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Actualités - Page 18

  • NAO : Le salaire des cadres dirigeants doit être communiqué aux délégués syndicaux

    Dans le cadre de la négociation annuelle obligatoire (NAO) sur les salaires, le TGI de Paris a obligé une entreprise à remettre aux organisations syndicales des informations sur la rémunération de ses cadres de direction.

    Lors de la négociation obligatoire sur les salaires, l'employeur doit remettre aux syndicats participant à la négociation des informations sur les salaires effectifs pratiqués dans l'entreprise. Mais mis à part la distinction entre hommes et femmes, et le fait que les informations fournies ne peuvent faire état des salaires individualisés, les textes sont muets sur le degré de précision dont l'employeur doit faire preuve. Doit-il délivrer toutes les informations sollicitées par les syndicats, y compris celles concernant les cadres dirigeants ? Oui répond le TGI de Paris.

    Refus de communiquer les rémunérations des cadres dirigeants

    Dans cette affaire, les organisations syndicales d'Accenture demandent lors des NAO d'avoir des informations sur les salaires des 109 salariés les mieux payés, leurs augmentations, leurs primes, et les différences de salaire entre les hommes et les femmes existant à leur niveau. Faute d'obtenir ces renseignements, deux syndicats assignent l'employeur en justice pour qu'il leur délivre ces documents lors de la prochaine NAO. L'employeur soutient que les informations réclamées ne sont pas utiles à la négociation car ces salariés ne sont pas concernés par la négociation sur les salaires, les décisions relatives à leur rémunération n'étant pas prises en France, mais par la société mère aux Etats-Unis.

    La rémunération des cadres dirigeants peut avoir des incidences sur les rémunérations de l'ensemble des salariés

    Le TGI de Paris donne raison aux syndicats. Il rappelle qu'aux termes de l'article L. 2241-10 du code du travail, l'employeur doit communiquer aux organisations syndicales représentatives les informations nécessaires pour leur permettre de négocier en toute connaissance de cause. Or, il considère que, "la situation de ces salariés n'est pas sans incidence sur les négociations portant sur la politique salariale de l'entreprise et les rémunérations de l'ensemble des salariés ; rien ne justifie d'exclure de la négociation sur les salaires une partie des salariés et les informations les concernant aux motifs qu'ils ne représentent que 3 % de l'effectif et exercent des responsabilités importantes au niveau mondial".

    Le juge ajoute qu'il n'est pas impossible de fournir ces documents, "puisqu'il y a plus d'un salarié dans chaque catégorie, et les deux salariés d'une des catégories demandée ne sont pas de sexes différents". Les informations demandées ne sont donc pas individualisées. La société est condamnée sous astreinte (1000 € par jour) à remettre aux organisations syndicales, au plus tard au cours de la première réunion de la NAO pour 2013 :

    - les mêmes informations concernant ces salariés que celles remises pour les autres salariés de l'entreprise ;

    - le rapport pour l'année 2012 entre les augmentations délivrées aux cadres dirigeants et l'enveloppe globale consacrée aux augmentations de salaires.

    L'employeur n'a pas fait appel de cette décision et a fourni les documents demandés, nous a répondu l'avocat des syndicats.

    (Source : lentreprise.lexpress.fr)

  • Intercontrats....soyez vigilants ! Vous avez des droits !

    Nous avons remarqué une augmentation conséquente de salariés en intercontrat, cette période entre deux missions où vous êtes toujours salarié-e mais non « facturable » chez un client.
    Il s’agit en fait, et plus justement pour le salarié, d’une période d’intermission plutôt que d’intercontrat, ce terme étant bien entendu relatif à la notion de contrat commercial et pas de contrat de travail.
    Il faut savoir que, contractuellement, l’employeur a le devoir, par le biais des forces commerciales, de vous fournir une mission en adéquation avec vos compétences.
    Dans le cas contraire,  « l’employeur n’exécute pas loyalement le contrat de travail ».

    Cette situation d’intermission dans laquelle certains collaborateurs/trices sont placé-e-s indépendamment de leur volonté est appréciée de différente manière. Si certains personnels encadrant comprennent que cela s’impose au collaborateur, qu’il s’agit d’une situation normale dans le cadre d’une SSII, et se montrent compréhensifs, d’autres, malheureusement nombreux, semblent persuadés qu’un salarié en intermission est responsable de sa situation, qu’il s’agit d’un poids mort qui coûte cher à l’entreprise et qu’il convient de régler son sort au plus vite.

    Cela se traduit parfois par des comportements agressifs de la part de l’encadrement, une surveillance accrue du personnel en intermission, un certain nombre de départs « négociés » (ne concernant évidemment que des salariés sans affectation), des licenciements en cas de refus de mission (que la mission proposée soit réelle ou non).
    Le fait que cet « échec commercial » puisse être dû à des facteurs indépendants de la volonté du salarié ne change rien à leurs yeux.

    Cela aurait été justement un des sujets abordés lors d'un récent séminaire organisé par les dirigeants:

    la gestion des intercontrats, comment remédier à ces situations non facturées si coûteuses pour l'entreprise.

    Ainsi, nous appelons à la vigilance et à la transparence des différents échanges, des missions proposées, des entretiens, des convocations, etc. car l'objectif serait de rapidement diminuer le nombre des intercontrats peu importe les moyens employés (recherche de fautes, proposition de missions avec éloignement géographique, faire en sorte d'obtenir le refus des salarié-e-s en intercontrat pour sortir la carte du licenciement pour faute, etc.).

    C’est effectivement le rôle de la structure commerciale de mettre en relation les demandes clients et les collaborateurs disponibles dans l’entreprise. Mais on préfère stigmatiser ces collègues, les sommant de se montrer flexibles et disponibles, c’est-à-dire d’accepter tout et n’importe quoi, à n’importe quelle condition, n’hésitant pas à leur attribuer de futures difficultés financières de l’entreprise s’ils ne consentaient pas à obtempérer et se soumettre.
    C’est bien sûr inadmissible, c'est pourquoi l'inspection du travail a été avisée de cette situation afin qu'une attention soit portée sur "la gestion des intercontrats".

    Sachez que l’intercontrat n’est pas un motif de licenciement à votre encontre, cette situation n’existe pas au sens du Droit du Travail.

    Cependant, durant votre période d’intermission, il est tout à fait possible que, pour économiser le coût d’un départ, on cherche à vous pousser à la démission, ou à prétexter une faute pour vous licencier !

    C’est on ne peut plus simple, il suffit de proposer une mission dans des conditions inacceptables pour le salarié, et d’attendre que celui-ci le refuse, quitte à provoquer un peu l’expression de ce refus.

    A moins de chercher clairement un licenciement, ce que nous ne pouvons que vous déconseiller, ne répondez jamais que vous refusez une mission. JAMAIS !!! C’est un motif de licenciement, et soyez sûr qu’un employeur qui juge avoir trop de personnel en intercontrat n’hésitera pas à s’en servir…

    Acceptez, comme tout bon salarié conscient des obligations que lui impose la signature d’un contrat de travail. Et négociez, ou discutez, ensuite des conditions de réalisation de cette mission. C’est à ce moment que l’éloignement, les conditions de grand déplacement, la prise en compte de vos contraintes familles, d’un éventuel handicap, de recommandations de la Médecine du Travail, pourront rendre rédhibitoire votre affectation sur une mission qui ne vous enchante guère, ou en atténuer les difficultés.
    Faites jouer vos droits, et pas ceux de l’entreprise !!!

    Tout ces détails liés à la mission doivent être consignés dans l’ordre de mission, ou dans un annexe attaché à ce document.
    Et ceci doit être effectué préalablement au premier jour effectué chez le client.

    En outre, dans le cas où votre responsable hiérarchique vous demanderait de rester à domicile durant l’intercontrat, vous devez être en mesure de prouver que c’est bien votre responsable hiérarchique qui vous y a autorisé.

    Tout entretien avec votre hiérarchie, toute demande, toute proposition, doit être consigné par mail. N'hésitez pas, suite à une remarque quelconque de votre hiérarchie, à rédiger un mail en consignant la remarque, ou autre, et en demandant à votre hiérarchie de valider par retour de mail celle-ci. Seuls les écrits restent... le harcèlement est répréhensible.

    Enfin, et afin de terminer sur une note positive, sachez que notre nouveau Directeur Général France a partagé, lors de la dernière réunion ordinaire du Comité d'Entreprise, sa volonté de mettre  "l'Homme au centre de l'entreprise"... Nous comptons donc sur la solidarité de toutes et de tous afin de nous faire part de vos témoignages qui lui seront directement adressés dans la mesure où l'anonymat pourra être préservé. L'Homme sera au centre de nos échanges !

    Nous attendons des actes et la gestion Humaine des intercontrats par nos dirigeants est et sera une belle mise à l'épreuve !

    Si vous vous trouvez actuellement en intermission, si vous n’êtes pas sûr de vos droits et devoirs, n’hésitez pas à prendre contact avec vos représentants (DP ou CE, cf intranet) avant toute décision. Ils sauront vous orienter et vous informer.

  • Négociations en cours

    Projet d'accord de méthode pour l'harmonisation des usages et accords collectifs

    Réunion du 14 septembre 2012 - Lyon-Vaise
    CFDT, CGT, FO, CGC et CFTC présentes.
    Ouverture de la négociation par la remise d'un document de projet mis en discussion. Prochaine réunion le 25 septembre.
     
    Gestion Prévisionnelle de l'Emploi et des Compétences (GPEC)

    Réunion du 14 septembre 2012 - Lyon-Vaise
    CFDT, CGT, FO, CGC et CFTC présentes.
    Suite de la réunion du 24 juillet 2012 par la mise en discussion des questions posées et des réponses de la direction. La direction enverra le projet d'accord finalisé soumis à signature.
     
    Prime de partage des profits

    Réunion du 4 septembre 2012 - Lyon-Vaise
    Les actionnaires partagent les profits, les salariés partagent les déficits : la direction ne propose que 10 euros (brut) de prime !
    La direction relègue les négociations sur l'intéressement au 1er semestre 2013 !

    Egalité professionnelle hommes/femmes

    Réunion du 2 mai 2012 - Lyon-Vaise
    Organisations syndicales présentes :  FO, CFTC, CGT, CGC, CFDT et UNSA.
    Une nouvelle version du document direction est mise en discussion. Les données salariales et la comparaison des situations hommes/femmes restent renvoyées aux NAO. Les discussions se répetent, la direction restant sourde à certaines demandes répétées des organisations syndicales quant aux mesures sociales proposées.
     
    Risques Psychosociaux

    Réunion du 2 mai 2012 à Lyon-Vaise
    Organisations syndicales présentes :  FO, CFTC, CGT, CGC, CFDT et UNSA.
    Suite des discussions du 21 mars et de l'examen du document en cours de finalisation. CFTC, CGT, UNSA et CGC sont favorables à sa signature, CFDT en cours de réflexion, FO demande la version définitive de l'accord avant de se prononcer.

  • Communiqué de presse - intersyndicale Freescale Toulouse

    Toulouse, Montreuil, le 6 octobre 2011

    Déclaration

    de la Fédération des Travailleurs de la Métallurgie CGT

    du Comité Régional CGT Midi-Pyrénées

    de l’Union Départementale CGT de Haute-Garonne

    de l’intersyndicale CGT / CFTC Freescale

    FREESCALE TOULOUSE :

    L’USINE DE FABRICATION PEUT ET DOIT VIVRE !

    En avril 2009, FREESCALE annonçait plus de 1000 licenciements à Toulouse, dont 821 pour l’unité de fabrication qui devait fermer ses portes fin 2011.

    Ce vendredi 7 octobre se tiendra, sous l’égide de la DIRECCTE et en présence des représentants de l’Etat et des collectivités territoriales concernées, la 3e commission de suivi de la convention de revitalisation FREESCALE. Mais de quoi parle-t-on aujourd’hui ?

    De mois en mois, la date de fermeture annoncée par la direction de FREESCALE se décale. Tant mieux ! Mais sans perspective, la même menace pèse toujours sur des salariés que l’on maintient dans l’inquiétude depuis plus de 2 ans.

    De mois en mois, la direction de FREESCALE fait état de démarches pour trouver un repreneur. Réunion après réunion, le message est le même : on ne peut rien dire.

    Aujourd’hui, 2 ans et demi après, 236 salariés de la branche téléphonie (CPG) ont été licenciés. Mais l’usine de fabrication tourne toujours, plus productive que jamais.

    Les cadences ne fléchissent pas, et depuis 2 ans, le recours aux intérimaires est massif. Ils étaient 585 sur le site en juin dernier !

    L’entreprise continue de dégager des bénéfices, avec une réserve de liquidité de plus d’un milliard de $.

    Cela suffit !

    Le projet de fermeture est une absurdité industrielle et économique. Cette usine est viable et le prouve tous les jours. Il est inacceptable de laisser rayer ainsi de la carte la fabrication de semi-conducteurs à Toulouse pour les seuls intérêts financiers du groupe FREESCALE. Il est inacceptable de laisser vivre des salariés si longtemps dans une telle souffrance.

    La CGT demande l’arrêt immédiat de la fermeture injustifiée de l’unité de fabrication FREESCALE et l’embauche ferme de tous les intérimaires en contrat sur le site.

    Non à la destruction des emplois ! Non à la fermeture !

    Nous vous invitons à participer à la conférence de presse organisée le

    JEUDI 13 OCTOBRE 2011 à 11H00

    Devant Freescale, 134 avenue du Général Eisenhower à Toulouse

    Contacts :

    CGT Freescale : cgtfreescale@free.fr / 06 25 70 38 70 / 06 30 00 20 25

    CFTC Freescale : cftc.freescale@free.fr

    FTM CGT Midi-Pyrénées : xavier.petrachi.dsc@free.fr / 06 87 30 54 51

    Télécharger le communiqué : CommuniquePresseFreescale_6oct2011.pdf

  • AKKA - Négociations syndicales - « Prime de partage des profits »

    La CGT, sur la base de l'augmentation des dividendes versés en 2010 (3,65 millions d'euros) et des dividendes versés en 2011 (7,58 millions d'euros), estime que la prime de partage des profits doit être de 1000 euros. Elle est justifiée par les bons résultats du groupe en 2010 et 2011 et qui lui permettent de se démarquer sur le marché.

    Elle pourra être répartie de façon uniforme à tous les salariés justifiant d'au moins 3 mois de présence dans le groupe en 2011 au jour de signature de l'accord.

    Cette prime de partage des profits ne fait pas obstacle à la mise en place d'un accord d'intéressement pour 2012 (dont ne pourront d'ailleurs bénéficier les salariés qu'en 2013) ni à la nécessaire et indispensable revalorisation des salaires, objet des NAO.

    La CGT rappelle qu'elle demande également l'intégration d'EKIS et d'AKKA I&S dans l'accord de participation groupe et à terme celle d'AEROCONSEIL.

     

    CGT Groupe AKKA Technologies

     

    Télécharger le Tract CGT - 20111003-CGT-AKKA-prime-de-partage-des-profits.pdf

  • Le petit jeu de la Bourse ... un désastre pour les salarié-e-s

    Alors que les salarié-e-s d'AKKA sont obligé-e-s de quémander un intéressement aux bénéfices supprimé depuis 3 ans et des augmentations de salaires dignes des dividendes reversées aux actionnaires pendant que d'autres, dépité-e-s, ont décidés de jeter l'éponge pour rejoindre la concurrence, histoire de revaloriser leur salaire de base lors de l'embauche, AKKA continue son petit "jeu de Monopoly" dont le principe consiste à se développer et à  s'enrichir par des opérations d'achats/ventes sans avoir besoin de se préoccuper des salarié-e-s.

    Malheureusement, la Bourse n'évalue pas la grandeur d'un groupe  par sa gestion Humaine mais uniquement par sa communication et sa gestion financière.

    Que pensent les salarié-e-s de ce rachat ? Les commentaires de cette page sont ouverts ...

     

    Akka Technologies rachète Aeroconseil 

    En plein été, le groupe européen Akka Technologies a bouclé une offre de rachat sur le Toulousain Aeroconseil. Installée à Blagnac, la PME emploie 1 235 salariés.

    C'est au cours de l'été que les négociations entre la société toulousaine d'ingénierie Aeroconseil basée à Blagnac et le groupe européen Akka Technologies se sont accélérées. Après une courte période de négociations exclusives, un protocole d'accord portant sur le rachat de 100 % du capital d'Aeroconseil a été finalisé. Aeroconseil est un des derniers grands indépendants de l'ingénierie aéronautique à Toulouse.

    Fondé par Max Fischl, ancienne légende d'Airbus ayant fait décoller le premier A300 en 1972, Aeroconseil s'est positionné sur deux métiers : l'ingénierie aéronautique (activité de bureau d'études) et les services au transport aérien. La société toulousaine emploie aujourd'hui 1 235 salariés essentiellement en France, en Espagne, en Allemagne et au Royaume-Uni. Mais ces dernières années Aeroconseil s'est fortement développé à l'international en ouvrant une présence aux Pays-Bas près d'Amsterdam ainsi qu'une offre offshore en Inde via Aeroconseil India.

    La PME a réalisé en 2010 un chiffre d'affaires de 105,2 M€ (125 M€ attendus en 2011) et dégage une forte rentabilité de 7 %. L'intégralité du groupe toulousain est rachetée alors que jusqu'à présent Akka Technologies, qui est cotée à la Bourse de Paris se concentrait sur les métiers de l'ingénierie. L'activité de services aux compagnies aériennes (modification d'avions, conseil en opération des vols…) vient donc enrichir le savoir-faire d'Akka Technologies qui prévoit de doubler de taille à moyen terme.

    Aeroconseil est la seconde société toulousaine que s'offre le groupe Akka Technologies. En 2006, la SSII Silogic, fondée par Pierre Requier avait déjà été rachetée par Akka. Avant le rachat d'Aeroconseil, Akka Technologies employait 1 400 salariés à Toulouse autour de trois pôles : informatique et systèmes, ingénierie mécanique et ingénierie documentaire. Ce dernier secteur est une compétence forte d'Aeroconseil qui en a fait depuis longtemps une de ses spécialités.

    En pleine croissance, Akka a lancé le recrutement de 260 personnes à Toulouse en 2011 essentiellement pour ses clients aéronautiques (Airbus notamment) et spatiaux (CNES, Astrium). Akka Technologies souhaite regrouper d'ici 2013 ses huit pôles actuellement répartis sur l'agglomération en un ou deux sites auquel vient désormais de s'ajouter Aeroconseil près de l'aéroport.

    (Source : La Dépêche.fr)

  • La Direction d’AKKA persiste et signe : les salarié-e-s toulousains reçoivent en pleine période estivale un avenant à leur contrat de travail …. Bonnes Vacances !

    Pour celles et ceux qui veulent partir en vacances sereinement dans la minute, voici la version courte :

    1.- je télécharge (MODELE_LETTRE_REFUS_AVENANT.doc), je complète, j'imprime et j'envoie avec A/R au siège lyonnais du Groupe AKKA à l'attention de la DRH AKKA IS.

    2.- je pars tranquille en congés !

    Pour celles et ceux qui ont encore quelques minutes avant leurs congés, voici la version longue :

    "J’accepte ou  je refuse … de me faire enfler ?!?"

    Malgré de nombreux échanges et coups de gueule (mobilisations, grèves, débrayages, etc.), la  Direction d’AKKA persiste dans sa politique incompréhensible qui tend à  dégoûter les salarié-e-s de leur entreprise.

    A partir du 24 juin, les salarié-e-s toulousains d’AKKA IS ont eu la bonne surprise de recevoir un avenant à leur contrat de travail, leur informant de leur passage à la modalité 1 SYNTEC aussi bien les non cadres que les cadres en catégorie 2 (accord d'entreprise 2008).

    Toutefois, la  Direction fait « cadeau » d’un … délai de réflexion d’un mois aux salarié-e-s pour bien réfléchir si oui ou non ils/elles acceptent d’offrir à AKKA 7 jours de RTT pour les non-cadres et  5 jours pour les cadres, mais  en contrepartie, les salarié-e-s ne travailleront plus que 36h au lieu de 37h !

    Ca nous fait une belle jambe quand on sait qu’on pointe par tranche de 0,25 jour et non en heure et encore moins en minutes (passage de 37 à 36h = 12 minutes de moins par jour).

    Si tous les salarié-e-s en mission hors forfait  pour un client font 12 minutes de moins par jour, les clients seront-ils informés que la facture sera plus allégée ? à moins que la facture reste identique et que AKKA touche autant de ses clients tout en baissant la  masse salariale… Chapeau bas ! Sans compter les jours de RTT  supprimés sans aucuns dédommagements ! 

    Mais où vont donc toutes ces petites économies ? Dans les  salaires ? Non. Dans l’intéressement ? Non plus, la Direction Générale ballade les représentants syndicaux, bref ça n’existe pas à AKKA ! Mais où vont alors toutes ces économies ? Peut-être une réponse en cliquant ICI… ou ICI ou encore ICI....

    Si vous trouvez des liens vers des médias parlant d'une politique salariale équitable et respectueuse de la main d'oeuvre au sein d'AKKA, merci de nous en informer !

    Un mois de délai ... c'est beaucoup trop !!!

    Un mois de délai ! Mais 5 minutes suffisent pour refuser une telle arnaque, juste le temps de trouver un stylo qui marche après avoir téléchargé le modèle de lettre de refus ci-après transmis par l'avocat du CE (Cabinet DENJEAN à Toulouse) : MODELE_LETTRE_REFUS_AVENANT.doc

    Difficultés économiques ? Tiens donc ! Pas d'inquiétude, la Direction est sereine ... 

    De plus, la Direction s’appuie dans ses avenants sur les dispositions de l’article L1222-6 du code du travail qui dispose : « Lorsque l'employeur envisage la modification d'un élément essentiel du contrat de travail pour l'un des motifs économiques énoncés à l'Article L1233 3, il en fait la proposition au salarié par lettre recommandée avec avis de réception.  La lettre de notification informe le salarié qu'il dispose d'un mois à compter de sa réception pour faire connaître son refus. A défaut de réponse dans le délai d'un mois, le salarié est réputé avoir accepté la modification proposée».

    Alors que la Direction s’évertue depuis des mois à assurer aux membres du  Comité d’Entreprise qu’il n’y a aucun problème de « business », que tout va bien dans le meilleur des mondes (tout va bien ? peut être pour une direction qui ne côtoit pas les salarié-e-s, en effet !), cette  même direction s’appuie sur un article faisant référence à des motifs économiques pour faire prévaloir un changement au contrat de travail !

    Mais quelles sont donc ces difficultés économiques justifiant l’envoi des avenants à  tous les salarié-e-s toulousains qui, pour la plupart, sont sur le  départ en congés ?

    Enfin, la cerise sur le gâteau … la Direction d’AKKA IS s’est toujours refusée de faire une information/consultation du CE, malgré les multiples avertissements des élus (le dernier datant de la  réunion ordinaire du CE du 27 avril avec le  vote d’une motion pour assigner en justice AKKA pour délit d’entrave si la Direction ne procède pas à cette information/consultation.

    Nous y sommes.

    Le respect des salarié-e-s passera par le respect des instances représentatives du personnel et pour cela, le tribunal reste malheureusement la seule alternative !

    Pour information ci-dessous, même situation à  LOGICA en 2005 … et nous espérons, même punition : non seulement l’opération « avenants » a été suspendue, mais la  Direction s’est vue contrainte de revenir à la table des négociations !! Dommage ….  6 ans après, AKKA emploie non pas les mêmes armes mais les mêmes … boomerangs !

      

    Aménagement du temps de travail : un accord collectif pour les salariés LogicaCMG

    jeudi 27 avril 2006

    Le comité d’entreprise en séance extraordinaire a rendu un avis le 24 avril 2006 sur le projet d’accord d’aménagement du temps de travail issu de la médiation mise en place par décision du Juge des référés du 7 décembre 2005.

     

    Historique

    Après l’échec des négociations en février 2005, la direction de LogicaCMG mettait en place unilatéralement un règlement interne d’aménagement et d’organisation du temps de travail.

    Le Comité d’entreprise, appuyé par la CGT, la CFTC, FO et la CGC avait été contraint de faire valoir le droit des salariés par l’intermédiaire de la justice. Justice qui a suspendu le règlement interne d’aménagement et d’organisation du temps de travail ainsi que les avenants aux contrats de travail correspondant par décision du 30 mars 2005.

    La direction de LogicaCMG interprétait honteusement cette décision pour appliquer « stricto-sensu » l’accord d’aménagement du temps de travail Syntec, sans consultation des représentants du personnel. Le Comité d’entreprise et les organisations syndicales CGT, CFTC, FO et CGC devaient à nouveau assigner en justice la direction de LogicaCMG. Le juge des référé désignait, dans sa décision du 7 décembre 2005, un médiateur avec mission « de rechercher et définir un accord entre les parties sur les modalités d’application de l’accord de branche Syntec du 22 juin 1999 et sur le régime des astreintes au sein de la société LogicaCMG ». Le juge ordonnait également la suspension de la mise en oeuvre des modifications des contrats de travail intervenues.

    Depuis de nombreux mois, la CGT LogicaCMG appelait la direction à la raison et demandait qu’une solution négociée soit trouvée.

    (Source : http://www.cgt-logica.com/spip.php?article235)

  • Akka sur le Net : « AKKA, la SSII boursière »

     

    Article du site "Derrière l'écran de la révolution sociale

    Poursuivons notre décryptage des SSII au moyen des documents de référence 2010, une mine d’informations pour comprendre l’évolution de ces sociétés. Akka y confirme sa dérive boursière et sa course folle à la rentabilité.

    Il faudrait être un économiste chevronné pour apprécier la prose du document de référence 2010 d’Akka Technologies. Actions, dividendes, trésorerie, cession ; le langage est normé. Il ne figure que très peu de chose sur la politique sociale concernant les salariés du groupe. Pourtant, c’est bien à eux que le clan Ricci doit ses succès économiques.

    Le clan Ricci

    Akka a effectivement été fondé par le patriarche des Ricci : Maurice. Sa famille détient 54,3% du capital du groupe et en tire de substantielles rémunérations. Le boss a touché 500K€ de rémunérations en 2010. Jean-Franck Ricci, administrateur, a engrangé 333K€ et Cécile Ricci, elle aussi administratrice, 147K€ à quoi il faut ajouter quatre voitures en avantage en nature. Ces joyeux drilles et leurs comparses dirigeants ont, en leur nom propre ou par le biais d’une kyrielle de filiales, cédé au total  712 915€ d’actions sur l’exercice  2010.

    Alors qu’ « au 31 décembre 2010, le chiffre d’affaires du Groupe AKKA Technologies augmente de 20,3% », nous explique le document, il est prévu de verser 7 582 513,40 € aux actionnaires. Dividendes et cession d’actions pour compléter de rondouillettes rémunérations, Akka a franchement pris le virage boursier au point que la presse se targue d’éloges : « Akka Technologies multiplie ses bénéfices par deux en 2010″, nous apprend Boursorama, « Akka double ses profits grâce à son positionnement haut de gamme », renchérit Daily Bourse, « Akka Technologies vise un doublement de taille via des acquisitions », conclu Fortuneo. Une petite revue de presse compilée par les salariés du groupe. Maurice Ricci mérite sans conteste son rang de 390ème fortune française en évolution de +27% entre 2009 et 2010 selon le magazine Challenges.

    Les salariés eux devront se contenter du moins disant social. Certains se sont même mis en grève pour pointer du doigt la politique du groupe : suppressions de jours de RTT pour les temps partiels, disparition de la participation et de l’intéressement. Depuis que les Ricci jouent en bourse, les avantages sociaux sont en net recul.

    Consanguinité sociale

    Les 5 710 salariés, toutes filiales confondues, se contenteront des valeurs du groupe : « respect, ambition, courage. Ces trois terminologies représentent l’ADN du Groupe », renchérit même la direction. Un ADN quelque peu consanguin au regard des-dites valeurs. Si Ricci s’entête à ne pas augmenter ses salariés, il souhaite les emmener dans le grand Monopoly boursier. « Plusieurs plans d’actions gratuites ont été mis en place sur les années 2005 à 2010 à destination de certains salariés du Groupe ». Des actions que le bienheureux devra conserver deux ans avant de les céder. Pire que les primes qui ne constituent pas de véritable salaire, ce système d’action gratuite reste d’un certain cynisme pour un groupe qui se gargarise d’une hausse de son turn-over à 14,4%. « Signe de la reprise d’activité », ose même le document.

    Ricci enfonce le clou de son bling-bling salarial en vantant son « Plan d’épargne entreprise » où « en 2010, l’abondement est de 300% pour les versements réalisés sur le FCPE AKKA Actionnariat ». En clair, celui qui met 100€ touchera 300€ de la part du groupe. Là encore on est loin du salaire sonnant et trébuchant tombant à la fois du mois. Une rente qui n’entre en plus pas dans la collectivisation des cotisations sociales nécessaire à notre système collectif.

    Qu’un groupe comme Akka Technologies accroît son activité, on ne peut que s’en féliciter. Qu’il y ait un partage des richesses aussi misérable, on ne peut que s’en étonner pour une multinationale vantant sa modernité.

    (Source : revolutionsociale.wordpress.com)

     

  • DEBRAYAGES A AKKA - JEUDI 23 JUIN 2011

    A AKKA IS, les sections FO et CGT appellent à un débrayage

    le JEUDI 23 JUIN de 11h00 à 12h00

    sur tous les sites.

    Rencontre possible avec les OS à Basso1 - 6 rue Roger Camboulives

  • JOURNEE UNITAIRE AKKA - débrayages le 23 JUIN 2011

    La Direction Générale d'AKKA a adressé une nouvelle communication à l'ensemble de ses salarié-e-s.

    Même si celle-ci constitue une nouvelle "maladresse" par une énième tentative de discréditer les actions des Organisations Syndicales du Groupe AKKA, nous apprenons toutefois que non seulement les Organisations Syndicales doivent demander l'ouverture de négociations pour l'établissement d'un accord d'intéressement (ce qui a été fait), mais elles doivent aussi convoquer la Direction Générale à une première réunion...

    En effet, si cette première réunion n'a pas eu lieu c'est à cause des méchants syndicats qui ne l'ont pas organisé dans les temps !

    Nous aurons tout entendu et lu... mais là, nous tenons une perle !

    Par contre, lorsqu'il s'agit d'ouvrir des négociations sur le temps de travail de nuit et du week-end en y ajoutant les astreintes, là, bizarement, la Direction ne se fait pas prier et retrouve sa faculté dans la planification de réunions avec 2 réunions en 2 mois, pour l'intéressement : 0 réunion en 6 mois !

    Télécharger la lettre de relance des Organisations Syndicales du 15 juin (suite au refus officiel de la Direction d'entreprendre des négociations pour l'exercice 2011) : lettre_OS_1506-2011.pdf

    Le partage des bénéfices n'est pas à l'ordre du jour, un point c'est tout !

    De peur d'un mouvement social, jamais la Direction ne l'affirmera et continuera à ballader les Organisations Syndicales avec des pseudo-engagements particulièrement clairs et poignant de sincérité tels que "nous avons la volonté qu'un accord d'intéressement soit signé avant fin juin 2011 pour une application dès 2012 sur l'exercice 2011", dixit la Direction Générale le 7 avril 2011, à Lyon-Vaise en présence de toutes les Organisations Syndicales. Et depuis .... silence. On laisse venir ... On gagne du temps ...

    Aujourd'hui, les faits parlent d'eux-mêmes.

    Aujourd'hui, ce sont toutes les Organisations Syndicales qui crient Haut et Fort leur mécontentement.

    Aujourd'hui, ce sont les salarié-e-s du Groupe qui sont dépités par autant d'injustice dans cette répartition des bénéfices à sens unique vers les actionnaires, toujours bénéficiaires même en temps de "crise" ... où se trouve le risque ? où se trouve le fruit du travail ? le rapport en devient ridicule et pourtant la Direction s'entête à ne pas investir pour ses salarié-e-s.

    A AKKA IS, les sections FO et CGT appellent à un débrayage

    le JEUDI 23 JUIN de 11h00 à 12h00

    sur tous les sites.

    Les Débrayages auront lieu sur tous les sites du Groupe, au niveau de toutes les filiales et risquent de se multiplier.

    Profitons de ce moment de mobilisation pour se rencontrer et échanger, vos témoignages nous confortent dans nos actions.

    Désolé pour cet appel de dernière minute, qui risque d'en dissuader plus d'un(e), mais l'actualité, les communications de la Direction et l'obtention d'une position commune de toutes les Organisations Syndicales du Groupe, nous obligent à des opérations de dernière minute !

     

  • JOURNEE UNITAIRE AKKA - Communication des Organisations Syndicales du Groupe AKKA

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    Télécharger la lettre : LETTRE_OUVERTE_21062011.pdf

  • Les conflits salariaux repartent de plus belle

    Loin d’apaiser les revendications salariales, la prime liée aux dividendes semble les attiser. La tendance est à comparer, d’un côté le bénéfice par action distribué, de l’autre les augmentations proposées.

    Ou à faire le lien entre les améliorations octroyées aux dirigeants et les offres faites au salarié lambda.  Chez l’ascensoriste Otis France (5 500 salariés), le délégué CFDT Franck Pfister fait ses calculs : « 300M€ de dividendes versés aux actionnaires pour 2010, contre une indécente cure d’austérité pour les salariés. » En réalité, la proposition unilatérale de la direction est comprise entre 1,2 % et 2,4 % à compter du 1er juin. Insuffisant, estiment d’une seule voix la CFDT, la CFTC et FO, qui ont appelé à la grève à compter du 27 mai.

    Une arme redoutable dans ce secteur d’activité, si d’aventure le mouvement fait recette auprès des techniciens qui représentent au moins 50 % des effectifs. Côté salariés, on compte sur l’effet dévastateur que produiraient des ascenseurs bloqués un peu partout en France pour exiger un coup de pouce de 5 %, ou de 100 € minimum par tête. La direction, elle, campe sur sa position.  Même si le principal négociateur, Pierre Hardouin, directeur de l’activité service, se dit prêt à faire des aménagements. 

    Les syndicats d’IBM, de la CGT à la CGC, qui appelaient à des débrayages le 26 mai, tiennent le même raisonnement face à leur PDG, Alain Bénichou : des profits records pour la compagnie et ses actionnaires, mais des améliorations symboliques pour les 10 200 collaborateurs français. « Certains salariés, malgré près de 20 ans d’ancienneté, sont encore payés entre 1 500 € et 1 700 € net. Beaucoup de cadres touchent un salaire mensuel de base inférieur au douzième de la rémunération annuelle garantie par la convention nationale des ingénieurs et cadres de la métallurgie », expose le représentant CGC.

    Pas question de se contenter d’une pichenette de 1,41 % que propose la direction et dont la moitié du personnel serait exclue. Les IBMers placent la barre à 3 % avec un minimum de 150 €. D’autant plus que la masse salariale s’érode : plus de 10M€ en 2004, contre 8,9M€ aujourd’hui.

    Ces tensions revendicatives ont déjà contraint plusieurs DRH à rouvrir des négociations initialement closes. À l’image de Jacques Guillot chez Carrefour Market. Le dossier des NAO était supposé refermé, après que l’enseigne a proposé 1 % de mieux à compter de mars 2011 auquel devait s’ajouter 1 % à partir d’octobre. Les discussions ont repris et vont se prolonger jusqu’au 9 juin. La pression pèse également sur les entreprises qui n’ont pas encore achevé leurs négociations. Cas de Nexter dont le DRH, Jean-Christophe Benetti, recevait les syndicats le 27 mai pour une ultime séance. Ses interlocuteurs réclament un effort équivalent à 2,5 % de la masse salariale.

    (Source : wk-ce.fr)

  • Le Comité d’Entreprise d’AKKA Informatique et Systèmes alerte les actionnaires d’AKKA Technologies

    Lors de l’Assemblée Générale des actionnaires d’AKKA Technologies, le mardi 24 mai, à laquelle n'a pas assisté le PDG d’AKKA Technologies, principal actionnaire…, le Comité d’Entreprise d'AKKA Informatique et Systèmes a adressé les observations suivantes  sur le projet de rapport de gestion qui lui a été transmis le 28 avril dernier :

    "Le Comité d'Entreprise souhaite attirer l'attention du conseil d'administration sur les points suivants :

    1)  Le résultat courant avant impôts de l’entreprise atteint, en 2010, 7,4 M€ pour 5,1 M€ en 2009, soit une progression de 46 %. Ce résultat représente 8,4 % du chiffre d’affaires, au lieu de 6,2 % en 2009.

    2) Il est proposé à l’Assemblée générale de verser 5,5 M€ de dividendes, pour la seconde année consécutive, soit plus que les fonds propres engagés par l’actionnaire dans AKKA IetS (3,65 M€).

    3)  Le résultat du Groupe a doublé par rapport à 2009,

    Dans le même temps :

    - la part accordée aux salaires a baissé de 1 % pour un effectif en légère augmentation

    - la participation versée aux salariés dans le cadre de l'accord Groupe n'a pratiquement pas augmenté (probablement en raison de la politique d’optimisation fiscale d’AKKA Technologies).

    Ces chiffres montrent clairement le choix de l'entreprise de ne pas associer les salariés à l’augmentation de la productivité et de la rentabilité de l’entreprise.

    Le CE attire votre attention sur le fait que ce choix explique dès à présent une baisse des motivations, une fuite des compétences rares et donc un affaiblissement des moyens de production qui permettent à ce jour l'atteinte des résultats exposés.

    Le comité d’entreprise demande à la direction et aux actionnaires de mettre en place une politique salariale qui compense le déséquilibre criant entre, d'une part, les retours consentis aux investissements financiers et, d'autre part, le retour sur l'investissement de chaque salarié dans les résultats de l'entreprise."