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Actualités - Page 18

  • Communiqué de presse - intersyndicale Freescale Toulouse

    Toulouse, Montreuil, le 6 octobre 2011

    Déclaration

    de la Fédération des Travailleurs de la Métallurgie CGT

    du Comité Régional CGT Midi-Pyrénées

    de l’Union Départementale CGT de Haute-Garonne

    de l’intersyndicale CGT / CFTC Freescale

    FREESCALE TOULOUSE :

    L’USINE DE FABRICATION PEUT ET DOIT VIVRE !

    En avril 2009, FREESCALE annonçait plus de 1000 licenciements à Toulouse, dont 821 pour l’unité de fabrication qui devait fermer ses portes fin 2011.

    Ce vendredi 7 octobre se tiendra, sous l’égide de la DIRECCTE et en présence des représentants de l’Etat et des collectivités territoriales concernées, la 3e commission de suivi de la convention de revitalisation FREESCALE. Mais de quoi parle-t-on aujourd’hui ?

    De mois en mois, la date de fermeture annoncée par la direction de FREESCALE se décale. Tant mieux ! Mais sans perspective, la même menace pèse toujours sur des salariés que l’on maintient dans l’inquiétude depuis plus de 2 ans.

    De mois en mois, la direction de FREESCALE fait état de démarches pour trouver un repreneur. Réunion après réunion, le message est le même : on ne peut rien dire.

    Aujourd’hui, 2 ans et demi après, 236 salariés de la branche téléphonie (CPG) ont été licenciés. Mais l’usine de fabrication tourne toujours, plus productive que jamais.

    Les cadences ne fléchissent pas, et depuis 2 ans, le recours aux intérimaires est massif. Ils étaient 585 sur le site en juin dernier !

    L’entreprise continue de dégager des bénéfices, avec une réserve de liquidité de plus d’un milliard de $.

    Cela suffit !

    Le projet de fermeture est une absurdité industrielle et économique. Cette usine est viable et le prouve tous les jours. Il est inacceptable de laisser rayer ainsi de la carte la fabrication de semi-conducteurs à Toulouse pour les seuls intérêts financiers du groupe FREESCALE. Il est inacceptable de laisser vivre des salariés si longtemps dans une telle souffrance.

    La CGT demande l’arrêt immédiat de la fermeture injustifiée de l’unité de fabrication FREESCALE et l’embauche ferme de tous les intérimaires en contrat sur le site.

    Non à la destruction des emplois ! Non à la fermeture !

    Nous vous invitons à participer à la conférence de presse organisée le

    JEUDI 13 OCTOBRE 2011 à 11H00

    Devant Freescale, 134 avenue du Général Eisenhower à Toulouse

    Contacts :

    CGT Freescale : cgtfreescale@free.fr / 06 25 70 38 70 / 06 30 00 20 25

    CFTC Freescale : cftc.freescale@free.fr

    FTM CGT Midi-Pyrénées : xavier.petrachi.dsc@free.fr / 06 87 30 54 51

    Télécharger le communiqué : CommuniquePresseFreescale_6oct2011.pdf

  • AKKA - Négociations syndicales - « Prime de partage des profits »

    La CGT, sur la base de l'augmentation des dividendes versés en 2010 (3,65 millions d'euros) et des dividendes versés en 2011 (7,58 millions d'euros), estime que la prime de partage des profits doit être de 1000 euros. Elle est justifiée par les bons résultats du groupe en 2010 et 2011 et qui lui permettent de se démarquer sur le marché.

    Elle pourra être répartie de façon uniforme à tous les salariés justifiant d'au moins 3 mois de présence dans le groupe en 2011 au jour de signature de l'accord.

    Cette prime de partage des profits ne fait pas obstacle à la mise en place d'un accord d'intéressement pour 2012 (dont ne pourront d'ailleurs bénéficier les salariés qu'en 2013) ni à la nécessaire et indispensable revalorisation des salaires, objet des NAO.

    La CGT rappelle qu'elle demande également l'intégration d'EKIS et d'AKKA I&S dans l'accord de participation groupe et à terme celle d'AEROCONSEIL.

     

    CGT Groupe AKKA Technologies

     

    Télécharger le Tract CGT - 20111003-CGT-AKKA-prime-de-partage-des-profits.pdf

  • Le petit jeu de la Bourse ... un désastre pour les salarié-e-s

    Alors que les salarié-e-s d'AKKA sont obligé-e-s de quémander un intéressement aux bénéfices supprimé depuis 3 ans et des augmentations de salaires dignes des dividendes reversées aux actionnaires pendant que d'autres, dépité-e-s, ont décidés de jeter l'éponge pour rejoindre la concurrence, histoire de revaloriser leur salaire de base lors de l'embauche, AKKA continue son petit "jeu de Monopoly" dont le principe consiste à se développer et à  s'enrichir par des opérations d'achats/ventes sans avoir besoin de se préoccuper des salarié-e-s.

    Malheureusement, la Bourse n'évalue pas la grandeur d'un groupe  par sa gestion Humaine mais uniquement par sa communication et sa gestion financière.

    Que pensent les salarié-e-s de ce rachat ? Les commentaires de cette page sont ouverts ...

     

    Akka Technologies rachète Aeroconseil 

    En plein été, le groupe européen Akka Technologies a bouclé une offre de rachat sur le Toulousain Aeroconseil. Installée à Blagnac, la PME emploie 1 235 salariés.

    C'est au cours de l'été que les négociations entre la société toulousaine d'ingénierie Aeroconseil basée à Blagnac et le groupe européen Akka Technologies se sont accélérées. Après une courte période de négociations exclusives, un protocole d'accord portant sur le rachat de 100 % du capital d'Aeroconseil a été finalisé. Aeroconseil est un des derniers grands indépendants de l'ingénierie aéronautique à Toulouse.

    Fondé par Max Fischl, ancienne légende d'Airbus ayant fait décoller le premier A300 en 1972, Aeroconseil s'est positionné sur deux métiers : l'ingénierie aéronautique (activité de bureau d'études) et les services au transport aérien. La société toulousaine emploie aujourd'hui 1 235 salariés essentiellement en France, en Espagne, en Allemagne et au Royaume-Uni. Mais ces dernières années Aeroconseil s'est fortement développé à l'international en ouvrant une présence aux Pays-Bas près d'Amsterdam ainsi qu'une offre offshore en Inde via Aeroconseil India.

    La PME a réalisé en 2010 un chiffre d'affaires de 105,2 M€ (125 M€ attendus en 2011) et dégage une forte rentabilité de 7 %. L'intégralité du groupe toulousain est rachetée alors que jusqu'à présent Akka Technologies, qui est cotée à la Bourse de Paris se concentrait sur les métiers de l'ingénierie. L'activité de services aux compagnies aériennes (modification d'avions, conseil en opération des vols…) vient donc enrichir le savoir-faire d'Akka Technologies qui prévoit de doubler de taille à moyen terme.

    Aeroconseil est la seconde société toulousaine que s'offre le groupe Akka Technologies. En 2006, la SSII Silogic, fondée par Pierre Requier avait déjà été rachetée par Akka. Avant le rachat d'Aeroconseil, Akka Technologies employait 1 400 salariés à Toulouse autour de trois pôles : informatique et systèmes, ingénierie mécanique et ingénierie documentaire. Ce dernier secteur est une compétence forte d'Aeroconseil qui en a fait depuis longtemps une de ses spécialités.

    En pleine croissance, Akka a lancé le recrutement de 260 personnes à Toulouse en 2011 essentiellement pour ses clients aéronautiques (Airbus notamment) et spatiaux (CNES, Astrium). Akka Technologies souhaite regrouper d'ici 2013 ses huit pôles actuellement répartis sur l'agglomération en un ou deux sites auquel vient désormais de s'ajouter Aeroconseil près de l'aéroport.

    (Source : La Dépêche.fr)

  • La Direction d’AKKA persiste et signe : les salarié-e-s toulousains reçoivent en pleine période estivale un avenant à leur contrat de travail …. Bonnes Vacances !

    Pour celles et ceux qui veulent partir en vacances sereinement dans la minute, voici la version courte :

    1.- je télécharge (MODELE_LETTRE_REFUS_AVENANT.doc), je complète, j'imprime et j'envoie avec A/R au siège lyonnais du Groupe AKKA à l'attention de la DRH AKKA IS.

    2.- je pars tranquille en congés !

    Pour celles et ceux qui ont encore quelques minutes avant leurs congés, voici la version longue :

    "J’accepte ou  je refuse … de me faire enfler ?!?"

    Malgré de nombreux échanges et coups de gueule (mobilisations, grèves, débrayages, etc.), la  Direction d’AKKA persiste dans sa politique incompréhensible qui tend à  dégoûter les salarié-e-s de leur entreprise.

    A partir du 24 juin, les salarié-e-s toulousains d’AKKA IS ont eu la bonne surprise de recevoir un avenant à leur contrat de travail, leur informant de leur passage à la modalité 1 SYNTEC aussi bien les non cadres que les cadres en catégorie 2 (accord d'entreprise 2008).

    Toutefois, la  Direction fait « cadeau » d’un … délai de réflexion d’un mois aux salarié-e-s pour bien réfléchir si oui ou non ils/elles acceptent d’offrir à AKKA 7 jours de RTT pour les non-cadres et  5 jours pour les cadres, mais  en contrepartie, les salarié-e-s ne travailleront plus que 36h au lieu de 37h !

    Ca nous fait une belle jambe quand on sait qu’on pointe par tranche de 0,25 jour et non en heure et encore moins en minutes (passage de 37 à 36h = 12 minutes de moins par jour).

    Si tous les salarié-e-s en mission hors forfait  pour un client font 12 minutes de moins par jour, les clients seront-ils informés que la facture sera plus allégée ? à moins que la facture reste identique et que AKKA touche autant de ses clients tout en baissant la  masse salariale… Chapeau bas ! Sans compter les jours de RTT  supprimés sans aucuns dédommagements ! 

    Mais où vont donc toutes ces petites économies ? Dans les  salaires ? Non. Dans l’intéressement ? Non plus, la Direction Générale ballade les représentants syndicaux, bref ça n’existe pas à AKKA ! Mais où vont alors toutes ces économies ? Peut-être une réponse en cliquant ICI… ou ICI ou encore ICI....

    Si vous trouvez des liens vers des médias parlant d'une politique salariale équitable et respectueuse de la main d'oeuvre au sein d'AKKA, merci de nous en informer !

    Un mois de délai ... c'est beaucoup trop !!!

    Un mois de délai ! Mais 5 minutes suffisent pour refuser une telle arnaque, juste le temps de trouver un stylo qui marche après avoir téléchargé le modèle de lettre de refus ci-après transmis par l'avocat du CE (Cabinet DENJEAN à Toulouse) : MODELE_LETTRE_REFUS_AVENANT.doc

    Difficultés économiques ? Tiens donc ! Pas d'inquiétude, la Direction est sereine ... 

    De plus, la Direction s’appuie dans ses avenants sur les dispositions de l’article L1222-6 du code du travail qui dispose : « Lorsque l'employeur envisage la modification d'un élément essentiel du contrat de travail pour l'un des motifs économiques énoncés à l'Article L1233 3, il en fait la proposition au salarié par lettre recommandée avec avis de réception.  La lettre de notification informe le salarié qu'il dispose d'un mois à compter de sa réception pour faire connaître son refus. A défaut de réponse dans le délai d'un mois, le salarié est réputé avoir accepté la modification proposée».

    Alors que la Direction s’évertue depuis des mois à assurer aux membres du  Comité d’Entreprise qu’il n’y a aucun problème de « business », que tout va bien dans le meilleur des mondes (tout va bien ? peut être pour une direction qui ne côtoit pas les salarié-e-s, en effet !), cette  même direction s’appuie sur un article faisant référence à des motifs économiques pour faire prévaloir un changement au contrat de travail !

    Mais quelles sont donc ces difficultés économiques justifiant l’envoi des avenants à  tous les salarié-e-s toulousains qui, pour la plupart, sont sur le  départ en congés ?

    Enfin, la cerise sur le gâteau … la Direction d’AKKA IS s’est toujours refusée de faire une information/consultation du CE, malgré les multiples avertissements des élus (le dernier datant de la  réunion ordinaire du CE du 27 avril avec le  vote d’une motion pour assigner en justice AKKA pour délit d’entrave si la Direction ne procède pas à cette information/consultation.

    Nous y sommes.

    Le respect des salarié-e-s passera par le respect des instances représentatives du personnel et pour cela, le tribunal reste malheureusement la seule alternative !

    Pour information ci-dessous, même situation à  LOGICA en 2005 … et nous espérons, même punition : non seulement l’opération « avenants » a été suspendue, mais la  Direction s’est vue contrainte de revenir à la table des négociations !! Dommage ….  6 ans après, AKKA emploie non pas les mêmes armes mais les mêmes … boomerangs !

      

    Aménagement du temps de travail : un accord collectif pour les salariés LogicaCMG

    jeudi 27 avril 2006

    Le comité d’entreprise en séance extraordinaire a rendu un avis le 24 avril 2006 sur le projet d’accord d’aménagement du temps de travail issu de la médiation mise en place par décision du Juge des référés du 7 décembre 2005.

     

    Historique

    Après l’échec des négociations en février 2005, la direction de LogicaCMG mettait en place unilatéralement un règlement interne d’aménagement et d’organisation du temps de travail.

    Le Comité d’entreprise, appuyé par la CGT, la CFTC, FO et la CGC avait été contraint de faire valoir le droit des salariés par l’intermédiaire de la justice. Justice qui a suspendu le règlement interne d’aménagement et d’organisation du temps de travail ainsi que les avenants aux contrats de travail correspondant par décision du 30 mars 2005.

    La direction de LogicaCMG interprétait honteusement cette décision pour appliquer « stricto-sensu » l’accord d’aménagement du temps de travail Syntec, sans consultation des représentants du personnel. Le Comité d’entreprise et les organisations syndicales CGT, CFTC, FO et CGC devaient à nouveau assigner en justice la direction de LogicaCMG. Le juge des référé désignait, dans sa décision du 7 décembre 2005, un médiateur avec mission « de rechercher et définir un accord entre les parties sur les modalités d’application de l’accord de branche Syntec du 22 juin 1999 et sur le régime des astreintes au sein de la société LogicaCMG ». Le juge ordonnait également la suspension de la mise en oeuvre des modifications des contrats de travail intervenues.

    Depuis de nombreux mois, la CGT LogicaCMG appelait la direction à la raison et demandait qu’une solution négociée soit trouvée.

    (Source : http://www.cgt-logica.com/spip.php?article235)

  • Akka sur le Net : « AKKA, la SSII boursière »

     

    Article du site "Derrière l'écran de la révolution sociale

    Poursuivons notre décryptage des SSII au moyen des documents de référence 2010, une mine d’informations pour comprendre l’évolution de ces sociétés. Akka y confirme sa dérive boursière et sa course folle à la rentabilité.

    Il faudrait être un économiste chevronné pour apprécier la prose du document de référence 2010 d’Akka Technologies. Actions, dividendes, trésorerie, cession ; le langage est normé. Il ne figure que très peu de chose sur la politique sociale concernant les salariés du groupe. Pourtant, c’est bien à eux que le clan Ricci doit ses succès économiques.

    Le clan Ricci

    Akka a effectivement été fondé par le patriarche des Ricci : Maurice. Sa famille détient 54,3% du capital du groupe et en tire de substantielles rémunérations. Le boss a touché 500K€ de rémunérations en 2010. Jean-Franck Ricci, administrateur, a engrangé 333K€ et Cécile Ricci, elle aussi administratrice, 147K€ à quoi il faut ajouter quatre voitures en avantage en nature. Ces joyeux drilles et leurs comparses dirigeants ont, en leur nom propre ou par le biais d’une kyrielle de filiales, cédé au total  712 915€ d’actions sur l’exercice  2010.

    Alors qu’ « au 31 décembre 2010, le chiffre d’affaires du Groupe AKKA Technologies augmente de 20,3% », nous explique le document, il est prévu de verser 7 582 513,40 € aux actionnaires. Dividendes et cession d’actions pour compléter de rondouillettes rémunérations, Akka a franchement pris le virage boursier au point que la presse se targue d’éloges : « Akka Technologies multiplie ses bénéfices par deux en 2010″, nous apprend Boursorama, « Akka double ses profits grâce à son positionnement haut de gamme », renchérit Daily Bourse, « Akka Technologies vise un doublement de taille via des acquisitions », conclu Fortuneo. Une petite revue de presse compilée par les salariés du groupe. Maurice Ricci mérite sans conteste son rang de 390ème fortune française en évolution de +27% entre 2009 et 2010 selon le magazine Challenges.

    Les salariés eux devront se contenter du moins disant social. Certains se sont même mis en grève pour pointer du doigt la politique du groupe : suppressions de jours de RTT pour les temps partiels, disparition de la participation et de l’intéressement. Depuis que les Ricci jouent en bourse, les avantages sociaux sont en net recul.

    Consanguinité sociale

    Les 5 710 salariés, toutes filiales confondues, se contenteront des valeurs du groupe : « respect, ambition, courage. Ces trois terminologies représentent l’ADN du Groupe », renchérit même la direction. Un ADN quelque peu consanguin au regard des-dites valeurs. Si Ricci s’entête à ne pas augmenter ses salariés, il souhaite les emmener dans le grand Monopoly boursier. « Plusieurs plans d’actions gratuites ont été mis en place sur les années 2005 à 2010 à destination de certains salariés du Groupe ». Des actions que le bienheureux devra conserver deux ans avant de les céder. Pire que les primes qui ne constituent pas de véritable salaire, ce système d’action gratuite reste d’un certain cynisme pour un groupe qui se gargarise d’une hausse de son turn-over à 14,4%. « Signe de la reprise d’activité », ose même le document.

    Ricci enfonce le clou de son bling-bling salarial en vantant son « Plan d’épargne entreprise » où « en 2010, l’abondement est de 300% pour les versements réalisés sur le FCPE AKKA Actionnariat ». En clair, celui qui met 100€ touchera 300€ de la part du groupe. Là encore on est loin du salaire sonnant et trébuchant tombant à la fois du mois. Une rente qui n’entre en plus pas dans la collectivisation des cotisations sociales nécessaire à notre système collectif.

    Qu’un groupe comme Akka Technologies accroît son activité, on ne peut que s’en féliciter. Qu’il y ait un partage des richesses aussi misérable, on ne peut que s’en étonner pour une multinationale vantant sa modernité.

    (Source : revolutionsociale.wordpress.com)

     

  • DEBRAYAGES A AKKA - JEUDI 23 JUIN 2011

    A AKKA IS, les sections FO et CGT appellent à un débrayage

    le JEUDI 23 JUIN de 11h00 à 12h00

    sur tous les sites.

    Rencontre possible avec les OS à Basso1 - 6 rue Roger Camboulives

  • JOURNEE UNITAIRE AKKA - débrayages le 23 JUIN 2011

    La Direction Générale d'AKKA a adressé une nouvelle communication à l'ensemble de ses salarié-e-s.

    Même si celle-ci constitue une nouvelle "maladresse" par une énième tentative de discréditer les actions des Organisations Syndicales du Groupe AKKA, nous apprenons toutefois que non seulement les Organisations Syndicales doivent demander l'ouverture de négociations pour l'établissement d'un accord d'intéressement (ce qui a été fait), mais elles doivent aussi convoquer la Direction Générale à une première réunion...

    En effet, si cette première réunion n'a pas eu lieu c'est à cause des méchants syndicats qui ne l'ont pas organisé dans les temps !

    Nous aurons tout entendu et lu... mais là, nous tenons une perle !

    Par contre, lorsqu'il s'agit d'ouvrir des négociations sur le temps de travail de nuit et du week-end en y ajoutant les astreintes, là, bizarement, la Direction ne se fait pas prier et retrouve sa faculté dans la planification de réunions avec 2 réunions en 2 mois, pour l'intéressement : 0 réunion en 6 mois !

    Télécharger la lettre de relance des Organisations Syndicales du 15 juin (suite au refus officiel de la Direction d'entreprendre des négociations pour l'exercice 2011) : lettre_OS_1506-2011.pdf

    Le partage des bénéfices n'est pas à l'ordre du jour, un point c'est tout !

    De peur d'un mouvement social, jamais la Direction ne l'affirmera et continuera à ballader les Organisations Syndicales avec des pseudo-engagements particulièrement clairs et poignant de sincérité tels que "nous avons la volonté qu'un accord d'intéressement soit signé avant fin juin 2011 pour une application dès 2012 sur l'exercice 2011", dixit la Direction Générale le 7 avril 2011, à Lyon-Vaise en présence de toutes les Organisations Syndicales. Et depuis .... silence. On laisse venir ... On gagne du temps ...

    Aujourd'hui, les faits parlent d'eux-mêmes.

    Aujourd'hui, ce sont toutes les Organisations Syndicales qui crient Haut et Fort leur mécontentement.

    Aujourd'hui, ce sont les salarié-e-s du Groupe qui sont dépités par autant d'injustice dans cette répartition des bénéfices à sens unique vers les actionnaires, toujours bénéficiaires même en temps de "crise" ... où se trouve le risque ? où se trouve le fruit du travail ? le rapport en devient ridicule et pourtant la Direction s'entête à ne pas investir pour ses salarié-e-s.

    A AKKA IS, les sections FO et CGT appellent à un débrayage

    le JEUDI 23 JUIN de 11h00 à 12h00

    sur tous les sites.

    Les Débrayages auront lieu sur tous les sites du Groupe, au niveau de toutes les filiales et risquent de se multiplier.

    Profitons de ce moment de mobilisation pour se rencontrer et échanger, vos témoignages nous confortent dans nos actions.

    Désolé pour cet appel de dernière minute, qui risque d'en dissuader plus d'un(e), mais l'actualité, les communications de la Direction et l'obtention d'une position commune de toutes les Organisations Syndicales du Groupe, nous obligent à des opérations de dernière minute !

     

  • JOURNEE UNITAIRE AKKA - Communication des Organisations Syndicales du Groupe AKKA

    20110621_LETTRE_OUVERTE_21062011-Image1.jpg

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    Télécharger la lettre : LETTRE_OUVERTE_21062011.pdf

  • Les conflits salariaux repartent de plus belle

    Loin d’apaiser les revendications salariales, la prime liée aux dividendes semble les attiser. La tendance est à comparer, d’un côté le bénéfice par action distribué, de l’autre les augmentations proposées.

    Ou à faire le lien entre les améliorations octroyées aux dirigeants et les offres faites au salarié lambda.  Chez l’ascensoriste Otis France (5 500 salariés), le délégué CFDT Franck Pfister fait ses calculs : « 300M€ de dividendes versés aux actionnaires pour 2010, contre une indécente cure d’austérité pour les salariés. » En réalité, la proposition unilatérale de la direction est comprise entre 1,2 % et 2,4 % à compter du 1er juin. Insuffisant, estiment d’une seule voix la CFDT, la CFTC et FO, qui ont appelé à la grève à compter du 27 mai.

    Une arme redoutable dans ce secteur d’activité, si d’aventure le mouvement fait recette auprès des techniciens qui représentent au moins 50 % des effectifs. Côté salariés, on compte sur l’effet dévastateur que produiraient des ascenseurs bloqués un peu partout en France pour exiger un coup de pouce de 5 %, ou de 100 € minimum par tête. La direction, elle, campe sur sa position.  Même si le principal négociateur, Pierre Hardouin, directeur de l’activité service, se dit prêt à faire des aménagements. 

    Les syndicats d’IBM, de la CGT à la CGC, qui appelaient à des débrayages le 26 mai, tiennent le même raisonnement face à leur PDG, Alain Bénichou : des profits records pour la compagnie et ses actionnaires, mais des améliorations symboliques pour les 10 200 collaborateurs français. « Certains salariés, malgré près de 20 ans d’ancienneté, sont encore payés entre 1 500 € et 1 700 € net. Beaucoup de cadres touchent un salaire mensuel de base inférieur au douzième de la rémunération annuelle garantie par la convention nationale des ingénieurs et cadres de la métallurgie », expose le représentant CGC.

    Pas question de se contenter d’une pichenette de 1,41 % que propose la direction et dont la moitié du personnel serait exclue. Les IBMers placent la barre à 3 % avec un minimum de 150 €. D’autant plus que la masse salariale s’érode : plus de 10M€ en 2004, contre 8,9M€ aujourd’hui.

    Ces tensions revendicatives ont déjà contraint plusieurs DRH à rouvrir des négociations initialement closes. À l’image de Jacques Guillot chez Carrefour Market. Le dossier des NAO était supposé refermé, après que l’enseigne a proposé 1 % de mieux à compter de mars 2011 auquel devait s’ajouter 1 % à partir d’octobre. Les discussions ont repris et vont se prolonger jusqu’au 9 juin. La pression pèse également sur les entreprises qui n’ont pas encore achevé leurs négociations. Cas de Nexter dont le DRH, Jean-Christophe Benetti, recevait les syndicats le 27 mai pour une ultime séance. Ses interlocuteurs réclament un effort équivalent à 2,5 % de la masse salariale.

    (Source : wk-ce.fr)

  • Le Comité d’Entreprise d’AKKA Informatique et Systèmes alerte les actionnaires d’AKKA Technologies

    Lors de l’Assemblée Générale des actionnaires d’AKKA Technologies, le mardi 24 mai, à laquelle n'a pas assisté le PDG d’AKKA Technologies, principal actionnaire…, le Comité d’Entreprise d'AKKA Informatique et Systèmes a adressé les observations suivantes  sur le projet de rapport de gestion qui lui a été transmis le 28 avril dernier :

    "Le Comité d'Entreprise souhaite attirer l'attention du conseil d'administration sur les points suivants :

    1)  Le résultat courant avant impôts de l’entreprise atteint, en 2010, 7,4 M€ pour 5,1 M€ en 2009, soit une progression de 46 %. Ce résultat représente 8,4 % du chiffre d’affaires, au lieu de 6,2 % en 2009.

    2) Il est proposé à l’Assemblée générale de verser 5,5 M€ de dividendes, pour la seconde année consécutive, soit plus que les fonds propres engagés par l’actionnaire dans AKKA IetS (3,65 M€).

    3)  Le résultat du Groupe a doublé par rapport à 2009,

    Dans le même temps :

    - la part accordée aux salaires a baissé de 1 % pour un effectif en légère augmentation

    - la participation versée aux salariés dans le cadre de l'accord Groupe n'a pratiquement pas augmenté (probablement en raison de la politique d’optimisation fiscale d’AKKA Technologies).

    Ces chiffres montrent clairement le choix de l'entreprise de ne pas associer les salariés à l’augmentation de la productivité et de la rentabilité de l’entreprise.

    Le CE attire votre attention sur le fait que ce choix explique dès à présent une baisse des motivations, une fuite des compétences rares et donc un affaiblissement des moyens de production qui permettent à ce jour l'atteinte des résultats exposés.

    Le comité d’entreprise demande à la direction et aux actionnaires de mettre en place une politique salariale qui compense le déséquilibre criant entre, d'une part, les retours consentis aux investissements financiers et, d'autre part, le retour sur l'investissement de chaque salarié dans les résultats de l'entreprise."

  • Le 31 mai, Mobilisation Public/Privé pour nos salaires ! La CGT AKKA IS y sera !

    A l’appel des UD CGT et CFDT, de la FSU et Solidaires

    Le 31 mai, Mobilisation Public/Privé pour nos salaires !

    Manifestation à 10h30

    Place du Capitole

    Rassemblement à la Préfecture à partir de midi 

    (Pique nique, stands, prise de parole)

     

    Ensemble nos organisations condamnent la politique d’austérité salariale menée par N. Sarkozy, son gouvernement et le patronat à l’égard de tou-te-s les salarié-e-s. Cette politique aggrave un contexte marqué par les suppressions d’emplois, la dégradation des conditions de travail et les effets d'une crise dont les salarié-e-s ne sont nullement responsables.

     

    Partout, on peut constater l’impact de la hausse des prix sur nos porte-monnaie et les fins de mois débutent de plus en plus tôt !

    Cela n’est pas tolérable et il y a une véritable urgence à voir les salarié-e-s récupérer leur du dans le partage de la richesse produite. Devant l’explosion des rémunérations exorbitantes de certains patrons ou bien de la rémunération des actionnaires, nous demandons la justice avec de réelles et conséquentes augmentations de salaire pour tous et toutes !

     

     

    Dans le Privé, les luttes locales se multiplient dans le cadre des NAO pour obtenir de véritables augmentations quand le patronat ne veut distribuer que des miettes ! Nous dénonçons les propositions gouvernementales pour régler ces questions ou problèmes avec la création d’une pseudo prime que peu de salarié-e-s toucheront. Nous demandons aux pouvoirs publics d’exiger du patronat une réelle prise en compte des aspirations du monde du travail. Nous exigeons une augmentation significative du SMIC au 1er juillet.

     

    Dans le Public, pour la deuxième année consécutive cela va être le gel du point d’indice alors que depuis dix ans la baisse du pouvoir d'achat est de 10%. Localement l’indemnité de résidence, inexistante dans l’agglomération Toulousaine, reste une exigence majeure pour nos organisations.

    Dans le même temps, l’ensemble des secteurs publics est attaqué avec une dégradation de l’exercice lui-même des missions au service des populations : suppressions de classes dans l'éducation nationale alors que les effectifs augmentent ; suppressions de services de proximité (par ex : tribunaux, cram, trésoreries,….) ; dégradation des conditions de travail ; effets de la RGPP ; … Des préavis de grève ont été déposés au niveau national pour cette journée.

     

     

     

    Nos organisations appellent les salarié-e-s de Haute Garonne à discuter de ces questions et à se mobiliser fortement le 31 mai !

     

     

     

    Tous et Toutes dans l’action !

     

     

    Ceux qui ne souhaitent pas se mettre en grève peuvent tout de même nous rejoindre devant la Préfecture à 12h pour un pique-nique revendicatif (amenez vos sandwichs, nous partagerons le verre de l’amitié).

     

    Télécharger le tract : Tract31mai.pdf

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    Grève et manifestations pour les salaires

    Réunies jeudi 5 mai, les huit organisations syndicales de la fonction publique ont lancé un appel commun à la mobilisation le 31 mai, sur les salaires des fonctionnaires, suite au gel du point d'indice en 2012 pour la deuxième année consécutive.

    Les organisations syndicales (CFDT - CFTC - CGC - CGT - FO - FSU - SOLIDAIRES - UNSA), réunies ce jour, condamnent la politique d'austérité salariale menée par le gouvernement à l'égard des agents publics. Celle-ci aggrave encore un contexte marqué par les suppressions d'emplois et la dégradation des conditions de travail.

    Elles dénoncent l'absence de véritables négociations salariales qui auraient dû permettre a minima le maintien du pouvoir d'achat des agents publics pour 2011 et 2012.

    Elles contestent le discours du gouvernement consistant à laisser croire que la Fonction publique connaît de véritables hausses de pouvoir d'achat.

    Elles rappellent que le contentieux salarial, qui s'accumule depuis presque 10 ans, constitue pour les fonctionnaires une perte de largement plus de 10 % de rémunération. Elles continuent à demander la mise en œuvre rapide de mesures de rattrapage.

    Les organisations signataires réaffirment fortement leur attachement au point d'indice, élément central et prioritaire en matière salariale dans la Fonction publique.

    En effet, seule la progression du point d'indice permet véritablement de compenser l'inflation et d'assurer une réelle augmentation des salaires, pour tous les fonctionnaires et agents contractuels. C'est pourquoi les organisations syndicales exigent une augmentation immédiate et conséquente du point d'indice, suivie de l'ouverture d'une véritable négociation sur :

    • Les mesures de rattrapage ;
    • Une revalorisation des grilles indiciaires ;
    • Une véritable politique salariale dans la Fonction publique.

    Pour ce faire, elles appellent l'ensemble des agents des trois versants de la Fonction publique à se mobiliser fortement le mardi 31 mai prochain, sous les formes locales ou sectorielles les plus appropriées : rassemblements, manifestations, grèves…

    Fait à Paris, le 5 mai 2011.

    Signez et faites signer la pétition en ligne : "Oui à l'augmentation des salaires dans la Fonction publique".

    Source : http://lacgteducation31.over-blog.fr/article-oui-a-l-augmentation-des-salaires-dans-la-fonction-publique-73916089.html

     

  • Et la Palme d’Or revient … aux sections FO et CGT d’AKKA IS !!

    La Direction d'AKKA IS, dans son courrier daté du 16/05/11 adressé aux délégués syndicaux et transmis « pour information » à l’ensemble des salarié-e-s, renouvelle ainsi sa grande campagne de « séduction » (20110516-Courrier Direction aux DS Akka IS_Temps de Travail.pdf) !

    Certain pourrait interpréter ce courrier comme une manipulation supplémentaire pour déstabiliser les syndicats œuvrant pour la défense des acquis sociaux et pour la revalorisation des salaires dans l’entreprise, d’autres pourrait imaginer un complot du patronat pour faire taire une bonne fois pour toute ces syndicats gênant soulevant des vérités incompatible avec la machine infernale boursière …. Quant à nous … nous ne pouvons que constater que nous assumons parfaitement notre rôle et que cette  même Direction, par ce courrier, vient de nous délivrer la Palme d’Or  des syndicats les plus em…bêtants !

    Quelle récompense ! Quel Honneur !

    Alors que la Direction ose émettre des doutes quant à notre légitimité (à ce propos, à  quand un vote des salarié-e-s pour évaluer la légitimité de nos dirigeants ?!?), nous pouvons dorénavant  nous gausser de cette considération et énième attaque finalement « presque » valorisante ….  Nous n’imaginons pas  une telle  Direction nous féliciter pour nos revendications et nos actions !!! Ce serait déstabilisant d’avoir une Direction remerciant sans arrêt la CGT pour son aide à  l’application de multiples accords supprimant, les uns après les autres, les  acquis sociaux et distribuant des miettes aux salarié-e-s tout en rinçant aux yeux de toutes et de tous les actionnaires, période de « crise » ou pas.

    Cette communication, cette forme d’aveu, nous rappelle à nos responsabilités, nous rappelle seulement que nous sommes sur la bonne voie et que, même s’il est toujours plus difficile de dire « NON », nous  saurons le faire et le dénoncer Haut et Fort  quand il s’agit d’injustice et de constante dévalorisation vis-à-vis des salarié-e-s ! D’autres médias le font : « AKKA, la société boursière ».

    Les faits …Version courte !

    Rencontres  le 7 avril (CGT et FO avec Direction Générale) et 21 avril (CGT/DG) et 22 avril (FO/DG) :

    Discussions sur les différents points négociables et non négociables pour envisager ou pas un accord sur l’aménagement Temps de Travail sur la base de l’accord proposé en janvier et comprenant les mises à jour nécessaires.

    CE du 27 avril

    Suite à la présentation par la Direction de modèles d’avenant destinés aux salarié-e-s de l’ex-entité AKKA IS Sud (relevant de l’accord Temps  de Travail 2008), le CE vote une motion revendiquant l’obligation de la Direction d’organiser une information/consultation sur ce sujet afin que le CE délivre un avis motivé, et désignant son cabinet d’avocat pour une action en justice à défaut de consultation (délit d’entrave).

    11 mai 2011

    Lettre envoyé par mail par la CGT AKKA IS à la Direction Générale avec ses analyses, ses revendications et ses propositions (20110511-Courrier CGT_à_la_Direction_AKKAIS_Temps de Travail.pdf).

    16 mai 2011

    Courrier de la Direction

    Les faits … Version longue !

    Suite à la grève reconductible du 29 mars dernier, les DS FO et CGT ont rencontré à deux reprises la Direction Générale pour sortir de cette crise et étudier les différentes pistes de négociations pour aboutir à un accord, juste et équitable, sur l’Aménagement du Temps de Travail.

    La CGT a adressé au préalable à la  Direction la liste des revendications : 3 négociables et 3 non négociables mais avec des propositions d’aménagement. La priorisation des revendications a  été réalisée suite à une consultation des 450 salarié-e-s inscrits à notre liste de diffusion.

    Après avoir entendu et analysé les propositions de la Direction, nous lui avons adressé un courrier par mail le 11 mai (Cf courrier : 20110511-Courrier CGT_à_la_Direction_AKKAIS_Temps de Travail.pdf ).

    Ce courrier remet sur le tapis la condition non négociable, reconnue comme tel par les salarié-e-s, d’avoir un accord qui ne soit pas en-dessous des minimums  conventionnels SYNTEC.

    Ce minimum n’est pas respecté pour les cadres en modalité 2 qui l’ont hérité de l’accord d’entreprise de 2008 (ex-AKKA IS  Sud) : 109% du minimum conventionnel SYNTEC au  lieu de 115%. Ce  point n’a pas été soulevé par les protagonistes (syndicats et Direction) de l’époque ni au CE lors de l’information/consultation, ni aux salarié-e-s consulté-e-s sous la forme d’un référendum. Pourquoi ? Réponse d’un des acteurs : l’accord 2008 envoyé au préalable aux CE et aux salarié-e-s mentionnait les fameux 109%... personne ne s’est posé de questions, personne n’a réagi. L’accord est donc passé, avec le consentement des salarié-e-s comme une lettre à  la  poste !

    Notre rôle, en tant que syndicat responsable et légitime, consiste à trouver des compromis et de refuser l’inacceptable !

    Il n’est pas question de reproduire les erreurs, voire les fautes, d’hier (accord 2008) en acceptant de nouveau la dévalorisation du salaire pour toute une population de salarié-e-s.

    Comme, il n’était pas concevable de créer des populations de salarié-e-s en Temps Partiels d’avant et d’après le 1er avril 2010 ! Quelle bonne blague dont l’humour laisse à désirer … et dont la mise en place n’a aboutit qu’à la multiplication de sentiments d’incompréhension, d’injustice et de mal-être de la part des salarié-e-s concerné-e-s ayant réussi jusqu’à  présent à concilier vie privée et vie professionnelle.

    Comme il n’était pas concevable que les nouveaux embauché-e-s n’aient pas les mêmes droits en terme « d’acquis sociaux » que  les salarié-e-s présents. Leur salaire est « plus gonflé » à l’entrée ?

    Mais alors, cela signifie t’il qu’il faut accepter cette règle du jeu fixée par les SSII pour le Bien Être de leur Turn Over et donc de la Masse Salariale (AKKA IS : - 1% en 2010 par rapport à 2009 pour un effectif sensiblement égal) et le Mal Être des salarié-e-s qui, faute de reconnaissance sociales et  salariales vont tout simplement voir ailleurs si l’herbe est verte ?

    Mais voilà, le monde des SSII  est un grand enclos où virevoltent les moutons allant vers le  berger le plus attractif d’année en année, de période en période…. Heureusement, de temps en temps, quelque mouton arrive à s’échapper de l’enclos pour travailler chez un client ou se reconvertir ouvrant ainsi d’autres horizons...  avec ou sans enclos, avec ou sans bergers.

    La  séquence poésie terminée,  revenons à nos ….

    Nous n’avons reçu aucune réponse à la lettre envoyée par mail le 11 mai.

    Par contre, nous recevons ce fameux courrier daté du 16 mai mettant en valeur les sigles FO et CGT mais cette fois-ci  pour notre capacité à revendiquer et faire appliquer le Droit…

    Mais que s’est-il passé lors de cette réunion du Comité d’Entreprise du 27 avril qui aurait pu froisser la Direction si « proche » de ses salarié-e-s ?!?

    La Direction a présenté au CE pour information trois modèles d’avenant qui  pourraient être envoyés aux salarié-e-s dépendant jusqu’alors de l’accord d’entreprise 2008.

    Le CE a tout d’abord rappelé à la Direction que le CE doit être non seulement informé mais aussi et surtout consulté sur ces avenants, ce sur quoi la Direction s’est fermement opposée, insistant qu’elle était pleinement dans son droit car considérant qu’il s’agit d’aménagements individuels.

    Ainsi, ce sujet ayant déjà  été abordé lors de la réunion CE du mois de mars et afin que le CE puisse assumer pleinement ses attributions et notamment en tant qu’instance représentative du personnel, la motion suivante a été votée et adoptée par 5 élus sur 7 :

     -------------------------------------------------------------

    « Les membres du Comité d'Entreprise d'AKKA Informatique et Systèmes ont appris que, nonobstant l'absence d'information/consultation et d'avis, la Direction avait décidé de la mise en place du nouveau système d'horaires collectifs lié à l'aménagement du temps de travail. Il s'agit là d'une violation délibérée et donc intentionnelle du principe de l'information/consultation préalable. Cette violation constitue un délit d'entrave que le Comité d'Entreprise se réserve le droit de faire sanctionner par le juge correctionnel.

    Ainsi, les membres du Comité d'Entreprise d'AKKA Informatique et Systèmes adoptent le principe d'une action pénale visant à faire sanctionner le délit d'entrave dont pourrait se rendre coupable la Direction.

    A cette fin, le Comité d'Entreprise désigne Vanessa KURAS en sa qualité de secrétaire du CE et Franck LABORDERIE, élu titulaire du CE, pour représenter le Comité d'Entreprise en justice.

    Pour sa défense, le Comité d'Entreprise d'AKKA Informatique et Systèmes désigne le cabinet d'avocat SCP DENJEAN-ETELIN-SERIEYS demeurant 20, rue Sainte Ursule à Toulouse qui pourra s'adjoindre tout avocat ou avoué de son choix dans le cadre de la défense des intérêts du Comité d'Entreprise d'AKKA Informatique et Systèmes. »

     ---------------------------------------------------

    La Direction ne cesse de pointer du doigt les syndicats gênants même dans le cadre du CE où sont présents des élu-e-s non syndiqué-e-s.

    Pourtant les prérogatives du Comité d’Entreprise comme instance de veille du bon fonctionnement économique, social et salarial de l’entreprise sont différentes de celles des syndicats, même si elles peuvent et doivent être complémentaires afin de représenter efficacement les salarié-e-s.

    La Direction se refusant à revaloriser les salaires en adoptant le minimum conventionnel pour toutes et tous et calqué sur le minimum SYNTEC, les fameux 115% modalité 2, dès le 11 mai, date de réception de notre mail, elle savait qu’elle devait changer de stratégie pour taper sur les vilains petits canards qui ont tendance à sortir des rangs ! Ces canards à l’accent « toulousaing » qui pourrait étendre le mouvement à tous les salarié-e-s du Groupe qui subissent la même politique salariale et sociale, toujours aussi généreuse, aussi respectueuse,  aussi reconnaissante, tous les salarié-e-s peuvent le constater et en témoigner, c’est pourquoi ils sont de plus en plus nombreux à quitter le navire, voire ... la galère avec ses rameurs désenchantés à qui on avait promis tant de merveilles !

    Le recrutement ? Oui, AKKA recrute … mais pour combler essentiellement  les « fuyants » !

    De l’optimisme ? En navigant sur la paradoxale toile du net, nous pouvons être optimiste. On peut lire essentiellement les termes suivants : « bénéfices », « excellents résultats », « acquisitions », « doublement des profits », « croissance organique », etc.

    Mais où sont les salarié-e-s dans toutes ces nouvelles où l’optimisme déborde?  Où pouvons-nous lire « La SSII xxxxxxxxx reverse 1/3 de ses bénéfices à ses salarié-e-s, 1/3 à l’investissement et  1/3 aux actionnaires  et … le reste ( !) à  la formation syndicale car nous aimons nos syndicats »  (tant qu’on y  est …. Soyons fous!!!!).

    Finalement … Ne sommes-nous pas dans n’importe quelle SSII tout simplement que des … matricules ?!?

    Non, la plupart des salarié-e-s ont vécu des expériences dans de « petites » structures (<500 salarié-e-s) et les métiers y sont totalement différents, tant au niveau des métiers de l’informatique que des ressources humaines, HUMAINES !

    Pourquoi perdre toutes ces valeurs fédératrices (proximité, reconnaissance, écoute, évolution, ambition, expérience,  solidarité, etc.) qui contribuent pourtant au rayonnement de l’entreprise ?

    Une entreprise avec une excellente gestion sociale et salariale, c'est-à-dire juste, équitable et valorisante vis-à-vis de ses  salarié-e-s est une entreprise gagnante car elle comprend une force vive commerciale égale au nombre de ses salarié-e-s.

    Des salarié-e-s reconnue-s sont des salarié-e-s qui  véhiculent une image positive de l’entreprise jusqu’au bureau du client, jusqu’à l’obtention de nouveau marché auprès de nouveaux clients. Cette image positive est concrète et indémodable. Cette image n’est pas truquée comme peuvent l’être  toutes ces campagnes manipulatrices visant à influer sur les valeurs boursières !

    Une autre politique salariale et sociale est possible remettant les  salarié-e-s au centre des préoccupations des  directions dîtes « court-termes » non pas par rapport aux multiples changements de dirigeants mais du fait des objectifs de multiplication des gains en un minimum de temps (à croire que certains dirigeants doivent vite gagner un maximum d'argent n'ayant qu'une vie et que leurs salarié-e-s ont tout leur temps car ils en ont une multitude!).

    Tout est possible, et la Direction a raison sur un point, un seul : cela ne peut se faire sans les salarié-e-s. Nous revenons ainsi à la grande interrogation de la Direction : Sommes-nous légitimes ?

    Qui, après des élections rondement menées, peut se permettre de remettre en question la légitimité des élus ?

    Chapeau ! Notre Direction nous donne là une belle leçon de démocratie... n'arrivant pas à admettre que FO (22%) + CGT (46%) ont réunit 68% des suffrages.

    Mais voilà, nous pouvons aussi signer des accords, mais il faudra pour cela comprendre que nous ne pouvons abandonner des populations de salarié-e-s qui méritent toutes et tous écoute, respect et valorisation professionnelle.

    Pour ne rien vous cacher, nous avons cru un instant à une ouverture constructive avec une Direction Générale qui paraissait à l’écoute et franche, même si celle-ci dépend grandement de ce que veut bien lâcher un PDG, à des années lumières de ses salarié-e-s et de leurs préoccupations.

    Par contre, nous ne nous attendions pas à une telle communication, une telle manipulation pour de nouveau essayer de nous mettre les salarié-e-s à dos!

    Décidément, le message n'est toujours pas passé !

    Vous avez été plus de 200 à vous être mobilisés le 29 mars (grève, rassemblement dans différentes villes, etc.), la Direction a tendance à  l’oublier, à vous oublier.

    A votre écoute pour poursuivre les actions de négociations et/ou autres si vous le jugez nécessaire....

    Pour la section CGT AKKA IS

    Franck LABORDERIE-CAVADA

    DS CGT AKKA IS

  • TOULOUSE - Un salarié d’une SSII licencié suite à un différend sur la voie publique !

    Jeudi 31 mars, un salarié toulousain de la société de prestation de services informatiques AKKA I&S (ex-Coframi), filiale du Groupe AKKA Technologies, se rend à son travail : il est en mission dans les locaux d’AIR FRANCE à Tournefeuille.

    Une fois sur le parking à l’extérieur de l’enceinte du client, il entreprend une dernière manœuvre et heurte un véhicule qui venait de se placer derrière, dans son angle mort, bloquant ainsi toute marche arrière.

    Le salarié sort de son véhicule et se retrouve face à un individu particulièrement énervé. Le ton monte mais rien ne peut calmer apparemment l’individu qui relate un choc entre les deux véhicules au niveau de son rétroviseur, quelques minutes plus tôt, quelques rues plus tôt, bref … sur la voie publique.

    Le salarié d’AKKA I&S, innocemment, apprenant que l’individu en question est un salarié d’AIR FRANCE, lui communique son identité ainsi que le service informatique dont il dépend afin de régler cet épisode à l’amiable.

    Un litige sur la voie publique, une explication, communication de coordonnées… ce début de journée démarre certes mal mais, au moins, au travail, tout se passe bien !

    Tout se passe bien ? Et pourtant, dès le lendemain matin, vendredi 1er avril (la date prête à confusion!), le salarié d’AKKA I&S est prié de rassembler toutes ses affaires personnelles et de revenir dans les locaux d’AKKA I&S à Toulouse, sa mission à AIR FRANCE étant stoppée immédiatement.

    Convoqué par les services RH, malgré de vaines explications, il reçoit en main propre une convocation à un entretien préalable au licenciement pour le lundi 11 avril 2011.

    Le 18 avril 2011, il reçoit sa lettre de licenciement pour faute réelle et sérieuse.

    Moralité :

    Les salariés de sociétés de prestations de services travaillent 24 heures sur 24, aussi bien sur la voie publique que sur site. Un différend, une altercation, et c’est la porte !

    Cette situation est insupportable.

     

    Les dessous d’une affaire sordide …

    Comment un prestataire de service peut-il licencier « sur le champ » un salarié sans aucune faute professionnelle, sans le témoignage du responsable direct côté client qui était satisfait de la prestation fournie ?

    Explication :

    Suite au propos rapporté par le salarié d’AIR FRANCE, relatif au différend sur la voie publique, AIR FRANCE a demandé à AKKA de sortir de la mission le salarié immédiatement ou c’est l’équipe entière d’AKKA présente à AIR FRANCE qui sort (7 salarié-e-s). Ce chantage laissait peu de marge de manœuvre au salarié pour se défendre et explique une telle précipitation dans la procédure de licenciement avec des entretiens constamment à charge contre le salarié sans aucun recul, sans penser un instant que ce même salarié pouvait dire la vérité, sans réaliser qu’il s’agit d’un fait sur la voie publique qui ne doit aucunement impacter le professionnel.

    Complément d'explication :

    Ce même salarié a subit ses dernières années des manœuvres visant à le licencier pour faute durant des périodes « d’intercontrat » (période délicate où le salarié n’a pas de mission, donc où le salarié représente uniquement "une charge" pour sa société car générant aucune facturation client)  : proposition d’une mission à PARIS dont le refus a abouti à une lettre d’avertissement, prise de congés anticipée au bon vouloir de l’employeur, relation très tendue avec sa responsable commerciale, etc. Un contexte qui, par la suite, pouvait faire pencher la balance vers la sortie !

    Les sections CGT d’AKKA IS et d'AKKA I&S constatant les faits ont donc entrepris les démarches afin :

    - de conseiller le salarié et surtout le rassurer : cet épisode malsain n’a aucun rapport avec ses compétences professionnelles reconnus par ses pairs.

    - de se faire assister par le Cabinet d'avocat SCP DENJEAN-ETELIN-SERIEYS pour faire valoir ses droits.

    Cette mesure de licenciement est intolérable en l’état aussi bien sur la forme que sur le fond.

    On ne peut licencier un salarié suite à un différend sur la voie publique !

    Nous sommes à l’écoute de vos témoignages et restons à la disposition des médias pour tout complément d’informations (cgtakkais@gmail.com).