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Actualités - Page 20

  • Recrutement des ingénieurs : "C'est un jeu de chaises musicales"

    Entretiens d'embauche autour d'un apéro, smartphones à gagner... A l'heure où les chômeurs sont plus de quatre millions, les entreprises du numérique, en pleine pénurie d'ingénieurs, rivalisent d'imagination pour attirer, voire débaucher, de nouvelles recrues.

    Des sociétés de services en ingénierie informatique (SSII) mènent en ce début d'année dans des bars de Toulouse des séances de "speed recruiting" agrémentées de lots à gagner et inspirées du "speed dating", ces rencontres éclair organisées entre célibataires à la recherche de l'âme sœur.

    Car, après avoir accusé le coup en 2009, le secteur (370.000 personnes travaillent dans l'édition de logiciels, le conseil et les services informatiques, le conseil en technologies) a renoué avec les recrutements en 2010. Et pour 2011, les projections d'embauche sont optimistes, d'après Syntec numérique, la fédération professionnelle.

    En cette soirée de semaine, 300 personnes, dont de nombreux jeunes diplômés d'écoles d'ingénieurs, se pressent dans un bar du centre pour des entretiens "minute" avec des recruteurs du groupe Akka Technologies (5.600 salariés). Le groupe d'ingéniérie et de conseil en technologies veut recruter 260 personnes en Midi-Pyrénées en 2011 et 1.500 au total en France.

    L'entreprise n'a pas lésiné sur les moyens même si elle reste muette sur le coût de l'opération: un capitaine du Stade toulousain est présent, smartphones et i-pads sont à gagner, boissons et collations sont offertes.

    Dans les prochains jours, deux filiales du groupe Sogeti (services informatiques et ingénierie) organisent elles aussi à Toulouse des opérations de recrutement dans des bars, avec tablettes informatiques, consoles de jeu et places de matches de rugby à gagner.

    "On est tous à la recherche de monde, la pénurie de main d'œuvre est classique et les écoles ne suffisent pas à satisfaire les besoins", explique Bertrand Souharce, un directeur régional d'Akka. "On est obligé de trouver des moyens singuliers pour faire venir les talents". La société, qui fera suivre ensuite aux candidats pré-sélectionnés un parcours de recrutement plus classique, ne cache pas qu'il lui faudra se servir chez les concurrents pour trouver du personnel expérimenté.

    "Tout le monde a les mêmes CV trouvés sur les même sites internet", dit Sandra Cappelletto, responsable recrutement. "On veut essayer de toucher d'autres personnes" et celles qui travaillent déjà "pourront venir discrètement en dehors des heures de travail".

    Justement, une informaticienne qui tait son nom est venue de chez Sogeti où elle trouve que son "salaire stagne". "Je viens voir si je peux obtenir un meilleur salaire et des missions plus intéressantes".

    Akka comme Sogeti se défendent de vouloir faire de la "surenchère" à la rémunération et disent vouloir jouer plutôt sur l'intérêt du travail proposé.

    "La concurrence entre sociétés, c'est de bonne guerre", dit Sophie Paradowski chez Sogeti High Tech. "Mais on tente plutôt d'attirer par des projets nouveaux".

    "C'est un jeu de chaises musicales", commente Franck Laborderie-Cavada, délégué CGT chez Akka informatique et systèmes. Si le "turnover s'est rééquilibré" en faveur des salariés, avec une multiplication des ruptures conventionnelles à leur initiative, "il y a un fossé énorme entre cette énergie mise à recruter et le manque d'énergie pour garder les salariés déjà en place".

    Il met en particulier en cause un "gel des salaires en vigueur depuis deux ans". Pour Noël Lechat, secrétaire général de la Fédération CGT concernée, ces opérations de recrutement masquent également le fait que "l'on est dans une profession où l'on jette facilement les gens dès qu'on en a plus besoin" et où les plus de 40 ans ne sont pas légion.

    (Source : AFP – Actu.voila.fr)

  • DECLARATION DE LA CGT CONCERNANT LE COMMUNIQUE DE PRESSE DE SYNTEC INFORMATIQUE DU 9 NOVEMBRE 2010

    Il a fallu un nouveau président du syndicat SYNTEC informatique pour découvrir que nous étions entrés dans l’ère numérique. D’où un changement de nom en SYNTEC numérique.

    Pour le reste rien ne change. SYNTEC estime ainsi que le secteur a renoué avec la croissance et l’emploi. Alors que le chômage des informaticiens grimpe en flèche, 27400 soit 5,5% des informaticiens, SYNTEC numérique explique que 3 à 5000 emplois nets ont été créés.
    En mettant en perspective ces créations nettes d’emplois avec les 35000 recrutements, on s’aperçoit que la stratégie du patronat n’a pas changé, à savoir la recherche permanente du profil type afin de pourvoir à des postes liés à la signature d’un contrat commercial et l’alimentation de la CVthèque. Cela permet d’avoir des cadres « lowcost » adaptables et malléables à merci, sans aucune reconnaissance du point de vue des rémunérations et de l’évolution de carrière.

    Les minima sociaux qui entreront en vigueur le 1er décembre 2010 en sont une parfaite illustration : ici

    Montreuil, le 16 novembre 2010

    (Source : www.soc-etudes.cgt.fr)

  • AKKA BLAGNAC - JEUDI 20 JANVIER 2021 12H/14H : Mobilisation des salariés à l'appel de l'intersyndicale CFDT/CFE-CGC/CFTC/CGT/FO/UNSA

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    Télécharger le tract de l'intersyndicale : 20210121-TRACT-Intersyndicale.pdf

    Nous comptons sur la présence de tous les salariés d'AKKA afin de faire cesser cette casse sociale programmée !

    Monsieur Carles, Maire de Blagnac soutient notre mobilisation et une lecture de son communiqué sera réalisée.

    Madame Pellefigue, Vice-Présidente de la Région Occitanie prépare un communiqué de soutien.

    Monsieur Bompard, Député européen, a fait part aussi de son soutien et lecture sera faite de son communiqué.

    Les pouvoirs publics sont sollicités par chacune des organisations syndicales, par la Coordination CGT de l'aéronautique, par l'union départementale CGT 31. 

    Toute la CGT est mobilisée! Toute ? Oui, toute. Philippe Martinez, Secrétaire de la Confédération CGT, suit chaque étape et assure notre lien avec le Ministère du Travail et le Ministère de l'Economie, des Finances et de la Relance, de même que Noël Lechat, Secrétaire de la Fédération CGT des Sociétés d'Etudes, avec le SYNTEC, dont la branche a signé un accord APLD (Activité Partielle de Longue Durée). La Direction n'a donc même pas besoin des organisations syndicales de l'entreprise pour lancer l'APLD et ainsi mettre fin au PSE.

    Nous attendons des gestes forts de la part des pouvoirs publics, des engagements, pour sauver ces milliers d'emplois sacrifiés dans le secteur de l'aéronautique.

    Nous demandons l'arrêt immédiat des aides publics à toute entreprise mettant en œuvre un PSE (plan de suppression des emplois et non de "sauvegarde" comme nous pourrions l'espérer...) sans même avoir étudié, analysé, chiffré, tous les dispositifs existant favorisant le maintien des emplois, avec les organisations syndicales dans le cadre de négociations loyales et sincères.

    Tous nos interlocuteurs/trices sauf la Direction d'AKKA s'accordent à privilégier le dialogue social face à l'urgence de cette crise.

    Tous nos interlocuteurs/trices sauf la Direction d'AKKA s'accordent à travailler ensemble pour capitaliser les expériences des uns et des autres et faire profiter les dispositifs gagnants pour l'emploi.

     

    Nous sommes 2000 salariés AKKA à TOULOUSE.

    800 emplois vont être supprimés à AKKA à Toulouse.

    40 sur 60 au Havre.

    Une soixantaine à PARIS, ainsi qu'à LYON.

    Nous espérons une mobilisation forte !

    POUR LE MAINTIEN DES EMPLOIS et être toutes et tous présents pour la reprise des activités

    CONTRE LA DESTRUCTION DES EMPLOIS financée par l'argent public, par tous les contribuables.

    GRÂCE A VOS IMPÔTS, VOUS CONTRIBUEZ AU FINANCEMENT DE LA DESTRUCTION DES EMPLOIS !

    LE PSE à AKKA NOUS CONCERNE TOUTES ET TOUS !

    MOBILISEZ-VOUS !

     

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