Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Actualités - Page 17

  • Maurice RICCI, PDG du Groupe AKKA Technologies : "Remettre l'Humain au centre de l'entreprise" - Les actes II

     

    Source : La Dépêche du Midi

    Blagnac. Le convoi funéraire d'Aéroconseil

     

    Pour enterrer leurs primes et un certain nombre d’avantages acquis, près de 150 salariés d’Aéroconseil, ont formé un convoi funéraire qui s’est déplacé, hier en fin d’après-midi, à travers la zone aéroportuaire.

    «Cette année, nous n’avons pas signé le plan de négociation salariale mais le malaise remonte au rachat de l’entreprise par le groupe AKKA Technologies en 2011», explique Jean-Luc Perodeau, élu au comité d’entreprise et délégué du personnel CFE-CGC, un des deux syndicats qui appelait à la grève avec l’UNSA. «Nous sommes aussi inquiets pour la pérennité de l’entreprise avec une forte augmentation du turn over. Le plan de départs volontaires a déjà fait partir une centaine de personnes sur l’ensemble de la société qui ne compte plus que 900 salariés dont 800 sur le site blagnacais. Nous avons choisi de défiler sous la forme d’un convoi funéraire pour faire le deuil de toutes les mesures prises par la direction pour pénaliser le pouvoir d’achat».

    Le personnel de l’entreprise Aéroconseil, spécialisée dans l’ingénierie aéronautique et les services au transport aérien, n’en est pas à son coup d’essai en matière de protestation contre la politique salariale. Deux cents personnes avaient manifesté en mai lors de la négociation annuelle obligatoire. Sous-traitant de rang 1 pour Airbus, le personnel d’Aéroconseil s’est aussi rendu, hier, devant le siège d’EADS pour un éloge funèbre à l’intéressement et à la participation. «Malgré les importants bénéfices d’Aéroconseil, l’intéressement a disparu et la participation aux bénéfices est nulle depuis deux ans». Contactée, la direction d’Aéroconseil n’a pas souhaité faire de commentaire.

    (Source : La Dépêche du Midi)

  • Négociation branche professionnelle (nationale) : à propos de la nouvelle grille de classification

    Bonjour,

    Vous trouverez ci-après la déclaration CFTC, CFE-CGC et CGT à propos de
    la négociation sur une nouvelle grille de classifications : DéclarationCGT-CFECGC-CFTC.pdf

    Bonne réception,

    Bien cordialement.

    --
    Noël LECHAT
    Secrétaire Général
    Fédération CGT des Sociétés d'Etudes
    263 Rue de Paris -Case 421 - 93514 MONTREUIL CEDEX
    Tèl: 01 55 82 89 41 Fax: 01 55 82 89 42

  • AKKA IS - La vérité sur les minimas SYNTEC appliqués (ou pas) à AKKA IS

     

    GRILLE DES SALAIRES MINIMUM

    APPLICABLE POUR LES ETAM

    Position

    Coefficient

    Minima

    1.3.1

    220

    1454,00

    1.3.2

    230

    1482,50

    1.4.1

    240

    1511,00

    1.4.2

    250

    1539,50

    2.1

    275

    1617,55

    2.2

    310

    1717,30

    2.3

    355

    1845,55

    3.1

    400

    1979,00

    3.2

    450

    2121,50

    3.3

    500

    2264,00

     

     

    GRILLE DES SALAIRES MINIMUM

    APPLICABLE POUR LES INGENIEURS ET CADRES AKKA IS

    ATTENTION : LES CADRES DE MISSION D’AKKA INFORMATIQUE ET SYSTEMES RELEVANT DE L’ACCORD 2008 (voir fiche de paie) SONT EN-DESSOUS DES MINIMAS DE LA CONVENTION COLLECTIVE SYNTEC : COLONNE 109% (merci la CFDT AKKA IS…) AU LIEU DE 115% !

    LA DEVALORISATION MENSUELLE DES SALAIRES EST INDIQUEE (Perte/mois 109%/115%) DANS LE TABLEAU CI-DESSOUS :

    Position

    Coef.

    Minima 35h

    SYNTEC

     

    Minima cadres de mission

     

     

    Min. cadres auto.

     

     

     

    PMSS

    109%

    Accord 2008

    Perte/mois

    109%/115%

    115%

    SYNTEC

    120%

    SYNTEC

    1.1

    95

    1919,95

     

    2092,74

    - 115,19

    2207,94

     

    1.2

    100

    2021,00

     

    2209,89

    - 121,26

    2324,15

     

    2.1

    105

    2122,05

     

    2313,03

    - 127,31

    2440,35

     

    2.1

    115

    2324,15

    3086,00

    2533,32

    - 139,44

    2672,77

     

    2.2

    130

    2627,30

     

    2863,75

    - 157,63

    3021,39

     

    2.3

    150

    3031,50

     

    3304,33

    - 181,88

    3486,22

     

    3.1

    170

    3422,10

     

    3730,08

    - 205,32

    3935,41

    4106,52

    3.2

    210

    4227,30

     

    4607,75

    - 253,63

    4861,39

    5072,76

    3.3

    270

    5435,10

     

    5924,26

    - 326,10

    6250,36

    6522,12

     

    Télécharger les tableaux : AKKAIS-LES MINIMAS SYNTEC appliqués.pdf

    C’est pourquoi nous voulons que la Direction revienne sur cette clause dérogatoire à la convention SYNTEC, voire illégale.

     

    QUI A SIGNE UN ACCORD AYANT POUR CONSEQUENCE DIRECTE LA DEVALORISATION DES SALAIRES DES CADRES DE MISSION (environ 70% des salariés en 2008) ?

    Télécharger l’accord pour connaître les signataires : Accord 35h 2008.pdf

    Le paragraphe mentionnant discrètement le passage à 109% se trouve page 9 paragraphe « Durée annuelle de travail »

     

    QUE FAIRE POUR LES CADRES DE MISSION RELEVANT DE L’ACCORD 2008 ?

    La CFDT AKKA IS, dans un mail d’information daté du 4/06/13, relatant les négociations nationales au niveau branche, impliquant directement la CGT (des salariés ont bizarrement cru qu'il s'agissait d'accords négociés à AKKA, non non, nous n'y sommes pas ... nous, on s'occupe d'AKKA IS !), ....bref, la CFDT AKKA IS invite les salariés qui constatent que leur « salaire ne respectent pas ces minimas » à les contacter.

    BANCO ! Nous invitons donc tous les cadres de mission relevant de l’accord 2008 à revendiquer auprès de la CFDT AKKA IS,  à la CFDT Haute-Garonne et CFDT nationale la dévalorisation de leur salaire depuis 2008, n’oubliez pas de nous mettre en copie afin de vous assurer de bons conseils pour obtenir réparation (cgtakkais@gmail.com), c'est effectivement possible ! Nous vous indiquerons la marche à suivre.

    Les coordonnées :

    CFDT AKKA IS : cfdtakkais@gmail.com et bbcfdtakkais@gmail.com

    CFDT Haute-Garonne : contact@cfdt-haute-garonne.fr

    Fédération F3C-CFDT (PARIS) : f3c@f3c.cfdt.fr

    Constatant, deux ans après, la perte conséquente pour les salariés, qui à l’époque n’avaient pas été informés de cette mesure, un collectif de salariés non-syndiqués et présents au CE a décidé d’agir et de créer une nouvelle section syndicale à AKKA IS. Nous avions le choix entre la CFE/CGC et la CGT...

    La suite, vous la connaissez !

    Nous appelons l’ensemble des salariés d’AKKA IS a une forte mobilisation afin de refuser les manipulations de la CFDT voulant faire croire que la CGT n’œuvre pas pour la valorisation de votre métier, de votre carrière, de vos compétences, de votre salaire.

    Cette manœuvre est incompréhensible connaissant la vérité sur ces fameux accords 2008 privant les cadres de mission de 6% de leur salaire par rapport au minima SYNTEC, la tentative d’imposer un nouvel accord défavorable aux salariés en 2011, que nous avons dénoncé donc annulé car refusant de laisser les cadres de mission à 109% (accord 2008) et ainsi les remettre au minima SYNTEC à 115% soit +6% !!

    Nous ne signerons aucun accord qui défavorisera une population pour en privilégier une autre.

    Nous signerons des accords au nom de l’ensemble des salariés car nous représentons les droits de l’ensemble des salariés.

    Nous travaillons actuellement avec la Direction dans ce sens, par la négociation aussi bien au niveau de la filiale AKKA IS que du Groupe AKKA.

    Nous avons besoin de votre soutien en allant voter en masse pour nos listes CGT AKKA IS du 10 au 12 JUIN !

    Voter pour nous, c’est voter pour des collègues qui s’impliquent, qui défendent vos intérêts, les nôtres, et qui restent et resteront toujours intègres.

  • Maurice RICCI, PDG du Groupe AKKA Technologies : "Remettre l'Humain au centre de l'entreprise" - Les actes I

    Pendant que les salariés d'AKKA IS profitent des quelques miettes restant des bénéfices en guise de "participation aux bénéfices" versée en avril : montant diminué de 50% par rapport à 2012 (moyenne : environ 150 euros), ne profitent pas de leur prime d'intéressement car supprimée depuis des années par AKKA, ne profitent pas de leur augmentation car inexistante à ce jour, les médias relatent les prouesses de notre PDG....Oui....celui qui veut "remettre l'Homme au centre de l'entreprise" (ah ah ah!!! rires!!! mdr!!! lol!!! ;-))))) Bref,.... c'est vraiment attristant.

    ---------------------

    SSII - les salaires des grands patrons qui ont le plus augmenté : 1er - Maurice Ricci (Akka Technologies) : +60,5%

    Maurice Ricci (AKKA Technologies) a empoché une rémunération de 642 000 euros, en hausse de 60,5% sur un an. Dont 492 000 euros de fixe et 150 000 euros de variable.

    Sa rémunération a été supérieure à la croissance du résultat net d'Akka mais inférieure à celle du chiffre d'affaires.

     CA 2012 : +74,5% (827,3 millions d'euros)

     RN 2012 : +50,2% (40,4 millions d'euros)

    (Source : JournalduNet.com)

     

    Les dirigeants les plus augmentés en 2012

    Les grandes sociétés de services en ingénierie informatique (SSII) ne connaissent pas la crise. Au moment où les rémunérations des salariés des autres secteurs stagnent, celles de certains grands dirigeants explosent au-delà des résultats nets de leurs entreprises, selon le Journal du Net.

    Maurice Ricci

    Il a empoché 642 000€ en 2012 soit + 60,5% en un an. Mais, le résultat de la société Akka dont il a la gestion n’a pas connu exactement la même croissance. Avec un CA de 827,3 millions d'euros (+74%) la société de Maurice Ricci a enregistré un résultat net de 40,4 millions d'euros (+50,2%).

    Simon Azoulay

    En progression de 2,78% face à 2011, le patron du groupe Alten a empoché en 2012, 369.080€ dont 260 000 € en jetons de présence. Une augmentation inférieure à la croissance des résultats du groupe qui a réalisé un chiffre d’affaires (CA) de 1,19 milliards d’euros (+12,5%) pour un résultat net (RN) de 78 170 000€. (+31,3%).

    Vincent Rouaix

    Le PDG de GFI Informatique a touché en 2012, 909 026 € dont 36 000 € en part fixe. La société de Vincent Rouaix a affiché un CA de 667,3 millions d’euros en 2012 (+7,9%) pour un résultat net de 11,6 millions d'euros (+10,2%).
    Le JDN fait noter que les rémunérations de M. Rouaix ont augmenté plus que les résultats 2012 de son entreprise.

    Philippe Salle

    En reconnaissance à son PDG pour avoir sorti ses comptes du rouge (-45 500 000€ en 2011), Altran a versé à Philippe Salle, un pactole de 1,1 millions d’euros en 2012 contre 556,822 euros en 2011. L’entreprise a déclaré un CA de 1,46 milliards d’euros (+2,46%) pour un résultat de 64 600 000€.

    (Source : radins.com)

  • Elections professionnelles à AKKA IS du 21 au 23 mai 2013...Salarié-e-s, Exprimez-vous! Votez pour nos listes !!!

    Pourquoi ces élections sont-elles importantes ?

     

    Pour soutenir une équipe expérimentée et motivée

    Nos 13 candidats de la liste CGT AKKA IS ont besoin d’une forte mobilisation des salarié-e-s afin que nos revendications soient entendues.

    Notre profession de foi pour le CE :PROFESSION DE FOI - LISTES CGT - ELECTIONS CE AKKA IS 2013.pdf

    Notre profession de foi pour les DP : PROFESSION DE FOI - LISTE CGT - COLLEGE IC- ELECTIONS DP AKKA IS 2013.pdf

    En effet, l’enthousiasme, le dynamisme, la motivation générale de l’équipe sera d’autant plus forte si l’ensemble des salarié-e-s apporte par un vote massif leur soutien.

     

    Une équipe ouverte, constituée en majorité de non syndiqués

    Notre équipe pour le Comité d'Entreprise est composée de 5 syndiqués et de 8 non syndiqués.

    Seuls 2 candidats (aucune autre demande reçue) sont hors Toulouse, plus précisément, de Lyon mais nous appelons toujours et encore les salarié-e-s d’AKKA IS de toutes les régions à nous rejoindre pour constituer un véritable relais d’informations et relais social. De même pour les toulousains, la disparité des sites nécessite la création de liens, c’est pourquoi, nous vous invitons, toutes et tous, à vous inscrire à notre Newsletter sur notre blog (en haut, colonne de droite) et à y poster vos commentaires.

     

    Une équipe pour continuer à agir

    Une majorité claire et sans équivoque aux élections professionnelles signifiera pour la Direction que nos revendications sont bien portées par toutes et tous.

    En 2011, nous avons dénoncé avec FO un accord sur l’aménagement du temps de travail pourtant signé entre la Direction et 2 autres syndicats (Lettre de dénonciation accord temps de travail janvier 2011.pdf). Cette action rare dans la vie de l’entreprise (voire une première !) a déclenché la foudre de la Direction à notre égard (l’intersyndicale a même volée en éclat !!) mais nous avons rempli notre rôle et refuser le énième accord qui non seulement faisait perdre des acquis aux salarié-e-s mais aussi restait dérogatoire par rapport à la Convention Collective Syntec. Le comble du comble : le salaire minimum pour les cadres modalité 2 (cadres en mission) restait en dessous du minimum de notre convention collective ! Impossible de signer un tel accord, si bien que par la dénonciation, nous l’avons mis « hors d’état de nuire » !

    documents :

    20110125-CGTAKKAIS-Négociations ATT.pdf

    Lettre de dénonciation accord temps de travail janvier 2011.pdf

    20110329Tract_FO-CGT-AKKAIS.pdf

    Constatant le vide des négociations, la volonté de la Direction à imposer ses choix à l'encontre des salarié-e-s, et donc de notre syndicat, et afin de répondre au besoin des salarié-e-s d'exprimer ouvertement leur mécontentement, nous avons organisé avec FO un rassemblement le 29 MARS 2011.

    Au lendemain de cette action, l'ensemble des syndicats du Groupe recevait une convocation pour une réunion de négociation salariale Groupe.

    Conclusion : une augmentation collective par tranches de coefficients est débloquée, ainsi que d'autres décisions exceptionnelles (chèque cadeau de 70 euros, etc.)

    Cela n’aura pas empêché la Direction de supprimer tous les usages, un par un, voire 4 par 4, que détenaient les ex-Silogiciens. Et oui, nous étions rentrés dans un nouveau monde, celui de la finance, bref, nous sommes devenus des Akkariens...

     

    Une équipe pour des revendications constructives

    Lors des NAO 2013, nos revendications (20130315-Revendications-CGT-AKKAIS-NAO2013.pdf), présentaient des actions à court et moyen termes

    - pour l’intégration des salarié-e-s au partage des bénéfices,

    - pour la reconnaissance du travail par des augmentations collectives et individuelles,

    - pour l’évolution de carrière par un suivi régulier du service RH.

    Ce suivi RH avait deux objectifs : s’assurer de la cohérence de la classification du salarié par rapport à son poste et garantir son employabilité et ainsi d’appréhender les périodes d’intercontrat,

    - pour la valorisation de l’expérience par l’attribution d’une prime au bout de 5 ans d’ancienneté et l’attribution d’un « 13ème mois » à partir de 10 ans d’ancienneté : les richesses aussi bien pour une SSII que pour ses clients sont la compétence et l’expérience par la capitalisation des connaissances, ainsi nous voulons que soit valorisée l’expérience  au sein de l’entreprise. Ces atouts permettront d’effectuer des économies à AKKA par l’organisation de formations internes et d’assurer un lien de confiance avec les clients qui n’apprécient guère les passages de témoin, les changements de visage, signe en général de perte de compétences et donc de réactivité.

    Ce programme n’a pas été retenu par la Direction, mais nous le remettrons au menu de chaque négociation.

    Autres points importants revendiqués :

    - la garantie du maintien de la globalité du salaire dans le cas d’un arrêt de maladie (salarié-e de moins d’un an d’ancienneté).

    - supprimer tout écart de salaires entre les femmes et les hommes tel que le préconise la loi, mais avant tout s’assurer de l’égalité pour toutes et tous du rapport classifications/fonctions occupées afin de pouvoir comparer ce qui est comparable et réajuster les salaires en conséquence.

    - la revalorisation des frais professionnels : cela représente un poste important dans le budget mensuel des salarié-e-s, l’entreprise doit plus contribuer à favoriser les transports en commun ainsi qu’à participer financièrement dans le cas où utiliser son véhicule est incontournable : développement du co-voiturage et attribution d’une prime « carburant ».

     

    Le Bien-Être au Travail...Parlons-en!

    Reste un point essentiel aussi bien pour les salarié-e-s que pour l’entreprise : le Bien-Être au travail.

    Cet idéal, inégal aujourd’hui, doit être amélioré car il représente un atout pour l’entreprise, pour son dynamisme, sa vitalité, sa performance, son aura …

    La fierté de travailler chez AKKA, d’exister au sein de l’entreprise, d’être reconnu au sein de l’entreprise, de retrouver avec le sourire les collègues, les clients, une équipe, tous ces aspects Humains que AKKA a mis de côté pour se développer très vite, … trop vite, nous le revendiquons.

    Sommes-nous des idéalistes ? Est-ce encore possible ? Ou devons-nous systématiquement quitter l’entreprise pour retrouver un autre travail mais avec 10 à 15% d’augmentation de salaire en poche ?

    Aujourd’hui, un seul constat, par sa politique salariale : AKKA ne nous mérite pas.

    Il faut revoir de A à Z cette politique qui fait fuir les salarié-e-s.

    Nous pensons que la Direction donnera plus de légitimité à une équipe qui non seulement rassemblera le maximum de voix mais aussi qui parlera « vrai », qui saura retranscrire la réalité du terrain sans l’exagérer, avec réalisme et qui apportera, pour chaque constat, des pistes de solutions.

     

    En conclusion

    L'équipe CGT AKKA IS a défendu l'intérêt de tous les salariés depuis qu'elle existe, depuis 3 ans (et oui! que 3 ans et tant d'actions!!).

    De nouvelles personnes venant d'horizons différents ont rejoint l'équipe et élargissent ainsi ses compétences et sa motivation.

     
    Il se trouve que le 1er tour est le baromètre légal qui fixe la représentativité des organisations syndicales, et vos bulletins de vote donneront à toute l'équipe CGT AKKA IS la motivation et la force pour faire entendre la voix des salariés.

    Voilà le projet que nous vous proposons de défendre pour les 3 ans à venir. Pour cela nous avons besoin de tous vos votes.

    Soutenez-nous pour que nos actions aboutissent !

    Votez pour l'équipe CGT AKKA IS !

  • NAO 2013 à AKKA IS...Tout ça pour ça !!!

    Vendredi 26 avril a eu lieu la dernière réunion des NAO (négociations annuelles obligatoires) 2013....

    Quelles conclusions ?

    Un pourcentage : 1,4% de la masse salariale...le même pour chaque filiale d'AKKA (sauf exceptions que nous ne connaissons pas!), à croire qu'il ne s'agit pas du fruit d'une négociation mais bel et bien d'une décision Groupe.

    Pourtant, nous continuons à jouer calmement et avec sérénité le "jeu" des négociations avec des documents relatant bien la situation, l'ambiance générale, la perte de confiance des salarié-e-s partant à la moindre occasion chez la concurrence, histoire de prendre d'un seul coup au minimum 10% d'augmentation ! 

    Nos revendications ? Les voilà, envoyées à la Direction lors des NAO 2013 : 20130315-Revendications-CGT-AKKAIS-NAO2013.pdf

    Comment voulez-vous Monsieur RICCI, PDG du Groupe AKKA Technologies, que les salarié-e-s aient la fibre "Corporate" avec une telle politique salariale !?!? Ils ont plutôt la fibre "sauve qui peut" dès la moindre opportunité ce qui justifie un turn-over particulièrement important et digne d'une société d'intérim!

    Certes les économies des années 2008 à 2011 (gel des salaires, saupoudrage 1% par ci, 1% par là, suppression de la prime d'intéressement, etc. etc. etc.) ont contribué au rachat de sociétés (Aéroconseil, MB Tech, ...) mais quels sont les retours pour les salarié-e-s ? des augmentations bien en deça de l'augmentation du coût de la vie, une baisse de 50% de la prime de participation, une prime de partage des profits à 10 euros, ..... si cela n'est pas du mépris c'est au moins du concret, la réalité de la politique salariale d'AKKA qui reflète aujourd'hui tout le bien que pense notre direction boursière envers ses salarié-e-s.

    Alors...quelles conclusions ?

    Faut-il ressortir les drapeaux, la sono et faire grève pour se faire entendre ? Faut-il organiser une opération Camping devant les locaux d'AKKA pour se faire entendre ?

    Le but de la Direction consiste-t'il à décourager les acteurs syndicaux et tout repésentant du personnel pour mener tranquillement sa politique d'enrichissement au détriment des salarié-e-s ?

    La communication sera notre arme de bataille. Relater la réalité du terrain sur les blogs et la blogosphère de la CGT, des IRP des SSII, des sites boursiers, des médias relatant les bienfaits boursiers de notre PDG (Figaro par exemple...) sera notre champ de bataille.

    Bien entendu, ce blog relatera aussi toute la politique salariale positive engagée par AKKA mais, étrangement, rien concrètement est au programme à ce jour !

    "Remettre l'Homme au centre de l'entreprise" dixit le PDG d'AKKA...c'est déjà fait, ce dernier est bien au centre de son Groupe.

  • Société boursière...la réalité des chiffres = Résultat net groupe AKKA : +50% - Participation Salarié-e-s : -50% !!!

    Oui, il y a de quoi en déstabiliser plus d'un avec de telles communications !

    AKKA est un groupe côté en bourse alors il faut communiquer, communiquer et .... communiquer mais pas n'importe comment ! Il faut communiquer positif sur le résultat net 2012 qui augmente de +50%, le résultat opérationnel d'activité en hausse de +47%, etc., etc.

    Quelle surprise pour le salarié d'AKKA de découvrir le montant de sa prime de participation : +50% ? +47%? Non! Bien sûr que non! -50% par rapport à la participation 2011 ! soit, selon les salaires, entre 90 euros et 200 euros....

    Le fossée est bel et bien creusé entre les actionnaires et les salarié-e-s. Toutes ces communications "boursières" (cf article ci-dessous du 3/04/13) permettent de glorifier AKKA pour "booster" les spéculations mais démoraliser toute une population de salarié-e-s attaché-e-s à des valeurs HUMAINES.

     

  • Résultat net 2012, la formidable communication d'AKKA... et qu'ont gagné les salarié-e-s ?!?

    Akka Technologies : +10% au compteur !
    Boursier.com
    (Boursier.com) -- Akka s'envole de près de 10%, en rejoignant les 24 euros ce mercredi en Bourse de Paris. Le groupe a dépassé les prévisions en matière de marges en 2012, et a fait état de prévisions élevées pour le moyen terme, plus élevés en tout ...
    Afficher tous les articles sur ce sujet »

    Akka Technologies : "en ordre de marche" pour 2013
    Boursier.com
    (Boursier.com) -- Le conseil d'administration d'AKKA Technologies, réuni le 28 mars 2013 a arrêté les comptes de l'exercice 2012. Le chiffre d'affaires consolidé grimpe de 74,5% à 827,3 ME, pour une rentabilité "conforme aux objectifs" à 7,6% du ...
    Afficher tous les articles sur ce sujet »

    AKKA TECHNOLOGIES affiche une rentabilité opérationnelle de 7,6 ...
    Boursorama
    (AOF) - Akka Technologies a publié un résultat net part du groupe de 40,4 millions d'euros, en hausse de 50%, et un résultat opérationnel d'activité de 63 millions d'euros, en augmentation de 47%. La société allemande, MBtech, a été consolidée sur 9 mois.
    Afficher tous les articles sur ce sujet »

    Akka Technologies: bénéfices annuels en hausse de 50%.
    BFMTV.COM
    (CercleFinance.com) - Akka Technologies dévoile un résultat net part du groupe de 40,4 millions d'euros pour 2012, en hausse de 50%. Le résultat opérationnel d'activité atteint 63 millions d'euros, en progression de 47%. 'La rentabilité opérationnelle ...
    Afficher tous les articles sur ce sujet »

    Akka Technologies : le titre bondit à 24 euros !
    Challenges.fr
    Akka s'envole de près de 10% dans les premiers échanges parisiens, touchant les 24 euros dans 30.000 actions négociées en 3 minutes de cotations. Le groupe a dépassé les prévisions en matière de marges en 2012, et fait état hier soir de prévisions ...
    Afficher tous les articles sur ce sujet »

  • Meilleurs Voeux 2013

    Pour cette nouvelle année, nous ne ferons que deux Voeux à toutes et à tous :

    que votre employeur vous considère comme un élément essentiel de sa réussite et qu'un jour vous puissiez le remercier pour sa faculté à partager les bénéfices de l'entreprise avec ses salarié-e-s.

    Franck Laborderie-Cavada

    DS CGT AKKA IS

     

      

  • L'argent nous rend-il tous fous ou belges ?

    Le PDG d'AKKA transfère des actions

    Le PDG et fondateur du groupe français de conseil en technologies AKKA Technologies, Maurice Ricci, a transféré la moitié des actions qu'il détient au sein du groupe dans une holding belge, mais l'entreprise dément toute motivation fiscale à cette opération.

    Selon un communiqué de l'Autorité des marchés financiers (AMF) publié mercredi, M. Ricci a cédé 2,5 millions d'actions AKKA Technologie à une société baptisée BMC Management et Investment, qu'il contrôle intégralement et dont le siège se situe à Bruxelles. L'opération est intervenue le 14 décembre, soit quelques jours avant la fin de l'année fiscale.

    Les actions transférées représentent 18,19% du capital du groupe et valent 58 millions d'euros en Bourse. L'opération en elle-même ne change rien au niveau de l'actionnariat du groupe, qui reste contrôlé par la famille Ricci, avec 51,78% des actions et 59,50% des droits de vote.

    Interrogée par l'AFP, AKKA Technologies dément toute motivation fiscale à ce reclassement de titres vers un pays où la taxation du patrimoine est beaucoup plus légère que celle régnant en France.

    "Bruxelles est un centre de gravité pour AKKA Technologies" et est moins enclavé que Lyon où se situe le siège du groupe, affirme l'agence Actus Finance en charge de la communication de l'entreprise.

    Le groupe, qui a déjà réalisé "d'importantes acquisitions en Allemagne", "souhaite désormais se développer hors de France, aux Etats-Unis, en Europe continentale et en Asie", a-t-on fait valoir de même source.

    AKKA Technologies vient notamment de racheter la société de services en hautes technologies MBtech Group, qui appartenait auparavant à Daimler.
    L'exil fiscal de plusieurs personnalités françaises du monde de l'entreprise et des arts a fait ces derniers jours les gros titres de la presse.

    Source : LeFigaro.fr

  • Joyeux Noël et ...

    voeux2013cgt.png

  • TOUS EN GREVE ET EN MANIFESTATIONS UNITAIRES LE 14 NOVEMBRE 2012 !

    logocgt3D.jpg

    COMME PARTOUT EN EUROPE

    TOUS EN GREVE ET

    EN MANIFESTATIONS UNITAIRES

    LE 14 NOVEMBRE 2012 !

    Que ce soit en Grèce, en Italie, en Espagne, au Portugal, en Irlande…les politiques d’austérité que mènent les gouvernements à la solde du patronat ont pour conséquences une baisse du pouvoir d’achat, le développement de la pauvreté, la casse du code du travail, des licenciements massifs… En France, pays relativement épargné du fait des luttes et d’un certain niveau de protection sociale, n’en est pas moins secoué par les stratégies patronales qui visent à toujours plus de profit. Cela se concrétise par des délocalisations, des licenciements, du développement de la précarité et de la pauvreté.

     

     Dans ce contexte, le 6 novembre apparaît comme l’amorce d’une nouvelle phase en France. Suite au mémorandum de Montebourg, et au rapport Gallois le gouvernement a annoncé 35 mesures dans un pacte de compétitivité, habillage cynique de ce que le Medef nomme le choc de compétitivité. Elles seraient destinées à combler les déficits, dans le droit fil du traité européen voté ces dernières semaines.

     

     Mais ces mesures ont comme dénominateurs communs les exonérations de cotisations sociales. Autrement dit, il s’agit de faire payer le déficit par une baisse de salaire. En effet, le salaire comporte à la fois les cotisations patronales et les cotisations salariales. Toucher à l’un ou l’autre de ces éléments revient donc à baisser le salaire.

    Chacune et chacun sait que cette politique ne peut conduire qu’à une impasse pour les salarié-e-s. Non seulement ceux-ci ont déjà donné depuis plusieurs années, la part des salaires dans la valeur ajoutée ayant baissée de plusieurs points, mais surtout les mesures d’exonérations de cotisations n’ont jamais créé d’emplois depuis qu’elles ont été mises en oeuvre. Les différents rapports, y compris celui de la cour des comptes en attestent. En fait sous couvert de baisses des cotisations sociales, il s’agit de mettre bas notre protection sociale et financer les profits des entreprises.

     

     Les conséquences sociales de ces politiques, nous les connaissons : encore plus de pauvreté, de chômage, de précarité…une société dont la seule variable d’ajustement serait les travailleurs. Le patronat ne pouvait trouver mieux.

    Il nous appartient de créer les conditions pour obliger les gouvernements à changer de politique économique. Après avoir écouté les sirènes du patronat depuis des semaines avec matraquage idéologique à l’appui, il serait temps que les travailleurs soient entendus. Tel est le sens de cette journée.

     

    Face aux pressions patronales,

    les salariés par leur mobilisation,

    doivent relever le défi

     Le Medef fait la sourde oreille aux attentes des salariés mais se mobilise pour mettre le gouvernement sous pression. Alors que des millions de salariés paient les dégâts de la crise sur leurs salaires et leurs emplois, alors que les inégalités ne cessent de s’accroître, ce sont les patrons qui se prétendent être les pigeons des politiques gouvernementales.

    Alors que les dividendes versés aux actionnaires et les revenus financiers des grands groupes battent des records, les patrons du CAC 40 se liguent pour exiger du gouvernement un transfert massif des cotisations sociales sur les ménages (hausse de la TVA) et de nouvelles coupes dans les dépenses publiques.

    A la demande du gouvernement, une négociation sur la sécurité de l’emploi est en cours. Face aux mesures portées par les syndicats visant plus de sécurité pour les salariés, le Medef demande, au contraire, plus de flexibilité et moins de possibilités de recours juridique face aux plans de licenciement.

     De la même manière, dans la négociation qui va s’ouvrir sur les retraites complémentaires ARRCO et AGIRC, le Medef revendique l’abaissement des droits concernant 18 millions de salariés actifs du privé et 11 millions de retraités.

    Il faut, au contraire, comme pour l’ensemble de la protection sociale, une augmentation des ressources notamment la mise à contribution des revenus financiers et par une réforme de la cotisation employeurs pénalisant les suppressions d’emplois.

    Par notre mobilisation le 14 novembre, renversons la pression : les salariés ne doivent pas être les pigeons des exigences patronales et des traités européens.

    Pour sortir de la crise, aucun des problèmes économiques (financement des retraites et de la protection sociale, rééquilibrage de notre commerce extérieur, financement de l’Etat et des collectivités territoriales, pouvoir d’achat….) ne peuvent être résolues sans de vigoureuses politiques de développement industriel, de l’emploi, de revalorisation salariale et des retraites, de lutte contre la précarité.

    Le 14 novembre, mobilisons-nous massivement en France, comme partout en Europe, pour dire non aux politiques d’austérité, oui au progrès social.

     

    LA CRISE C’EST EUX : LA SOLUTION C’EST NOUS !

     

     

    Grèce : Grève générale

    Espagne : Grève générale

    Portugal : Grève générale

    Italie : Manifestation nationale à Rome

    Roumanie : Manifestation régionales

    Allemagne, Belgique et Royaume Uni : Grèves et actions ponctuelles.

     

    Pour diffusion : TRACT 14 novembre 2012.pdf

    ----Fédération CGT des Sociétés d’Etudes----

  • Akka Technologies : Maurice Ricci vend pour 0,4 M€ d’actions...Noël avant l'heure ?

    Maurice Ricci a déclaré à l’AMF, avoir vendu 17,123 actions à un prix unitaire de 22.6559 € ainsi que 1,250 actions d’une valeur de 22.4584 €. Ricci, le PDG, a ainsi gagné 416,010 €.

    Akka Technologies est spécialisé dans les prestations de conseil et d’ingénierie en hautes technologies.

    Source: AMF

    autres sources : boursorama + forum de boursorama

  • NAO : Le salaire des cadres dirigeants doit être communiqué aux délégués syndicaux

    Dans le cadre de la négociation annuelle obligatoire (NAO) sur les salaires, le TGI de Paris a obligé une entreprise à remettre aux organisations syndicales des informations sur la rémunération de ses cadres de direction.

    Lors de la négociation obligatoire sur les salaires, l'employeur doit remettre aux syndicats participant à la négociation des informations sur les salaires effectifs pratiqués dans l'entreprise. Mais mis à part la distinction entre hommes et femmes, et le fait que les informations fournies ne peuvent faire état des salaires individualisés, les textes sont muets sur le degré de précision dont l'employeur doit faire preuve. Doit-il délivrer toutes les informations sollicitées par les syndicats, y compris celles concernant les cadres dirigeants ? Oui répond le TGI de Paris.

    Refus de communiquer les rémunérations des cadres dirigeants

    Dans cette affaire, les organisations syndicales d'Accenture demandent lors des NAO d'avoir des informations sur les salaires des 109 salariés les mieux payés, leurs augmentations, leurs primes, et les différences de salaire entre les hommes et les femmes existant à leur niveau. Faute d'obtenir ces renseignements, deux syndicats assignent l'employeur en justice pour qu'il leur délivre ces documents lors de la prochaine NAO. L'employeur soutient que les informations réclamées ne sont pas utiles à la négociation car ces salariés ne sont pas concernés par la négociation sur les salaires, les décisions relatives à leur rémunération n'étant pas prises en France, mais par la société mère aux Etats-Unis.

    La rémunération des cadres dirigeants peut avoir des incidences sur les rémunérations de l'ensemble des salariés

    Le TGI de Paris donne raison aux syndicats. Il rappelle qu'aux termes de l'article L. 2241-10 du code du travail, l'employeur doit communiquer aux organisations syndicales représentatives les informations nécessaires pour leur permettre de négocier en toute connaissance de cause. Or, il considère que, "la situation de ces salariés n'est pas sans incidence sur les négociations portant sur la politique salariale de l'entreprise et les rémunérations de l'ensemble des salariés ; rien ne justifie d'exclure de la négociation sur les salaires une partie des salariés et les informations les concernant aux motifs qu'ils ne représentent que 3 % de l'effectif et exercent des responsabilités importantes au niveau mondial".

    Le juge ajoute qu'il n'est pas impossible de fournir ces documents, "puisqu'il y a plus d'un salarié dans chaque catégorie, et les deux salariés d'une des catégories demandée ne sont pas de sexes différents". Les informations demandées ne sont donc pas individualisées. La société est condamnée sous astreinte (1000 € par jour) à remettre aux organisations syndicales, au plus tard au cours de la première réunion de la NAO pour 2013 :

    - les mêmes informations concernant ces salariés que celles remises pour les autres salariés de l'entreprise ;

    - le rapport pour l'année 2012 entre les augmentations délivrées aux cadres dirigeants et l'enveloppe globale consacrée aux augmentations de salaires.

    L'employeur n'a pas fait appel de cette décision et a fourni les documents demandés, nous a répondu l'avocat des syndicats.

    (Source : lentreprise.lexpress.fr)

  • Intercontrats....soyez vigilants ! Vous avez des droits !

    Nous avons remarqué une augmentation conséquente de salariés en intercontrat, cette période entre deux missions où vous êtes toujours salarié-e mais non « facturable » chez un client.
    Il s’agit en fait, et plus justement pour le salarié, d’une période d’intermission plutôt que d’intercontrat, ce terme étant bien entendu relatif à la notion de contrat commercial et pas de contrat de travail.
    Il faut savoir que, contractuellement, l’employeur a le devoir, par le biais des forces commerciales, de vous fournir une mission en adéquation avec vos compétences.
    Dans le cas contraire,  « l’employeur n’exécute pas loyalement le contrat de travail ».

    Cette situation d’intermission dans laquelle certains collaborateurs/trices sont placé-e-s indépendamment de leur volonté est appréciée de différente manière. Si certains personnels encadrant comprennent que cela s’impose au collaborateur, qu’il s’agit d’une situation normale dans le cadre d’une SSII, et se montrent compréhensifs, d’autres, malheureusement nombreux, semblent persuadés qu’un salarié en intermission est responsable de sa situation, qu’il s’agit d’un poids mort qui coûte cher à l’entreprise et qu’il convient de régler son sort au plus vite.

    Cela se traduit parfois par des comportements agressifs de la part de l’encadrement, une surveillance accrue du personnel en intermission, un certain nombre de départs « négociés » (ne concernant évidemment que des salariés sans affectation), des licenciements en cas de refus de mission (que la mission proposée soit réelle ou non).
    Le fait que cet « échec commercial » puisse être dû à des facteurs indépendants de la volonté du salarié ne change rien à leurs yeux.

    Cela aurait été justement un des sujets abordés lors d'un récent séminaire organisé par les dirigeants:

    la gestion des intercontrats, comment remédier à ces situations non facturées si coûteuses pour l'entreprise.

    Ainsi, nous appelons à la vigilance et à la transparence des différents échanges, des missions proposées, des entretiens, des convocations, etc. car l'objectif serait de rapidement diminuer le nombre des intercontrats peu importe les moyens employés (recherche de fautes, proposition de missions avec éloignement géographique, faire en sorte d'obtenir le refus des salarié-e-s en intercontrat pour sortir la carte du licenciement pour faute, etc.).

    C’est effectivement le rôle de la structure commerciale de mettre en relation les demandes clients et les collaborateurs disponibles dans l’entreprise. Mais on préfère stigmatiser ces collègues, les sommant de se montrer flexibles et disponibles, c’est-à-dire d’accepter tout et n’importe quoi, à n’importe quelle condition, n’hésitant pas à leur attribuer de futures difficultés financières de l’entreprise s’ils ne consentaient pas à obtempérer et se soumettre.
    C’est bien sûr inadmissible, c'est pourquoi l'inspection du travail a été avisée de cette situation afin qu'une attention soit portée sur "la gestion des intercontrats".

    Sachez que l’intercontrat n’est pas un motif de licenciement à votre encontre, cette situation n’existe pas au sens du Droit du Travail.

    Cependant, durant votre période d’intermission, il est tout à fait possible que, pour économiser le coût d’un départ, on cherche à vous pousser à la démission, ou à prétexter une faute pour vous licencier !

    C’est on ne peut plus simple, il suffit de proposer une mission dans des conditions inacceptables pour le salarié, et d’attendre que celui-ci le refuse, quitte à provoquer un peu l’expression de ce refus.

    A moins de chercher clairement un licenciement, ce que nous ne pouvons que vous déconseiller, ne répondez jamais que vous refusez une mission. JAMAIS !!! C’est un motif de licenciement, et soyez sûr qu’un employeur qui juge avoir trop de personnel en intercontrat n’hésitera pas à s’en servir…

    Acceptez, comme tout bon salarié conscient des obligations que lui impose la signature d’un contrat de travail. Et négociez, ou discutez, ensuite des conditions de réalisation de cette mission. C’est à ce moment que l’éloignement, les conditions de grand déplacement, la prise en compte de vos contraintes familles, d’un éventuel handicap, de recommandations de la Médecine du Travail, pourront rendre rédhibitoire votre affectation sur une mission qui ne vous enchante guère, ou en atténuer les difficultés.
    Faites jouer vos droits, et pas ceux de l’entreprise !!!

    Tout ces détails liés à la mission doivent être consignés dans l’ordre de mission, ou dans un annexe attaché à ce document.
    Et ceci doit être effectué préalablement au premier jour effectué chez le client.

    En outre, dans le cas où votre responsable hiérarchique vous demanderait de rester à domicile durant l’intercontrat, vous devez être en mesure de prouver que c’est bien votre responsable hiérarchique qui vous y a autorisé.

    Tout entretien avec votre hiérarchie, toute demande, toute proposition, doit être consigné par mail. N'hésitez pas, suite à une remarque quelconque de votre hiérarchie, à rédiger un mail en consignant la remarque, ou autre, et en demandant à votre hiérarchie de valider par retour de mail celle-ci. Seuls les écrits restent... le harcèlement est répréhensible.

    Enfin, et afin de terminer sur une note positive, sachez que notre nouveau Directeur Général France a partagé, lors de la dernière réunion ordinaire du Comité d'Entreprise, sa volonté de mettre  "l'Homme au centre de l'entreprise"... Nous comptons donc sur la solidarité de toutes et de tous afin de nous faire part de vos témoignages qui lui seront directement adressés dans la mesure où l'anonymat pourra être préservé. L'Homme sera au centre de nos échanges !

    Nous attendons des actes et la gestion Humaine des intercontrats par nos dirigeants est et sera une belle mise à l'épreuve !

    Si vous vous trouvez actuellement en intermission, si vous n’êtes pas sûr de vos droits et devoirs, n’hésitez pas à prendre contact avec vos représentants (DP ou CE, cf intranet) avant toute décision. Ils sauront vous orienter et vous informer.