % à l’ARRCO déjà concédées depuis 1993,

    - le report au 1er novembre de l’indexation des pensions, soit un manque à gagner de 83 % sur les revalorisations annuelles.

    Dès 2019, disparition de l’AGIRC et fragilisation du statut cadre

    Le Medef refuse de financer l’AGIRC qui, de ce fait, aura épuisé ses réserves dès le 1er janvier 2018. Il s’ensuivra un siphonage des réserves de l’ARRCO pour payer une partie des retraites AGIRC, ce qui justifiera en retour une baisse drastique des pensions des cadres d’abord, de celles de l’ensemble des salariés ensuite.

    Mais ces mesures laissent subsister 2,3 milliards de déficit en 2020 et 4,1 milliards en 2030.

    D’où l’idée de remplacer les régimes ARRCO et AGIRC par un régime unique appelé à fonctionner comme le régime suédois. L’augmentation des cotisations étant interdite, l’équilibre du régime est obtenu en cumulant reports réitérés de l’âge de départ en retraite et, d’une année sur l’autre, baisses des pensions.

    Tous les salariés y seraient donc perdants, mais les cadres beaucoup plus que les autres avec :

    - la disparition de l’AGIRC, qui leur fournit en moyenne près de la moitié du total de leurs retraites

    - la disparition dès le 1er janvier 2019 de la Garantie Minimale de 120 Points (GMP) annuels de retraite versés aux cadres à bas salaire (36,4 % d’entre eux) : soit pour une carrière complète cotisée à la GMP une perte annuelle de 2089 euros

    - la fragilisation du statut cadre : l’AGIRC est en effet le seul organisme à opérer de manière interprofessionnelle et opposable aux employeurs une reconnaissance de ce statut fondée sur le niveau de formation exigé, les responsabilités exercées et l’autonomie dans l’exercice de ces responsabilités.

    En contrepartie de la disparition de l’AGIRC et la fragilisation du statut cadre, les cadres devraient se satisfaire de l’ouverture d’une négociation pour définir dans les branches professionnelles « la notion d’encadrement ».

    Continuons à défendre nos retraites et le statut cadre.

    La CGT est à votre disposition pour co-définir vos modalités d’intervention et faire entendre vos exigences, d’autant plus que :

    - d’ici le 30 octobre, il suffit qu’une seule organisation renonce à sa signature pour relancer les négociations sur de nouvelles bases

    - la majorité des dispositions n’intervenant qu’à partir de 2019, des alternatives existent pour résorber les déficits sans réduire les prestations.

    C’est ce que proposent la CGT et son UGICT avec deux mesures phares :

    - l’augmentation des taux de cotisation à l’AGIRC
    Soit pour un salarié percevant 4 000 € mensuels bruts, 7,72 € de plus cotisés chaque mois pour résorber 95 % du déficit.

    - la création d’une contribution patronale en faveur de l’égalité salariale femmes / hommes
    Calculée entreprise par entreprise, elle verrait son taux diminuer au fur et à mesure des efforts réalisés. Dès 2017, elle rapporterait 4,87 milliards d’euros.

    Ces deux mesures cumulées rapporteraient 7,13 milliards en 2017 et permettraient donc de combler les 6,7 milliards de déficit (chiffrages réalisés par la Direction technique de l’ARRCO et de l’AGIRC)

    Par ailleurs, l’UGICT-CGT met en débat des propositions pour un véritable statut cadre national et interprofessionnel fondé sur :

    - la reconnaissance et le paiement de la qualification

    - la reconnaissance de l’expertise et de la technicité

    - des droits nouveaux pour restaurer le rôle contributif des cadres dans l’entreprise

    - une retraite complémentaire concourant au maintien du niveau de vie lors du passage à la retraite