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Covid-19

  • INFO CGT Spécial Aéronautique

     

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    La crise du Covid19 déploie ses effets dans la filière aéronautique : les annonces de licenciements et d'Accords de Performance Collective se succèdent. Nous le réaffirmons, la réorganisation de la filière, si elle est laissée à la logique de rentabilité actionnariale des entreprises et aux options économiques du gouvernement (qui reviennent à payer des licenciements avec de l'argent public), elle aura pour objectif unique le retour à la rentabilité et pour méthode principale la baisse des salaires et les suppressions de postes.    

    Ces logiques ne sont pas à la hauteur des urgences sociales et écologiques actuelles, qui s’imposent :

    • Diversifier la production pour répondre aux besoins de la population et sauver l'emploi des territoires
    • L'adapter rapidement pour répondre aux enjeux écologiques

    Maintenant que les donneurs d’ordres principaux annoncent la suppression d’emplois, les sous-traitants vont en faire de même.

    Malgré les valeurs qu’il affiche, le groupe AKKA ne va pas être plus vertueux que les autres.

    Nous pensons que les salarié.e.s doivent contrebalancer ces logiques en gagnant leur droit légitime de décider ce qui doit être produit et dans quelles conditions dans la filière. Et apparemment nous sommes nombreux à le penser : l'enquête sur l'avenir de l'aéronautique que nous avons lancée a été renseignée par plus de 1100 personnes en quelques jours !

    Nous avons donc le choix : soit subir et accompagner les régressions sociales et les pertes d’emploi, soit s’exprimer, faire valoir nos intérêts et proposer des solutions.

    A la CGT, nous avons choisi !

    Nous invitons tous.tes les salarié.e.s du groupe AKKA à affirmer que leur voix doit être entendue en participant à la marche pour l’emploi :

     

    Le jeudi 9 juillet prochain RDV 12h au départ du rond-point Dewoitine (Airbus Blagnac, côté tramway).

    Nous marcherons en direction de l’aéroport ou un repas sera organisé. Une autre marche partira de l’entreprise Derichebourg également vers l’aéroport.

     

    Il est important que le plus de monde possible soit présent pour peser sur les annonces à venir, montrer que les salarié.e.s sont mobilisé.e.s et ont des solutions à apporter.

    ****************************
    PREMIERE ANALYSE DE L’ENQUETE CGT SUR l’AVENIR DE L’AERONAUTIQUE:

    Nous remercions l'ensemble des participant.e.s à l'enquête pour avoir pris le temps de répondre. Beaucoup ont exposé leurs idées et proposé des solutions, des activités alternatives, fournissant une masse de données que nous vous restituerons durant l'été au fur et à mesure de son analyse. C’est un succès qui montre que les salarié.e.s ont des solutions à apporter

    L'étape suivante sera de construire sur la base des résultats de l'enquête des propositions concrètes pour un avenir démocratique, écologique et social de la filière aéronautique. Nous inviterons pour cela les salariés de toute la communauté de travail à participer à des groupes de travail organisés en septembre, aux côtés d’autres parties prenantes (ONG, associations, citoyens) qui agissent sur les territoires et dans le champ de l'écologie.

    Voilà déjà quels enseignements nous pouvons en tirer :

    https://syndicoop.fr/mutuelle/wp-content/uploads/sites/10/2020/07/CGT-resultatsenqueteMondeDApres-01.07.2020-2.pdf

     

    L’ANALYSE ET LA DEMARCHE DE LA CGT FACE A CETTE CRISE :

    Pour tout comprendre sur les enjeux de cette période inédite :

    https://syndicoop.fr/mutuelle/wp-content/uploads/sites/10/2020/07/4pagesAERO-PlanActionCGT-blagnac-v2.pdf

  • CGT AKKA - Flash CSE du 1er JUIN 2020

    Télécharger le Flash CSE de la CGT AKKA du 1er juin 2020

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  • Rapport d'enquête CGT “Le travail sous épidémie” : 100 questions, 34 000 réponses, et 60 propositions pour sortir de la crise

    L’Ugict-CGT publie un rapport d’enquête qui offre un panorama complet et inédit sur les conditions de travail et d’exercice de la responsabilité professionnelle durant le confinement, et 60 propositions pour sortir durablement et rapidement de la crise sanitaire, sociale, économique et environnementale.

    [Lire le communiqué]

     

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  • CGT AKKA - Flash CSE du 14 mai 2020

    Télécharger le Flash CSE du 14 mai 2020

    Bonne lecture

    Prenez soin de vous et de vos proches

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    Toute l'équipe de la CGT AKKA

  • Communiqué de Presse CGT - Le 11 MAI : Pas de protection ? Pas de reprise !

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    Fédération CGT des Sociétés d’Etudes

    Alors que la France a recensé plus de 23.000 cas de décès liés au covid-19, et que le pourcentage de personnes infectées dans notre pays ne dépasserait pas les 6% (12,3% en région parisienne), le Gouvernement, par la voix du Président de la République, a décidé une sortie progressive du confinement à compter du 11 mai prochain.

    Ce déconfinement semble hautement prématuré car nous sommes loin du taux de 70% requis pour réellement enrayer la circulation du virus, selon les dires des chercheurs de l’Institut Pasteur. Ceci faisant craindre une seconde vague épidémique.

    Dans ce contexte, nous rappelons que les employeurs ont le devoir d’assurer la protection de la santé physique et mentale et la sécurité des salarié-e-s (articles L.4121-1 et L.4121-2 du code du travail), or, à ce jour, il est trop souvent constaté un manquement criant de protections adaptées : gel hydroalcoolique, lingettes désinfectantes, gants, masques, et surtout de moyens permettant d’instaurer une distanciation physique protectrice sur le lieu de travail. Il semble peu probable que cette situation s’améliore d’ici le 11 mai.
    Et ce alors que dans bon nombre de nos professions, les salarié-e-s peuvent encore être en contact avec différentes personnes et manipuler des objets partagés, sans parler encore, de la distanciation physique souvent impossible à mettre en œuvre.

    Cette situation est d’autant plus dramatique que les employeurs, appuyés par le gouvernement, refusent de reconnaître les droits de retrait pour risque grave et éminent ! Obligeant les salarié-e-s à prendre des risques pour leur santé et celle de leurs proches.

    Cela est inadmissible !

    Pour éviter cela, la Fédération CGT des sociétés d’Études appelle à la grève illimitée à compter de ce jour, tou-te-s les salarié-e-s de ses secteurs, tant que les conditions de leur sécurité ne sont pas assurées.

    La CGT revendique :

    • La mise à disposition de protections individuelles et collectives vérifiées par la CSSCT pour toutes et tous les salarié-e-s encore en activité
    • La mise en activité partielle des salarié-e-s avec paiement d’une indemnité égale à 100% du salaire net du/de la salarié-e jusqu’à la fin du confinement lorsque le télétravail n’est pas possible
    • Maintien total de la rémunération des salarié-e-s qui, pour absence de protection, ont exercé ou exerceront leur droit de retrait ou de grève
    • L’interdiction, durant le confinement, de toutes sanctions, de tous licenciements et rupture de périodes d’essais quel qu’en soit le motif.

    Si nous ne voulons pas que les salarié-e-s continuent à payer de leur vie l’engrangement de profits, il est important que les employeurs et le gouvernement prennent les mesures adéquates pour la préservation de la santé de tous.

    REFUSONS D’ÊTRE DE LA « CHAIR A PATRON » !
    NOS VIES DOIVENT PASSER AVANT LEURS PROFITS !

    Télécharger le communiqué

  • Déclaration CGT Airbus :

    IMG_20200425_083141.jpgAirbus vient d’annoncer une forte réduction de cadences pour les programmes majeurs de l’aviation civile :

    • cadence 40 pour la famille A320 au lieu des 60 actuels,
    • cadence 2 pour l'A330 au lieu des 3,5 actuels,
    • cadence 6 pour l'A350 au lieu des 10 actuels.

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  • Communiqué de Presse CGT : Déconfinement le 11 mai : pas de protection, pas de travail !

    IMG_20200415_193807.jpgAlors que le bilan de l'épidémie du Covid-19 dépasse désormais les 15 000 morts en France, Emmanuel Macron a annoncé lundi un début de déconfinement à partir du 11 mai, accompagné d’une réouverture des écoles, collèges, lycées ainsi que des crèches et, ce, contrairement à l'avis des professionnels de santé.

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  • CGT AKKA - FLASH Spécial COVID-19

    Télécharger notre Flash Spécial Covid-19

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    Important : Bulletins de salaire de Mars 2020

    Des salariés en chômage partiel nous ont alerté que le calcul d'indemnisation du chômage partiel est basé sur le code du travail (70% du salaire brut, soit 84% du net) et non sur la Convention Collective SYNTEC, plus favorable.

    Contactez-nous pour toute contestation :

    cgtakka.france@gmail.com ou cgtakka.hightech@gmail.com

     

    Rappel C.C. SYNTEC :

    ASSIETTE INDEMNISATION GARANTIE (*)
    Rémunération brute servant d’assiette de l’indemnité de congés payés du (de la) salarié(e) en activité partielle (selon l’assiette) < 2 000 € 95 % de la rémunération horaire brute servant d’assiette de l’indemnité de congés payés du (de la) salarié(e) en activité partielle
    Rémunération brute servant d’assiette de l’indemnité de congés payés du (de la) salarié(e) en activité partielle (selon l’assiette) compris entre 2 000 € et le plafond de la sécurité sociale (3428€) 80 % de la rémunération horaire brute servant d’assiette de l’indemnité de congés payés du (de la) salarié(e) en activité partielle
    Rémunération brute servant d’assiette de l’indemnité de congés payés du (de la) salarié(e) en activité partielle (selon l’assiette) > au plafond de la sécurité sociale (3428€) 75 % de la rémunération horaire brute servant d’assiette de l’indemnité de congés payés du (de la) salarié(e) en activité partielle
    (*) L’indemnité ne peut dépasser le plafond de 100 % de la rémunération nette du salarié.
    Cette indemnisation conventionnelle complémentaire mensuelle du salarié sera en tout état de cause au minimum de 50 €.

     

     

     

  • Communiqué de Presse CGT Haute-Garonne : Covid-19, la Vie ou le fric?

    Nos vies valent plus que leurs profits!
    Des masques pour les soignants et les services indispensables par pour garantir les dividendes du CAC 40!!!

     

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  • Covid-19 - Les mesures prises pour les entreprises et les salariés

    La France, comme un grand nombre de pays, connait actuellement une crise sanitaire sans précédent. Cette crise requiert notamment le confinement d’une grande partie de la population et la fermeture des commerces non-essentiels.

    L’économie du pays est donc très ralentie pour une durée indéterminée, le temps que le risque épidémiologique disparaisse. Voici les mesures prises (au 19 mars).

    1) Garantie de l’État pour 300 milliards de prêts des entreprises

    Tout d’abord, il ne s’agit pas d’une dépense de 300 milliards d’euros. Il s’agit d’une garantie de l’État sur les prêts des entreprises. En effet, la crise épidémique risque de poser des problèmes de trésorerie à de nombreuses entreprises qui vont devoir recourir à des emprunts bancaires pour y remédier. Les banques pourraient se montrer réticentes à accorder ces prêts qui servent à « joindre les deux bouts ». Ainsi, l’État a décidé de se porter garant sur ces emprunts à hauteur de 300 milliards d’euros. L’État se porte caution comme pourraient le faire des parents pour le loyer de leur enfant étudiant par exemple. Cela a simplement vocation à rassurer le prêteur pour éviter une crise de liquidités pour les entreprises (c’est-à-dire une crise où les entreprises n’ont plus de « cash »).

    A l’heure actuelle, nul ne sait combien coûtera réellement cette mesure. Elle peut aussi bien coûter 0 € si aucune entreprise n’a de difficultés de remboursement de ces emprunts comme elle peut coûter plusieurs milliards si au contraire de nombreuses entreprises font défaut.

    On peut penser que cette mesure coûtera d’autant moins cher que les autres mesures seront efficaces.

    2) Suspension des charges fiscales et paiement des cotisations sociales

    Afin de faciliter le passage de ce « trou d’air » dans l’activité et de soutenir la trésorerie des entreprises, l’État a également pris des mesures pour reporter les échéances fiscales et sociales.

    Selon le ministre de l’économie, ce report concerne 32 milliards d’euros de prélèvements pour le seul mois de mars, or, au vu de la situation sanitaire on peut imaginer que des mesures similaires soient prises pour le mois d’avril.

    S’il s’agit d’un simple report, le coût pour l’État sera faible si les entreprises ne disparaissent pas. Cependant, Bruno Le Maire a déjà évoqué l’idée de transformer ces reports en annulation pure et simple pour les entreprises les plus en difficulté. Une fois de plus, le coût de cette mesure variera selon l’efficacité de la réponse globale et l’ampleur de la crise.

    Il faudra toutefois être vigilants qu’en cas d’annulation de paiement de cotisations l’État compense intégralement le manque de recettes auprès de la Sécurité Sociale. Hors de question de rejouer la mascarade du « trou de la sécu ».

    3) Suspension des paiements des dépenses contraintes des entreprises

    Emmanuel Macron a également annoncé que les loyers ainsi que les factures de gaz, d’eau et d’électricité étaient suspendues pour les entreprises. Cela devrait concerner les PME. La charge de ces mesures devrait reposer sur les fournisseurs et les bailleurs. L’État a indiqué être en négociation avec GRDF et EDF, on ne sait pas ce qu’il en est pour les fournisseurs privés. Cela démontre l’importance d’avoir des entreprises publiques fortes dans ces secteurs stratégiques. Ces mesures sont assez floues à l’heure actuelle. On ne sait pas combien cela représentera de manque à gagner pour les entreprises concernées mais on comprend que le coût sera majoritairement supporté par des entreprises du secteur public.

    Concernant les loyers, le gouvernement en appelle à la solidarité des bailleurs privé. En parallèle, il mène des négociations avec des organisations patronales influentes dans le secteur foncier afin de mener à un accord sur ces suspensions.

    Enfin, à ce stade, on ne sait pas s’il s’agit réellement d’une suspension ou plutôt d’un report. Des précisions devraient arriver dans les prochains jours. L’objectif de ces annonces semblait surtout de faire rentrer dans les esprits que tant qu’il n’y aura pas de recettes pour les entreprises, il n’y aurait pas non plus de dépenses et qu’il s’agissait donc plutôt d’une pause que d’une réelle crise pour eux.

    4) Aide directe aux TPE

    Pour les entreprises réalisant moins d’un million de chiffre d’affaires annuels et ayant perdu plus de 70% de leur chiffre d’affaires en mars 2020 par rapport à mars 2020, l’État a promis un chèque de 1500€ pour leur assurer un « filet de sécurité », on peut saluer le ciblage sur les TPE et les indépendants qui ont des capacités de résistance aux crises bien inférieures aux plus grosses entreprises. L’aide pourra être supérieure en cas de situation de faillite.

    L’État prévoit un fonds doté de 2 milliards d’euros pour honorer cette promesse

    5) Chômage partiel

    Il s’agit là de la mesure, certainement la plus importante pour lutter contre cette crise. Par rapport au dispositif habituel, le gouvernement a déplafonné le remboursement jusqu’à 4,5 Smic tandis que c’est plafonné au Smic habituellement. De plus, les entreprises peuvent réaliser la demande a posteriori, jusqu’à 30 jours après la mise en chômage partiel des salariés, tout en ayant un effet rétroactif concernant le remboursement.

    Concrètement, les salariés en chômage sont rémunérés 84% de leur salaire net (jusqu’à 4,5 Smic) et l’employeur est remboursé intégralement par l’État de cette allocation. (pour plus de détails, voir la note sur le chômage partiel)

    Nous revendiquons que les salariés reçoivent l’intégralité de leur salaire net durant la période de chômage partiel.

    La prise en charge par l’État permet aux employeurs de n’avoir aucune dépense de personnel durant la suspension de leur activité. Le coût pour les finances publiques serait de 8,5 milliards d’euros pour 2 mois, selon Bercy.

    Cette mesure est d’une importance capitale pour maintenir autant que possible le niveau de vie des salariés concernés et surtout éviter à tout prix les licenciements.

    En revanche, les propos de la ministre du travail estimant que les entreprises du bâtiment qui ferment des chantiers font preuve d’un « manque de civisme » sont inacceptables. La sécurité et la santé des travailleurs doit être la priorité. Les injonctions du gouvernement à maintenir l’activité coûte que coûte sont irresponsables.

    6) Suspension des réformes

    Au-delà de la réforme des retraites, le gouvernement a suspendu l’entrée en application du second volet de la réforme de l’assurance chômage ainsi que du changement du mode de calcul des APL. Cela n’est pas présenté en tant que tel comme des réponses à la crise économique, cependant le gouvernement est bien conscient que ses réformes affaiblissent les plus précaires. Or l’impact de la crise risque d’être assez difficile à encaisser pour les plus précaires pour que le gouvernement s’abstienne d’en rajouter une couche.

    Ces suspensions ne sont cependant pas pleinement satisfaisantes et ne suffisent pas à protéger les ménages les plus modestes de la crise qui s’abat sur notre économie.

    7) Travailleurs précaires et ménages modestes, les grands oubliés

    En effet, les travailleurs précaires sont les principaux oubliés de ces mesures, ils sont les premiers touchés par la baisse de l’activité. Le maintien des droits et le recul de l’application du second volet de la réforme de l’assurance chômage sont un premier pas mais ne sont pas suffisants.

    Ce sont d’ailleurs tous les ménages précaires, travailleurs ou non, qui sont particulièrement exposés. Le confinement rend difficile le travail des associations et ces ménages de peuvent porter que sur eux-mêmes. Des mesures de soutien devraient être prises afin de leur permettre de passer cette crise comme l’annulation ou prise en charge par l’État des charges courantes comme le loyer et autres dépenses contraintes au même titre que pour les PME.

    Quasiment toutes les mesures prises sont concentrées sur les entreprises. Il est à souhaiter que l’ampleur de ces mesures permette de conserver intact ou presque le tissu économique français et que l’économie puisse redémarrer rapidement une fois la crise passée. Étant donné toutes ces mesures, les entreprises n’ont aucun motif légitime pour licencier, l’État permettant de couvrir l’ensemble des problèmes de trésorerie. On peut donc regretter que le gouvernement soit revenu sur son intention d’interdire, de façon formelle les licenciements, et s’en tienne à la responsabilité des entreprises.

    Cette interdiction aurait permis de sécuriser à la fois les salariés mais également l’économie de manière globale en garantissant un niveau d’emploi intact en sortie de crise.

    Lors d’une crise économique, la réponse classique est de relancer la demande, cependant cela ne peut pas être le cas actuellement. En effet, l’immense majorité des commerces étant fermés, rien ne peut relancer la consommation à l’heure actuelle, il faut donc attendre la fin de la crise sanitaire pour entamer des mesures de relance par la consommation.

    Pour récapituler, le chômage partiel devrait coûter 8,5 milliards mais cela est susceptible d’augmenter si l’épidémie se poursuit ou si le recours y est plus massif que prévu. L’aide aux TPE coûterait entre 1 et 2 milliards, pris en charge par l’État et les régions. 

    La suspension des réformes coûterait quelques centaines d'euros de non-économies sur le dos des plus modestes. Au total les mesures se chiffrent donc à un peu plus de 10 milliards d’euros d’aides directes, en comptant que 32 milliards d’euros sont actuellement « suspendus » et pourraient faire en partie l’objet d’annulation.

    Cela reste assez peu au vu de l’ampleur de la crise. Pour rappel, 10 milliards, c’est l’équivalent des mesures dites « gilets jaunes ». C’est donc un montant faible.

  • Coronavirus : les jeunes médecins exigent un confinement « total et absolu »

    Deux syndicats d'étudiants en médecine ont saisi en référé le conseil d'Etat - qui se penchera sur ces requêtes dimanche - afin d'obtenir un durcissement du confinement. Le syndicat Jeunes médecins accuse les politiques d'irresponsabilité, faisant la comparaison avec l'affaire du sang contaminé.

    A-t-on péché par optimisme, face à la crise du coronavirus ? Oui, répondent Jeunes Médecins et l'Isni. Les deux syndicats représentant les étudiants en médecine et les internes ont annoncé en fin de semaine qu'ils portaient plainte en référé devant le Conseil d'Etat (qui doit juger ces requêtes dimanche), afin d'obtenir du gouvernement qu'il durcisse les règles du confinement . Objectif : protéger les soignants, en première ligne face au virus, et l'ensemble des Français.

    « C'est un confinement total et absolu de l'ensemble de la population dont nous avons besoin, à l'instar des mesures déployées en Chine », défend l'Isni, dans une lettre ouverte à Emmanuel Macron, en demandant notamment l'arrêt des transports en commun et le « ravitaillement des familles au domicile par des personnels protégés intégralement et avec des masques FFP2 ».

    « C'est lunaire »

    Comme de nombreux soignants, le président du syndicat, Justin Breysse, s'inquiète de voir les gens continuer à circuler à Paris : « C'est lunaire. Où vont tous ces gens dans leur voiture ? Au travail ? Bruno Le Maire ferait mieux de faire fermer les entreprises. Il faut sauver la santé ; ensuite, on s'occupera de sauver le PIB ».

    Emanuel Loeb, chez Jeunes médecins, estime que « la confusion et les messages contradictoires de l'exécutif n'ont pas permis à la population de se rendre compte de la gravité de la situation ». Le syndicaliste juge « criminel » le maintien du premier tour des élections municipales , alors que l'ex-ministre de la Santé Agnès Buzyn dit avoir alerté le Premier ministre dès janvier. « Quand l'Italie a commencé le confinement, pourquoi ne l'avons-nous pas fait ? Ce qui se passe est dramatique, le politique est responsable, j'espère qu'on pourra faire condamner les coupables », accuse-t-il en évoquant l'affaire du sang contaminé.

    Se tuer à la tâche

    Cet alarmisme est nourri par des études épidémiologiques qui laissent peu de place au doute, argumentent ces jeunes médecins : les hôpitaux vont avoir du mal à tenir le choc , et les victimes seront nombreuses. « Nous tenons à alerter la population du fait qu'il n'y aura pas de places en réanimation pour tous les patients graves quel que soit leur âge », écrit l'Isni. « Dans le Grand Est, même des patients de moins de 70 ans ne sont plus orientés en réanimation tant c'est saturé », raconte-t-il.

    Tous s'inquiètent des fortes tensions sur l'approvisionnement en masques et en tenues de protection contre le virus qui leur remontent du terrain. « Les soignants se tuent à la tâche », accuse Emanuel Loeb, en évoquant une amie radiologue avec un seul masque pour toute la journée ou un établissement en rupture de stock temporaire. « On a des dizaines d'internes atteints par le Covid sur le territoire, mais il n'y a aucune comptabilisation à l'échelle nationale. Infirmiers, aides-soignants, j'en ai croisé des malades qui ne sont même pas dépistés et qui continuent à travailler », poursuit Justin Breysse.

    A l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris, la direction a révélé vendredi que 345 soignants avaient été testés positifs au Covid-19. Trois d'entre eux sont hospitalisés et les autres sont rentrés chez eux. Tous les soignants peuvent être dépistés dans les hôpitaux où ils travaillent, assure-t-elle.

    Sources: Les Echos

  • COVID-19 : la santé avant tout !

    Face à la crise sanitaire liée au coronavirus, des mesures exceptionnelles ont été prises. Nous vous en rendons-compte ici.

    La santé des citoyens et du monde du travail d’abord !

    La crise sanitaire extrêmement grave que traverse le monde et, notamment, notre pays amène à prendre des mesures indiscutables pour protéger la santé des citoyens.

    D’abord, il faut veiller à ne pas surcharger des hôpitaux – déjà fortement fragilisés par des politiques d’austérité menées depuis des années – en empêchant la circulation du virus.

    C’est grâce à ce système de santé et à l’abnégation du personnel soignant que les vies de toutes et tous et, en particulier, des plus fragiles sont préservées.

    La CGT salue de nouveau tous les agents hospitaliers, des services et entreprises publiques qui, attachés à leur mission et au service des citoyens, poursuivent leur travail dans des conditions extrêmes. Elle salue également tous les salariés du privé, du commerce, des transports, de l’agroalimentaire, etc... des secteurs où la crise montre à quel point leur travail est nécessaire.

    MAIS TOUT N’EST PAS ACCEPTABLE !

    Le ministre de l’Économie le disait ce 19 mars « Quand la maison brûle, on ne compte pas les litres d'eau pour éteindre l'incendie ». Or, beaucoup trop d’entreprises à l’heure actuelle refusent de suspendre leurs activités – alors que celles-ci ne sont pas indispensables à la vie de la nation – et continuent à faire travailler des salariés, sous-traitants, intérimaires, sans même respecter les précautions élémentaires.

    Ce n’est pas possible

    On ne peut pas d’un côté écouter les discours des scientifiques, chercheurs, médecins qui appellent à une véritable mobilisation citoyenne pour sauver des vies, déclarer l’état de guerre, comme l’a fait le Président Macron et accepter que des entreprises ne contribuent pas à ce nécessaire effort de solidarité nationale.


    Le Président et le Premier Ministre n’ont pas tenu un discours assez clair vis-à-vis des entreprises qui ne sont pas vitales à notre fonctionnement et, déjà, le patronat, Medef en tête, tente de s’inscrire dans cette brèche. Ce n’est pas acceptable !

    La construction d’un bateau, d’une voiture, d’une maison... ne peuvent-ils donc pas être décalés dans le temps ? Cela nécessite-t-il de faire courir des risques au personnel soignant et à toutes celles et ceux qui ne pourront être pris en charge de manière optimum ?


    La CGT demande solennellement que les organisations syndicales et patronales ainsi que le gouvernement listent ensemble les entreprises essentielles à la continuité de notre vie, que celles-ci s’engagent à protéger leurs salariés, tant par la fourniture d’équipements individuels que par la mise en place de mesures collectives, et que les autres diffèrent toutes leurs activités avec paiement des salariés.

    Les employeurs refusant de respecter les consignes de sécurité auraient une lourde responsabilité sur la santé de leurs salariés et la propagation du virus.

    Elle refuse également que soient renforcées des dérogations généralisées au code du travail en matière d’horaires de travail, de repos hebdomadaires, de prises de congés.

    La conscience professionnelle et le sens de l’intérêt général suffisent à l’engagement du monde du travail.


    Par contre, les milliards d’euros annoncés pour soutenir l’économie doivent être utilisés de façon plus équitable, d’abord à la protection urgente des travailleurs et des travailleuses les plus impliqués dans cette crise. Ils doivent aussi servir à un financement intégral du chômage partiel car les règles n’ont pas changé en la matière sauf pour les entreprises qui seront remboursées, elles, à 100%.

    Certains grands groupes financiers ont les moyens de contribuer à cette solidarité nationale.

    La CGT continue à être présente et disponible à tous les niveaux pour la défense des intérêts et de la santé du monde du travail.

    C'est dans cet esprit que nous avons rédigé des fiches pratiques concernant vos droits afin de vous accompagner durant cette période.

    Accéder aux fiches pratiques sur le site de la CGT