Vous trouverez dans cet hors-série de la CGT une étude expliquant en détails comment fonctionnent maintenant les entreprises et l'étau exercé par le cout du capital. A lire absolument pour mieux comprendre ce modèle qui dévalorise et affaiblit (physiquement, moralement et financièrement) les salarié-e-s.
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CE QUE NOUS COÛTE LE CAPITAL
Sommaire
1- COMPRENDRE LA CRISE POUR EN SORTIR
La gestion imposée aux entreprises depuis plus de trente ans, orientant les richesses créées vers les dividendes des actionnaires et vers les intérêts d’emprunt au détriment de l’investissement dans la recherche, l’innovation, le développement, la formation, l’emploi, les salaires… nous a précipités dans une crise dont les salariés paient le prix lourd.
2- URGENCE SOCIALE ET ÉCONOMIQUE
La CGT lance une grande campagne. Dans les entreprises et les branches, mais aussi en direction de la puissance publique. Elle propose un indice du coût du capital ; elle réclame le contrôle de l’utilisation des aides publiques aux entreprises et de nouveaux droits pour les salariés.
Une question de justice, mais aussi d’efficacité économique. Pour sortir enfin de la financiarisation des entreprises et de l’économie qui nous ont plongés dans la crise.
3- LA RENTE INDUE DE LA FINANCE
Le « coût du travail » sert d’alibi à toutes les politiques d’austérité. Le coût du capital, lui, est passé sous silence. Pourtant, son impact est exorbitant. Sur l’activité économique.
Sur notre modèle social et environnemental aussi… Imposé notamment par les entreprises du CAC 40, il affecte jusqu’aux plus petites sous-traitantes, et même l’action publique.
4- NOTRE RICHESSE DÉTOURNÉE
Le coût du capital reste un tabou. Pourtant, il est depuis près de trente ans devenu prohibitif. Retour, avec l’un de ses auteurs, sur une étude qui tente de l’évaluer.
Entretien avec l’économiste Laurent Cordonnier.
5- ET LE MAL-TRAVAIL COMBIEN ÇA COÛTE ?
Les mauvaises conditions de travail, les accidents et les maladies professionnelles coûtent des dizaines de milliards d’euros par an à la collectivité. Si l’on ajoute les atteintes psychiques et physiques qu’ils subissent, l’addition est lourde pour des millions de salariés.