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CGT AKKODIS - Page 20

  • Reconduction de la mobilisation pour le 28/02 - Communication aux salarié(e)s AKKA

    Nous vous transmettons les consignes intersyndicales pour le mouvement social en cours chez AKKA.

     

    L'intersyndicale appelle maintenant tous les salariés de toutes les entités à débrayer 1h vendredi matin 28 février, et à rejoindre les manifestations au pied des agences.

    Faites passer le mot à vos collègues d'AKKA, le bouche à oreille permettra de diffuser ces consignes. Dites à vos collègues d'envoyer si ce n'est pas déjà fait leurs coordonnées aux organisations syndicales ou à l'expéditeur de ce mail, pour que l'intersyndicale puisse vous préciser les consignes d'ici le 28.

    Le mouvement de vendredi dernier a connu une grande ampleur qui en a surpris plus d’un : les salariés ont montré  leur mécontentement à la Direction, de manière visible, sans trop gêner l'activité de l'entreprise, ni générer de perte de salaire.
    Malgré cela la Direction n'a pas cédé, elle a d'ailleurs commencé à envoyer les Ordres De Mission qui mettent en musique les nouvelles modalités de frais, avec la triangulation et le plafonnement.
    D’autre part les négociations annuelles obligatoires (NAO) viennent de commencer dans toutes les entités. Les négociateurs ont besoin de votre soutien pour peser face à une Direction qui a pris l'habitude de ne rien négocier. Avec le soutien des salarié(e)s, nous revendiquons des augmentations générales et la réintégration des forfaits journaliers hors URSSAF.

    D'autres parts, nous demandons une gestion décente et respectueuse des salariés en intercontrat. Nous n'acceptons pas les pressions et dévalorisations des salariés, l'intimidation et les demandes de mobilité abusives. Nous souhaitons que les modalités du guide de l'intercontrat soient scrupuleusement appliquées.
     
    C’est pourquoi nous demandons à la Direction de recevoir les OS afin d’établir un véritable dialogue social.  C’est pourquoi nous avons besoin du soutien de tous salariés.

    L'intersyndicale appelle maintenant tous les salariés de toutes les entités à débrayer 1h vendredi matin 28 février, et à rejoindre les manifestations au pied des agences.

    D'ici là, pour ceux qui sont touchés par les nouvelles modalités de remboursement des frais, nous vous demandons:
    - si vous faites une déclaration papier, d'envoyer vos fichiers RAM (rapport d'activité mensuel) par fax, en gardant bien la preuve de la réception
    - de contester par écrit les nouvelles modalités de défraiement des frais auprès de votre manager, en joignant la comparaison entre le coût réel de vos déplacements et ce que vous allez recevoir,
    - de ne faire que les horaires obligatoires, pas plus.

    *********

    Pour la CFDT, Bernard BOUSQUET, cfdt.akkais@free.fr

    Pour la CGT, Franck LABORDERIE-CAVADA, cgtakkais@gmail.com

     

  • RHONE - Grève chez AKKA Technologies

    Source : LeProgres.fr

    Une cinquantaine de salariés d'AKKA Technologies se sont regroupés devant l'agence de Lyon Vaise vendredi midi

    En cause un nouveau barème de déplacements qui ferait perdre un peu plus de 1000 euros par an aux collaborateurs de l'entreprise européenne d'ingénierie et de conseil en technologie, selon l'intersyndicale à l'origine du mouvement. Ces Bac+5 qui n'ont pas l'habitude de faire grève, expriment aussi leur ras le bol lié "à des rémunérations qui n'augmentent pas comme il faudrait", tandis que la participation versée aux salariés" est de plus en plus faible par rapport à la redistribution faite aux actionnaires", dénonce ce vendredi à Lyon, un porte parole CGT. Le mouvement observé au niveau national devrait donner lieu à une nouvelle journée d'action la semaine prochaine.

    20140214-MobilisationAKKALyon.jpg

  • VENDREDI 14 FEVRIER - Mouvement social national intersyndical chez AKKA

    Mouvement social national intersyndical chez AKKA : 1er round, débrayage vendredi 14 février de 11h à 12h

    La Direction n’a pas souhaité, jusqu’à maintenant, engager de discussion à propos des revendications de l’intersyndicale. Le mouvement est donc naturellement maintenu.

    Respect, Ambition, Courage sont les valeurs de l’entreprise, et nos valeurs, en même temps, quel responsable d’entreprise aurait le …Courage d’avouer que le Respect des salarié-e-s reste la dernière de ses préoccupations...

    Vous, salarié-e-s d’AKKA, comme tout salarié-e de toute entreprise, vous êtes les premiers témoins du bilan de la politique salariale de votre entreprise, de la gestion Humaine des ressources, des décisions prises chaque année par votre employeur pour la reconnaissance de votre travail, pour le partage du fruit de votre travail, pour assurer votre employabilité en cas de fin de mission, pour vous proposer des formations en adéquation avec le marché, les demandes à venir, les métiers et les secteurs en développement. Bref, aujourd’hui il y a urgence ! Aujourd’hui, il ne s’agit pas de « remettre l’homme au cœur de l’entreprise », avec tout le package de communication enjolivée permettant à une entreprise en berne de gestion Humaine des salarié-e-s de redorer son blason, mais il s’agit bel et bien de METTRE l’Homme au cœur de l’entreprise.   

    Nous le rappellerons vendredi sur tous les sites AKKA de France à nos dirigeants. Le partage des profits, la participation aux bénéfices, l’intéressement à la réussite de l’entreprise et la reconnaissance du travail par la revalorisation des rémunérations seront aussi à l’ordre du jour.

    On-Track est le projet de rapprochement de Maurice Ricci avec les collaborateurs. « Ma Track » devient finalement son application concrète. Nous rappellerons à notre PDG la réglementation Syntec pour obtenir le remboursement de nos frais de déplacement. Nous ne payerons pas pour aller travailler. 1 centime payé par le salarié dans le cadre professionnel sera 1 centime remboursé au salarié par l’entreprise.

    Enfin, la fin d’une mission pour tout salarié ne doit pas être synonyme d’une fin de contrat avec AKKA. Le langage tenu au personnel en intercontrat est-il le même tenu lors de l’embauche ? N’y a t’il pas une forme d’hypocrisie ? de mensonge ? Il est vrai qu’avouer au candidat à l’embauche qu’en fin de mission, on lui demandera soit de chercher ailleurs, soit d’accepter des missions … Ailleurs…, car après tout, on lui rappellera à ce moment-là qu’il est un Consultant et que par conséquent il doit être mobile….Comment ça ?!? Vous n’êtes pas mobile ?!? Vous refusez une mission à 400km de votre famille ? malgré les 2 allers/retours par mois !?! Mais vous êtes en faute Môssieur ! Vous ne serez donc pas le grand gagnant de notre grand jeu concours du moment « On Track » ! Car nous recherchons le seul, l’unique, l’homme que nous remettrons au cœur de l’entreprise !!!! Môssieur, s’il s’agit de votre dernier mot …. Vous sortez ! Vous recevrez donc une lettre de refus de mission, puis une lettre d’EPL (Entretien Préalable au Licenciement) puis assez rapidement, car à priori vous n’êtes décidément pas pressé de partir, une lettre de licenciement pour Faute… Oui… pour FAUTE, Malheureux, car vous avez fauté ! Vous devez être obligatoirement MOBILE, Môssieur, c’est le jeu ! You’re a PlayMobile, Guy ! et On track les un-PlayMobile pour mieux les sortir ! Vous êtes donc le maillon faible …. Au revoir.

    Ceci n’est certes pas un jeu, même si cela prend la tournure d’un sketch, ou plutôt d’une réalité tournée à la dérision, d’une réalité puisée dans les témoignages de salarié-e-s en intercontrat qui ne savent plus quoi répondre en terme de mobilité de peur de perdre leur emploi.

    Cette situation doit cesser. Et n’allez pas chercher ailleurs…cette problématique de l’intercontrat est gérée de la même façon chez nos concurrents, sauf exceptions (à ce propos…merci aux exceptions de bien vouloir se faire connaître à l’adresse suivante : cgtakkais@gmail.com, nous ajouterons un nouvel article sur ce même blog pour en faire la promotion, si cela est avéré !).

    Nous le rappellerons à la Direction

    Chacune des trois revendications (frais professionnels, gestion du personnel et politique salariale) demande une écoute de la Direction Générale d’AKKA, l’organisation de négociations loyales donc constructives avec les organisations syndicales dans un esprit Gagnant/Gagnant avec des actions à court, moyen et long termes et des budgets à la hauteur du chantier.

    Nous devons tous en sortir fiers d’avoir stoppé cet engrenage malsain dans le but de donner de l’attractivité à l’entreprise, non seulement d’avoir envie d’y travailler (embauche), mais aussi et surtout d’être fier d’y travailler et d’évoluer, cette fierté qu’on ne peut cacher à nos clients, cette fierté que tout salarié-e ne peut que partager, cette fierté qui donne des ailes à nos commerciaux en visite chez les clients.

    La mobilisation doit être forte pour que la Direction s’engage dans cette voie-là !

    Nous appelons les médias à nous rejoindre et relater cette aventure, cette quête du dialogue, cette recherche d’un équilibre perdu entre des salarié-e-s et un patron invisible sur le terrain, à l’exception des terrains boursiers…

    Le débrayage débutera sur tous les sites AKKA à 11h jusqu’à 12h.

    Une AG sera organisée sur chaque site pour voter la reconduction ou pas de la mobilisation et sera clôturée dans certain site (dont Toulouse) par une cérémonie en l’hommage à ….

    l’homme au cœur de l’entreprise,

    ce salarié inconnu à AKKA, qui ne porte pas de nom…

    avec dépot de fleurs, suivi d'1 minute de silence (tenue sombre exigée...)

    Vous trouverez ci-dessous tous les sites AKKA en France où sont organisés les rassemblements.

    S’il manque des sites, n’hésitez pas à les rajouter en commentaire de cette « modeste » note.

    Si vous participez, n’hésitez pas à ajouter un commentaire (l’anonymat est préservé, par contre merci de ne pas tomber dans la vulgarité ou la diffamation).

    AKKA TOULOUSE (Basso1, 6 rue Roger Camboulives – 31100 TOULOUSE),

    AKKA LYON (VAISE),

    AKKA VALENCE,

    AKKA REICHOFFEN,

    AKKA BORDEAUX,

    AKKA GRENOBLE,

    AKKA BELFORT,

    AKKA GUYANCOURT,

    AKKA ANZIN,

    AKKA LILLE,

    AKKA CODELET,

    AKKA PIERRELATTE

    AKKA LE HAVRE

    Avant de débrayer, dès maintenant, informez votre N+1 que vous faites grève.

    Des préavis de grève ont déjà  été envoyés par les organisations syndicales, vous autorisant à utiliser votre droit de grève même à titre individuel.

    Si vous êtes chez le client, avertissez-le que vous êtes en grève, pour qu’il ne vienne pas vous demander du travail pendant cette heure de grève.

    Le tract : 20140214-debrayages-AKKA-14-fevrier-2014-V6.pdf

    Ne faites pas d’action dans les locaux AKKA, ni dans les enceintes des clients. Par contre, vous pouvez manifester et vous exprimer à l’extérieur.

    Soyez discrets avec les clients. Sinon la Direction d’AKKA pourrait être rapide à vous sanctionner.

    Restez à l’écoute via ce blog et les communications de tous les syndicats participants.

    Merci à vous toutes et tous et…..

    Bonne SAINT VALENTIN !

  • Mouvement social AKKA : Les salarié-e-s d'AKKA préparent la St Valentin

    Suite à notre publication du 3 janvier, nous avons reçu de nombreux témoignages de sympathie par rapport au débrayage de Lardy, et des collègues se sont déjà déclarés prêt à manifester leur mécontentement face à une Direction manquant de respect vis-à-vis de ses salariés.

    La CGT, ainsi que la CFDT, la CFE/CGC et FO, vous appellent
    à débrayer et à manifester ce vendredi 14 février à 11h,
    pour vous faire entendre par M. RICCI, qui prône justement
    le Respect, l’Ambition et le Courage ainsi que la sublime idée de "remettre l'homme au coeur de l'entreprise" (ndlr : homme sans H majuscule...en grand titre du journal interne)

    Télécharger le tract : 20140214-debrayages-AKKA-14-fevrier-2014-V6.pdf

    Le Courage, nous n’en manquons pas, et nous allons nous battre pour :

    - dénoncer le projet de la Direction de barèmes de remboursement de frais professionnels qui est financièrement pénalisant pour beaucoup d’entre nous, et demander l’ouverture de négociations avec les organisations syndicales avec un budget cohérent pour financer les déplacements professionnels,

    - dénoncer l’agressivité de la Direction envers des salariés en mission et des salariés en intercontrats qu’elle ne veut plus garder. Les CHSCT IS et I&S sont en action suite à des témoignages inquiétants et ont missionné un cabinet spécialisé sur les risques psychosociaux pour mener des enquêtes à ce sujet,

    - porter « haut et fort » les revendications des augmentations de salaire, pour un juste partage des bénéfices et remettre les salarié-e-s au centre de l’entreprise.

    La CFDT, la CFE/CGC, FO sont avec nous, c’est un mouvement solidaire et massif qui se prépare, nous avons bien l’attention de nous faire entendre de la Direction Générale, nous entamons une première étape pour cela.

    Restez à l’écoute, sur ce blog entre autre, partagez les informations, faites fonctionner le bouche-à-oreille avec vos collègues, nous allons vous transmettre les consignes d’organisation de cette journée d’action.

    A très bientôt

    La CGT AKKA IS

  • ASTRIUM - 1 700 manifestants sous les fenêtres du patron d'Airbus

    Plus de la moitié des salariés d’Astrium Toulouse, rejoints par d’autres d’Airbus et des sous-traitants, soit 1 700 personnes, ont manifesté hier devant le siège d’Airbus Group à Blagnac.

    Nouvelle démonstration de force des salariés d’Astrium Toulouse hier.

    Après le rassemblement de 1 200 personnes en décembre devant le site du Palays, 1 700 manifestants (selon les syndicats comme la police) sont venus protester contre le plan de suppressions de postes hier après-midi, à Blagnac, devant le siège d’Airbus Group, sous les fenêtres de Tom Enders, le président exécutif. Les employés d’Astrium ont été rejoints par d’autres d’Airbus, notamment d’une branche qui s’appelle encore EADS France et qui regroupe des services mutualisés. Au total, 500 postes sont menacés dans l’agglomération toulousaine, dont 396 chez Astrium.

    «Petit avertissement»

    Parti du rond-point Bellonte, à Blagnac, devant un des principaux sites d’Airbus, le cortège a rejoint la zone aéroportuaire. Devant les grilles du siège, dans le calme, cinq cents manifestants ont revêtu des masques blancs pour symboliser les postes supprimés. Puis des avions de papier ont été jetés par-dessus les grilles.

    «C’est juste un petit avertissement. On voit que le ras-le-bol est là et que les gens peuvent se mobiliser très rapidement», affirme Laurent Beugnet (CFDT). Les cinq organisations syndicales ont même été dépassées, vendredi, lors de l’assemblée générale, par les salariés qui ont exigé une action forte et rapide. «Avec la seule entente syndicale, il n’y aurait pas eu cette manif», reconnaît un syndicaliste. C’est donc bien les salariés qui donnent le «la». Formés de 80 % d’ingénieurs et de cadres, les effectifs d’Astrium attendent «de la cohérence», rappelle Thierry Préfol (CFE-CGC). Et ils n’en voient pas entre «des carnets de commandes pleins» et des suppressions de postes.

    Mais les salariés sont aussi choqués : «Le spatial est un métier de passion, de haute technologie. Dénigrer notre façon de travailler, cela va au-delà des suppressions de postes, c’est nous rabaisser», poursuit Laurent Beugnet. «La direction devrait mesurer l’ampleur de cette mobilisation», juge Michel Molesin (CGT) qui envisage de nouvelles actions.

    Source : La Dépêche du Midi - Jean-Noël Gros

  • JEUDI 6 FEVRIER - Manifestation des salariés et syndicats d'ASTRIUM : La CGT AKKA IS solidaire !

    La CGT AKKA IS appelle les salarié-e-s d’AKKA Informatique et Systèmes à faire valoir leur droit de grève (appel transmis à la Direction d'AKKA IS) : 

    JEUDI 6 FEVRIER 2014 APRES-MIDI à BLAGNAC

    en solidarité des salariés et syndicats d’ASTRIUM

    contre la suppression d’emplois

    Vous trouverez ci-dessous l’appel à la manifestation du jeudi 6 février après midi :

    Tractappelmanifdu06-02-2014.pdf 

    Le groupe Airbus se restructure et, au passage, supprime un nombre important de postes dans ses branches Espace et service centraux à Toulouse.

    Les salariés et les syndicats d’Astrium Toulouse se mobilisent pour l’emploi et sauver 396 emplois ce jeudi 6 février.

    En particulier, les sous-traitants et globalement toute la filière spatiale est aussi impactée par ce plan de suppression d’emploi.

    Les salariés d’Astrium ont décidé, vendredi dernier, en AG de réagir rapidement, en manifestant jeudi devant le siège d’AIRBUS à Blagnac. Ils ont aussi exprimés avec force la volonté d’associer les sous-traitants, qui sont souvent les premiers à en subir les conséquences.

    Soyons toutes et tous SOLIDAIRES !

    La CGT AKKA IS

  • Information : débrayage des salariés d’AKKA en mission chez Renault en région parisienne avec la CGT d’AKKA et la CGT de Renault.

    Communication de la CGT AKKA IS aux salarié-e-s d'AKKA

    Vendredi 31 janvier, la Direction d’AKKA a été convoquée chez Renault pour s’expliquer à propos d’un débrayage de salariés AKKA suivi d’une distribution de tracts à Renault-Lardy à toutes les personnes rentrant sur le site client. Le tract est ici : 20140130-Premier-tract-Akka-L38-2014-01-27_vfinale.pdf

    Ce site de Lardy, situé au Sud du département de l’Essonne, nécessite d’y aller en voiture et de parcourir 50 à 60km depuis la banlieue parisienne. Avec le nouveau barème sur les frais professionnels décidé unilatéralement par la Direction d'AKKA qui pourrait être appliqué prochainement, la plupart des salariés d’AKKA risquent de perdre toutes leurs indemnités de trajet.

    A Lardy et ailleurs, votre situation n’est pas enviable. L’entreprise AKKA veut faire des économies sur le dos des collaborateurs.

    Beaucoup d’entre vous risquent de perdre aussi tout ou partie de leurs remboursements de trajet, et vous allez découvrir sur votre prochain ordre de mission des nouvelles modalités de déplacement pénalisantes. N’acceptez pas ces modalités, la convention collective Syntec vous garantit le remboursement de tous vos frais de mission, faites-la appliquer, avec l’aide de la CGT, et de la nouvelle commission d’élus de négociation des frais de déplacement.

    Ceux qui n’ont même plus la chance d’être en mission, souffrent de cette situation stressante, risquant à tout moment de recevoir une consigne de partir en mission en long déplacement et avec des modalités de remboursement de frais trop serrées, ou d’avoir un entretien avec un ou des interlocuteurs de la Direction qui menacent certains collègues de licenciement pour faute s’ils ne signent pas de rupture conventionnelle. Faites-vous accompagner lors de tous vos entretiens d’intercontrat par un de vos élus DP ou CE, c’est votre droit, et ils sont là pour ça.

    Certains d’entre vous sont managers, RRH, fonctionnels, vous êtes pris en ciseau, soumis à certaines consignes hiérarchiques irréalistes et au contact des collaborateurs en colère. Refusez de faire du n’importe quoi, faites votre travail, ni plus ni moins.

    AKKA a lancé sa campagne "On Track" consistant à remettre l'Homme au centre de l'Entreprise...

    Ce que la CGT constate c'est une opération : "On track les salariés" ! voire pour les intercontrats :  "On ma-Track les salariés d'AKKA" !


    M. Maurice RICCI, PDG du Groupe AKKA, prône le Respect, le Courage et l’Ambition, qu’il applique maintenant à la lettre sa charte. Ensemble nous allons lui rappeler…

    Les limites du supportable sont maintenant largement dépassées !

    Votre porte-monnaie est touché, votre respectabilité est en danger.

    A partir du 6 février, salariés AKKA, agissons ensemble. La CGT vous appellera à débrayer, prenez contact avec la CGT dès maintenant pour recevoir les tracts et les consignes. 

  • AKKA TECHNOLOGIES : rachat de 2,3% de son capital pour 8,6 millions d'euros

    Source : Capital.fr

    Akka Technologies a annoncé avoir racheté un bloc de 354 312 actions détenu par Cécile Monnot actionnaire et administrateur de la société. Cette acquisition a été réalisée au prix de 24,40 euros par action, ce qui représente une décote de 0,4% par rapport au cours de clôture de l'action de 24,50 euros sur la Bourse de Paris au jour de la transaction. Cette opération intervient dans le cadre du programme de rachat d'actions approuvé par l'assemblée générale des actionnaires du 11 juin 2013.

    La société va financer l'acquisition de ces titres (pour un coût de 8,6 millions d'euros) via sa trésorerie brute qui s'élevait à 92,4 millions d'euros au 30 juin 2013, pour un gearing de 36% à la même date. Suite à cette acquisition, elle détient à ce jour 449 147 actions en autocontrôle, ce qui représente 2,95% de son capital.

    Cécile Monnot détient désormais 4,50% du capital et 6,57% des droits de vote du spécialiste de la R&D externalisée. Elle conserve son poste d'administrateur qu'elle occupe depuis le 7 mars 2001. Cécile Monnot s'est engagée à conserver l'intégralité de sa participation résiduelle dans Akka pendant une durée d'un an, à compter de ce jour. Elle reste par ailleurs partie prenante de l'action de concert constituée par le groupe familial Ricci.

    Le groupe familial Ricci détient désormais 51,83% du capital et 62,01% des droits de vote de la société.

    Commentaires de la CGT AKKA IS :

    Pas de droits aux dividendes…par contre dans quel objectif cet « auto-control » ?

    Plus d’explications sur "l’autocontrôle" ci-dessous :

    http://definition.actufinance.fr/autocontrole-763/

    L'autocontrôle est utilisé par l'entreprise pour diverses raisons. L'objectif peut être stratégique :

    Les titres peuvent aussi être détruits

    La dernière possibilité étant d'utiliser les actions rachetées pour les reverser par la suite aux actionnaires lors du versement du dividende ou les distribuer à ses salariés par l'intermédiaire de stocks options.

    En gros, ce rachat peut profiter à la fin aux actionnaires….donc à la famille Ricci……donc la trésorerie refinance les actions pour l’actionnaire ? Avons-nous bien compris ?!?

    Une explication plus longue et complète ci-après :

    http://www.lefigaro.fr/marches/2011/08/31/04003-20110831ARTFIG00386-les-rachats-d-actions-mode-d-emploi.php

    "Remettre l'Homme au centre de l'entreprise..." ....What else ?

  • Le harcèlement moral au travail

    Source : 20minutes.fr

    Même sans préjudice, on peut se plaindre de harcèlement moral

    Pour se plaindre d'un harcèlement moral, il n'est pas nécessaire de prouver que l'on en a souffert mais seulement que l'on aurait pu en souffrir. Il n'est donc pas nécessaire, pour être victime, d'apporter une preuve de l'altération de sa santé, avec des certificats médicaux. Par exception aux principes habituels, la preuve d'un préjudice éventuel suffit pour que la victime demande réparation.

    La loi dispose en effet que le harcèlement moral est constitué en cas d'agissements ayant «pour objet» ou pour effet une dégradation des conditions de travail, seulement «susceptible de porter atteinte» aux droits et à la dignité, d'altérer la santé physique ou mentale ou de compromettre l'avenir professionnel.

    Les conséquences de la dégradation des conditions de travail n'ont pas à être avérées

    Le harcèlement moral peut aussi viser le conjoint, le concubin ou le partenaire pacsé, et avoir pour objet ou pour effet de dégrader ses conditions de vie par une altération de sa santé.

    Exiger la preuve que le harcèlement a atteint son but et a altéré la santé par exemple, serait donc ajouter à la loi, selon les juges. Les conséquences de la dégradation des conditions de travail n'ont pas à être avérées. Seule suffit «la simple possibilité d'une telle dégradation» disent-ils. Celui qui harcèle est coupable même si son harcèlement n'a pas d'effet sur la victime.

    Le harcèlement moral est puni au maximum de 2 ans d'emprisonnement et 30.000 euros d'amende s'il concerne les relations de travail. La sanction est de 3 ans et 45.000 euros lorsqu'il s'agit du conjoint, concubin ou partenaire pacsé mais peut aller jusqu'à 5 ans et 75.000 euros s'il a effectivement porté une atteinte grave à la santé.

  • AKKA boit la tasse en Allemagne avec MBTech en 2013, l’abondement pour les salariés français tombe à l’eau.

    Lors du Comité de Groupe de décembre, la Direction du groupe AKKA n’a pas fait dans l’optimisme : l’acquisition du bureau d’étude automobile allemand MBTech est beaucoup plus difficile que prévue.

    L’intégration en 2008 de Coframi (même taille que MBTech) s’était faite d’après la Direction d’AKKA en 18 mois, mais pour MBTech, toujours d’après la Direction, il faudra 30 mois, au mieux. Heureusement que l’industrie allemande va très bien, parce que MBTech dans cet environnement plutôt favorable, dégagera un résultat nul en 2013.

    Alors le rêve de Maurice RICCI de devenir un constructeur automobile va-t-il tourner au cauchemar ? Est-ce que la trésorerie du groupe, largement financée par AKKA France et le reste du monde suffira à passer le cap ? On ne sait pas pour l’instant.

    Mais les salariés français, qui travaillent finalement tous au profit de l’agrandissement du groupe et non pour leur profit, vont devoir se serrer la ceinture au-delà du dernier trou disponible : l’abondement ne sera pas distribué.

    L’abondement était versé aux salariés depuis 9 ans.

    Fin 2012, cette prime collective était de 300 euros par salarié, pour 100 euros versé sur AKKA Actionnariat, avec la possibilité de remettre ensuite cet argent sur d’autres placements moins risqués du PEE.

    La seule prime pour tous en 2013, ce sera donc la prime de participation, d’un montant moyen de 143€ par salarié (189€ en 2012), soit un budget 0,86M€ pour le groupe. La reconnaissance de l’entreprise pour le résultat du travail de ses salariés en prend un coup. La prime chute de 489€ à 143€ soit -70%.

    En 2013, les dividendes versés aux actionnaires (famille RICCI en majorité) ont atteint 9,7M€, en augmentation de 12%.

  • Les disparités femmes/hommes sur les salaires

    Elles persistent, et ce n’est pas le rattrapage de 2012 (+30 à +50€) qui a suffit à les résorber. Voilà une photographie portant sur des effectifs représentatifs (en tout 167 femmes et 245 hommes) :

    - Coefficient 115, le salaire fixe de base est -2,5% inférieur pour les femmes par rapport aux hommes

    - Coef 130, -2,0%

    - Coef 150, -1,0%

    Et ce n’est pas la différence d’âge entre les populations considérées de femmes et d’hommes (les femmes sont au contraire plus âgées) ou l’ancienneté (+2 ans aussi) qui apporte un bémol à la disparité constatée.

    La CGT revendique :

    - une augmentation pour toutes les femmes pénalisées pour annuler les disparités de salaires,

    - l’égalité des homme/femme dans l’évolution de carrière

    - l’aménagement du temps de travail et la considération de tous les salariés à temps partiels (souvent les femmes, mais pas toujours)

     

    Cela termine l'analyse des salaires 2012 entamée le 14 octobre.

    L'ensemble des 5 articles est en ligne. Vous pouvez les transmettre à vos collègues.

  • La répartition des augmentations en 2012

    Nous avons vu ensemble que le turn over dans l’entreprise est actuellement une mauvaise affaire. L’entreprise a intérêt à garder ses salariés et à les convaincre de rester car le marché de l’emploi ne réserve pas de candidats bons marchés.

    Continuons en regardant dans le détail la répartition des augmentations des salaires fixes.

    Entre décembre 2011 et décembre 2012, l’augmentation moyenne du salaire de base AKKA IS est de 2,5%.

    Pour les ETAM, elle est de 1,5% soit 31€ (brut)

    Pour les assimilés cadres, l’augmentation est de 2,3% soit 61€

    Pour les cadres, c’est 2,6% soit 81€.

    Près de 60% des salariés ont perçu une augmentation inférieure à l’augmentation moyenne ou aucune augmentation (1/4 environ).

    Le taux d’augmentation moyen des salariés ayant bénéficié d’un changement de coefficient est de 6% (félicitation). Par contre le taux d’augmentation des salariés non promus est de 2,1%.

    C’est peut-être ça la solution : vérifier son coefficient, en regardant 2 choses :

    èla correspondance du coefficient avec le poste et les responsabilités

    èl’évolution du coefficient avec les l’ancienneté

     

    Les critères sont dans la convention Syntec, et vous pouvez vous adresser à la CGT, par exemple Franck, Frédéric et Manu qui vous donneront les éléments clés en fonction de votre situation.

  • La comparaison des salaires à l’embauche en 2012 par rapport aux salaires des personnes qui ont quittés l’entreprise

    Là encore, vous allez être surpris. Figurez-vous que les anciens, lorsqu’ils quittent l’entreprise, ont souvent un salaire inférieur au salaire du nouveau qu’il a fallu embaucher pour remplacer l’ancien.

    Voici les chiffres :

    En Ile de France :

    -          Coef 100, +9,8% ; autrement dit les personnes embauchées en 2012 ont un salaire 9,8% plus élevé que ceux qui sont partis en 2012

    -          Coef 115 : +6,6%

    -          Coef 130 : +20,2%

    -          Coef 150 : +29,6% pour 4 entrées. Félicitation à ces 4 nouveaux parisiens pour leur sens de la négociation (il faut qu’ils viennent nous rejoindre en NAO).

    En régions :

    -          Coef 100 : +2,1%

    -          Coef 115 : +5,4%

    -          Coef 130 : +2,6%

    -          Coef 150 : +4,2%

    Bienvenue aux nouveaux, évidemment.
    Mais la stratégie de la Direction de limiter au maximum les augmentations, dénoncée ouvertement par la CGT, en CE, en NAO, lors des manifs, provoque des départs à foison de personnel expérimenté, qui souvent retrouve un travail mieux payé en valorisant son expérience. L’entreprise est perdante sur toute la ligne, et certains qui sont pas encore partis sont démotivés, c’est logique. Le calcul de la Direction est FAUX et il faut leur dire et l’afficher, grâce à l’action de la CGT.

  • Les salaires selon votre région et votre agence de rattachement

    Nous avons vu la répartition des salaires chez AKKA IS selon les coefficients et le minimum conventionnel associé. Intéressons-nous maintenant aux différences d’une région à l’autre, d’une agence à l’autre. Vous allez être assez surpris, et nous commençons par les plus mal lotis :

    • Belfort : -15,7%. Ce qui signifie que la moyenne des salaires des AKKA IS de l’agence de Belfort se situe 15,7% plus faible par rapport au salaire moyen de 3232€ par mois
    • Valence : -15%
    • Grenoble : -12,7%
    • Lyon : -7,4%
    • Bordeaux CDS : -4,9%
    • Toulouse aéronautique : -4,6%
    • Toulouse CDS IEB : -4,5%
    • Toulouse CDS SAP : -4,9%
    • Toulouse tertiaire santé : -4,5%
    • Spatial industrie : -3,5%
    • Toulouse CDS MVS : -2,8%

    Après c’est 0% ou plus.

     

    Evidemment, si vous avez la « chance » d’être rattaché à l’une des agences citées, et qu’en plus votre salaire est inférieur à la moyenne (vu l’autre fois), vous avez 2 arguments à plaider pour demander une augmentation substantielle.