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CGT AKKODIS - Page 24

  • A partir du mardi 29 mars 2011 : GREVE RECONDUCTIBLE votée en AG par les salarié-e-s d'AKKA IS

    Communication envoyée aux IRP du Groupe AKKA

    Bonjour à toutes et à tous,

    Suite à l'Assemblée Générale des salarié-e-s qui s'est tenue mardi 15 mars à Toulouse, à l'appel des sections FO et CGT d'AKKA Informatique et Systèmes, il a été constaté le délabrement du dialogue social par la tenue de négociations obsolètes ayant des conséquences graves pour les salariés, pour l'image de la société au travers de ses salarié-e-s, pour la société :

    - nouvel aménagement du Temps de Travail : passage aux dispositions de la CCN SYNTEC = perte des acquis sociaux pour 3/4 des salariés

    - négociations salariales : alors que les syndicats attendent les documents chiffrés demandés pour les NAO 2011, les managers ont déjà reçu les consignes en terme "d'augmentation" : 1,5% en augmentation individuelle ! Etonnant alors que les syndicats ont rendez-vous pour leur 2ème réunion de négos le 25 mars prochain et ne sont même pas au courant de ce chiffre avancé !

    Les salarié-e-s (présents à l'Assemblée Générale + témoignages reçus de Brest, de Valence, de la Région Parisienne, de Lyon) nous ont transmis non seulement leur inquiétude mais aussi et surtout leur animosité face à l'indécence d'une communication Groupe rayonnante d'optimisme parlant de forte rentabilité 2010 et de perspective 2011 positive tout en épurant les acquis sociaux et les salaires depuis plusieurs années.

    Ainsi, étant arrivé au bout de l'impasse, au bout de ce qu'on peut retirer aux salarié-e-s, les sections FO et CGT appellent les salariés d'AKKA Informatique et Systèmes à STOPPER le travail pour une grève reconductible à partir du mardi 29 mars.

    Nos revendications => Appel à l’ouverture de nouvelles négos 35 heures pour refuser la SYNTEC, demande d’augmentation collective.

    Le Collectif SSII de la Région Toulousaine sera informé de cet appel, ainsi que les médias locaux et nationaux : la réalité du terrain est bien trop loin de la communication boursière du Groupe et des soirées recrutements de la société.

    En espérant que cet appel sera relayé par une grande majorité des filiales.

    Merci de nous tenir informer de vos démarches, nous espérons une action forte et réunissant l'ensemble des syndicats pour le respect de nos instances, de nos prérogatives, de tous les représentants du personnel, de tous les salarié-e-s.

    Franck LABORDERIE - DS CGT AKKA IS

    Marie-Josée DAVRAINVILLE - DS FO AKKA IS

  • Communication de la section CGT d'AKKA IS

    Pendant que le Groupe chante à tout va son optimisme, histoire de faire marcher la bourse (Cf. le Journal du Net - Maurice RICCI, PDG du Groupe AKKA Technologies : "Nous allons recruter 1600 personnes en 2011"), sur le terrain ... les salariés d'AKKA Informatique et Systèmes déchantent !

      

    Les sections FO et CGT d’AKKA IS organisent une Assemblée Générale des salarié-e-s le :

     

    Mardi 15 mars 2011 à 12h15

     

    à BASSO 1 (6 rue Roger Camboulives) – TOULOUSE

     

    Pour les salarié-e-s ne pouvant se déplacer (ex-Nord, en congés ou autres raisons), merci de nous faire part de vos remarques et témoignages, nous vous enverrons un compte rendu sur demande.

     

    Communication de la section CGT AKKA IS

     

    Rétrospective de négociations vouées à l’échec

     

    Première étape des négociations : de janvier 2009 à mars 2010

     

    Après 15 mois de « négociations », quel résultat ?  : la signature fin mars 2010 d’une prorogation des accords qui comprenait une modification de l’aménagement du temps de travail  de tous les salariés en temps partiels (perte des jours RTT proratisés).

    Suite à l’intervention forte du CE condamnant en mars 2010 par un avis défavorable ce premier signal envoyé aux salariés en temps partiels et suite à une forte mobilisation des salariés, les syndicats signataires et la Direction ont finalement fait en sorte de limiter la casse : « Cependant, dans cet avenant les signataires ont convenu qu’à compter du 1er avril 2010 le bénéfice de la proratisation des jours de RTT ne pourraient être appliqués aux salariés nouvellement à temps partiel à compter de cette date, les dispositions légales leur étant appliquées. » (extrait rappelant l’historique des négociations présent dans l’accord présenté par la Direction en janvier 2011).

     

    A l’époque, l’argument de la Direction auprès des élus du Comité d’Entreprise, consultés sur cette prorogation (cf PV de mars 2010 - www.ceakkais.com ), était le suivant : les temps partiels ne représentent que 10% des salariés, vous voulez faire passer tous les salariés au SYNTEC pour 10% des salariés ?!? Ce même argument a été employé aux syndicats signataires.

    Cette méthode de négociation est-elle en conformité avec l’obligation de l’employeur de mener des « négociations loyales » (en reprenant les termes de la loi d’août 2008) ?

     

    Deuxième étape des négociations : avril 2010 à juillet 2010 …

    … statut quo … aucune avancée !

     

    Troisième étape : août 2010 à janvier 2011

     

    La Direction présente en août 2010 aux syndicats des « axes de réflexions » avec des objectifs tels que :

     

    • « Négocier les termes d’un accord équilibré,« gagnant–gagnant », pour l’entreprise et pour ses collaborateurs
    • Tendre vers une harmonisation et plus d’équité dans les régimes horaires
    • Mieux prendre en compte la réalité du marché et les conditions d’exercice des métiers
    • Faciliter la valorisation des offres commerciales
    • Disposer de règles connues de tous et transparentes »

     

    Ces dispositions disparaîtront à partir de novembre 2010 lors des propositions suivantes de la Direction.

     

    La CGT a fait le  choix de reprendre ces mêmes dispositions afin de justifier ses revendications et au final s’opposer à un accord qui ne répondait à aucun  des objectifs préalablement fixés par la Direction !

     

    « gagnant – gagnant » ? Harmonisation ? Plus  d’équité ? Réalité du marché ? Des règles connues de tous et transparentes ?

     

    La base de travail des négociations ont toujours été les accords présents dans l’entreprise.

    Sur cette base, l’objectif de la CGT a consisté à proposer des aménagements plus favorables à l’ensemble des salariés et de négocier les points qui permettaient de respecter les objectifs préalablement fixés (cf ci-dessus).

     

    Il n’était pas question de rentrer en négociation avec comme perspective d’obtenir de  « perdre le moins possible » ou d’obtenir un peu plus que la CCN SYNTEC mais bien d’obtenir plus voire  préserver au minimum tous les acquis issus des accords précédents et ce pour tous les salarié-e-s, en se basant sur les accords de l’ex-entité AKKA IS Sud (2/3 des salariés), plus favorables par rapport à AKKA IS Nord (1/3 des salariés).

     

    « Si vous ne signez pas, ce sera SYNTEC ! »

     

    Le contexte économique plus favorable et la perspective de forte rentabilité de la société ne peut avoir pour conséquence de réviser à la  baisse nos  accords sous prétexte que si cela est refusé, la  société appliquera la CCN SYNTEC.

     

    Ce chantage inadmissible est en total incohérence avec la communication du Groupe destinée aux médias économiques, d’une part, et aux médias nationaux pour le recrutement, d’autre part.

     

    La section CGT a été créée justement pour faire cesser, une bonne fois pour toute, cette constante dévalorisation du métier, ces négociations mettant année après année les accords sur le Temps  de Travail au plus près de la Convention Collective SYNTEC, voire en dessous (exemple des 150 salariés environ, pourtant en modalité 2, qui voient leur salaire mensuel brut sur  une base de 109% du Minimum Conventionnel au lieu de 115% dans la CCN SYNTEC - (Accord 2008 ex-AKKA IS Sud), mettant année après année les salarié-e-s présents dans l’entreprise dans une situation désagréable, obliger de justifier en période de crise ou non parfois l’évidence : sa compétence et son professionnalisme pour tenter vainement d’obtenir une augmentation normale liée à l’augmentation anormale du coût de la vie lors des Entretiens Annuels !

     

    Pendant  qu’un minimum de personnes se redistribuent les bénéfices, les ¾ des salarié-e-s subissent non seulement depuis 3 ans un gel des salaires, mais aussi un nouvel aménagement du Temps de Travail dévalorisant, car à perte, et discriminatoire, car  positionnant des salariés à même fonction, position et coefficient identiques, avec des aménagements différents, des salaires différents.

     

    Quel est le seul critère : le salaire mensuel brut et non la fonction !!!

     

    Le conseil juridique du CE a bien fait la remarque : "C’est le monde à l’envers !"

     

    Nous condamnons cette unique perspective proposée par la  direction.

    Nous condamnons cette obstination à rechercher, à tout prix, à faire des économies sur le dos  des salarié-e-s, quitte à les dresser les uns contre les autres, en préservant les conditions  de certains en échange du sacrifice des autres.

     

    Cette manipulation ne sert que l’animosité et une crise sans précédent.

     

    Cette conduite n’est pas digne d’une société se disant à taille humaine et avec des perspectives économiques optimistes.

     

    Que les salarié-e-s puissent être fiers de leur société et communiquer ainsi une  image positive et sincère de leur société, faut-il encore que cette même société engage des actions fortes, exemplaires et pérennes à l’égard de ses salarié-e-s.

     

    Nos clients ne sont pas dupes : cette situation transpire en clientèle et développe une image déplorable de la  société dite « humaine » uniquement sur les papiers destinés aux  sites boursiers.

     

    Ce constat a déjà été effectué auprès de la Direction en décembre 2009 et, aujourd'hui, la situation ne s'est pas arrangée, bien au contraire : le nombre de clients désirant travailler avec des salarié-e-s d'AKKA "sans AKKA" se multiplient et c'est la concurrence qui se frotte les mains ! 

     

    La société depuis 2 ans a fait ses plus grandes économies en dévalisant ses salariés :

    -          2009 - suppression de l’intéressement, baisse de la participation (passage à la participation Groupe…), gel des salaires, multiplication des ruptures conventionnelles et des licenciements (population principalement visée : les salarié-e-s en intercontrat) jusqu’en juin 2010

    -          2010 - gel des salaires, pas d’intéressement, baisse de la participation, objectifs des négociations Temps de Travail : pas d’impact sur la masse salariale, baisse des acquis pour le plus de population possible (Temps  Partiels, nouveaux embauchés, ETAM Nord : passage de 36 à 37h sans compensation intégrale, perte d’un jour de RTT pour toutes les modalités).

    -          2011 – toujours pas d’intéressement, baisse de la participation, confirmation des objectifs des nouveaux accords sur le Temps  de Travail avec la présentation d’un projet d’accord : le compte n’y est pas ! La Direction refuse toute négociation valorisant tous les salariés et passe en force en appliquant le minimum de la CCN SYNTEC : FO et CGT passent pour les méchants car revendiquant un accord équitable pour tous… c’est un comble !

     

    STOP !

     

    La capacité des salarié-e-s à défendre leurs acquis sera à l’image de leur crédibilité vis-à-vis de la Direction pour les prochaines négociations salariales.

     

    La section CGT a, depuis ses premiers mois d’existence (mai 2010), toujours été non seulement force de propositions mais aussi et surtout à l’écoute des témoignages des salariés et des arguments des autres syndicats ainsi que de la  Direction.

    La section CGT n’a jamais fermé  la porte des négociations, nous nous sommes assis sur tous les points qui allaient au-delà des précédents accords mais ...

     

    ... Nous n’avions pas comme mandat de s’assoir sur tout !

     

    Quid du Temps de Travail ?

     

    Malgré la demande des 4 syndicats pour rencontrer la Direction afin de reprendre les négociations, la Direction, lors de la réunion CE du mercredi 23 février, a confirmé que les négociations concernant le Temps de Travail étaient terminées.

     

    Depuis, la Direction a communiqué aux salarié-e-s les différentes modalités et démarches à suivre…. Cette communication démontre bien vers quoi veut s’engager la Direction : une multiplication des populations dont les mesures en terme d’aménagement de Temps de Travail restent incompréhensibles selon qu’on se trouve au Nord, au Sud, nouvel embauché, modalité 2 37h ou modalité 2 38h30, temps partiels renouvelables, non renouvelables, …..

     

    Cette étape doit faire l’objet d’une attention particulière dans la mesure où des salarié-e-s aujourd’hui en modalité 2 seront « basculés » en modalité 1 (exemple des 150 salarié-e-s d’ex-AKKA IS Sud ayant un salaire mensuel brut inférieur à 115% du MC – Cf. sur le  site du Syntec, le tableau des Minimas Conventionnels). Dans ce cas, un avenant au contrat de travail est nécessaire. Rien sur les conséquences d’un refus…

     

    Question lors du CE :

    Si  les salariés refusent cet avenant, que se passe t-il ?

    Réponse de la Direction :

    Ces salariés feront l’objet d’un licenciement.

     

    L’avocat du CE a bien précisé aux élus cette possibilité :

    Si des salariés refusent l’avenant, ils peuvent faire l’objet d’un licenciement économique.

    Si plus de 9 salariés se retrouvent dans cette situation, l’entreprise est dans l’obligation de mettre en place à PSE (Plan de Sauvegarde de l’Emploi).

    Or, la mise en place d’une telle procédure implique que la société ne soit pas dans une période propice et encore moins dans une période de recrutement …

     

    La société est-elle bien dans ce contexte-là ?

     

    Rappel des objectifs Groupe : http://www.boursier.com/actions/actualites/news/akka-technologies-attend-un-exercice-2011-en-acceleration-420732.html

     

    Rappel de l’actualité de la société : http://www.ladepeche.fr/article/2011/01/11/986890-Akka-va-recruter-260-personnes-en-2011.html

     

    Autres nouvelles ?

     

    Lors de la dernière réunion CE, la Direction a persisté dans sa démarche destructrice par une série de dénonciations d’usages :

     

    -          usage relatif aux règles d’acquisition des jours de congés pour ancienneté

    -          usage relatif aux règles de maintien du salaire sans condition d’ancienneté dans le cas de la maladie et du congé de paternité

    -          usage relatif au versement de la prime de vacances aux stagiaires

    -          usage relatif à l’attribution de tickets restaurants aux salariés travaillant en demi-journée afin de se conformer aux règles de l’URSSAF.

     

    Seul le premier usage était traité dans le dernier accord Temps  de Travail présenté par la Direction.

     

    De plus, la Direction a annoncé sa décision « d’homogénéiser » la distribution des tickets restaurants ayant pour conséquence pour les salarié-e-s d’AKKA Informatique et Systèmes, un report supplémentaire d’un mois.

    Afin que les salarié-e-s reçoivent tout de même des tickets restaurants début mars, la Direction a proposé un prêt de 20 TR début mars qui seront remboursés à raison d’un retrait  de 4 TR sur les 5 mois suivant.

     

    Exemple concret :

    Un salarié-e, embauché au 1er mars, recevra ses tickets restaurants le 4 mai !!!

    Tous les salarié-e-s feront donc une avance de frais, donc de trésorerie pour  la  société, de 2 mois !

     

    Les élus se sont insurgés contre ce principe et ont proposé que soit  attribué 20 TR début mars, avec régularisation lors du  solde de tout compte à la  sortie du salarié-e.

     

    La CGT déplore cette avance de trésorerie incombant encore et encore aux salariés !

     

     

    En conclusion :

     

    Nous avons les moyens de revendiquer une gestion humaine des salarié-e-s, un aménagement du Temps de Travail en adéquation avec la réalité du terrain, la réalité de la situation économique, la réalité de perspectives ambitieuses.

     

    Mais les salarié-e-s ont-ils toujours aujourd’hui la force, la motivation, « l’Amour » de leur société, pour s’engager dans cette voie ?

     

    Les salarié-e-s ont tout à gagner en refusant cette gestion de dénigrement d’une main d’œuvre dont la compétence a toujours été reconnue par les clients : le Temps de Travail, les salaires, des Entretiens Annuels valorisants en terme d’évolutions professionnelle et salariale, le  Bien Être, etc. Tous ces domaines traités sur des bases théoriques mais dont les actions restent en dehors de toute réalité, répondant non pas à des enjeux humains mais uniquement comptables, financiers.

    Après avoir respecté une période de « silence » espérant que la Direction accepte de continuer les négociations, celle-ci a prouvé sa détermination à refuser toute amélioration, bien au contraire, à favoriser les divisions, favoriser l’incompréhension, favoriser l’animosité de l’ensemble des salariés, les uns contre les syndicats, les autres contre la Direction.

     

    Peu importe les conséquences, l’objectif premier étant de faire des économies !

     

    Nous appelons donc à multiplier les rencontres, les échanges, les assemblées générales, pour ainsi exprimer notre volonté à toutes et à tous d’évoluer non pas dans une société d’intérim mais dans une S.S.I.I. où chacune et chacun sont reconnus pour leurs compétences et leur vocation, pour leur enthousiasme, pour leur engagement, leur disponibilité.

     

    Parce qu’on ne peut pas favoriser certains salariés au détriment d’autres salariés,

    parce que nous représentons l’ensemble des salariés et non uniquement une catégorie ou une région,

    parce que vous méritez toutes et tous des négociations loyales et équitables,

    nous multiplierons nos actions sur le terrain et dans les médias.

     

    Nous avons besoin de votre confiance, de votre soutien, de votre engagement pour la valorisation de votre métier au sein de votre entreprise.

     

    Ainsi, les sections FO et CGT d’AKKA IS organisent une Assemblée Générale des salarié-e-s le :

     

    Mardi 15 mars 2011 à 12h15

     

    à BASSO 1 – TOULOUSE

     

    Pour les salarié-e-s ne pouvant se déplacer (ex-Nord, en congés ou autres raisons), merci de nous faire part de vos remarques et témoignages, nous vous enverrons un compte rendu sur demande.

     

    Nous rentrons dans une nouvelle phase :

    -          soit les salarié-e-s d’AKKA IS sont ravis de toute la considération que lui apporte  année après année la Direction,

    -          soit les salarié-e-s d’AKKA IS se mobilisent car non seulement ils voient leurs conditions salariales et sociales se dégradées année après année mais aussi voient  leurs syndicats majoritaires (FO et CGT) pointés du doigt car revendiquant des négociations loyales et équitables pour TOUTES et TOUS ! 

     

    Vous avez le pouvoir de changer la donne !

    La Force des syndicats, c’est Vous !

    Nous comptons sur votre présence et vos témoignages qui resteront anonymes.

     

    Tous Ensemble,

     

    La section CGT AKKA Informatique et Systèmes

  • Le patron du Syntec numérique donne le mauvais exemple

    Derrière son discours de façade de patron des patrons du Syntec numérique, Guy Mamou-Mani donne le parfait exemple de tout ce qui ne va pas dans le petit monde des grandes SSII. Conditions de travail, recours à l’offshore et turn-over, le co-président de Groupe Open ne rate rien.

    Guy Mamou-Mani est donc le nouveau patron des patrons numériques à la tête du Syntec numérique (cf »Le Grand Timonier du Syntec numérique poursuit la révolution culturelle. ») « Communiquer » est le seul mot qu’il a à la bouche quand on lui demande de justifier la vie sociale en SSII : mieux communiquer sur les métiers, notamment. S’il ne communique pas beaucoup sur sa vie à la tête de Groupe Open, les informations se cumulent ici ou là.

    D’abord, cette brochure éditée par la Fédération CGT Sociétés d’Etudes : « Portraits de marque ou  les conditions de travail dans les sociétés informatiques » (téléchargement libre). « Groupe Open semble être la SSII inspiratrice du livre », en déduit 01net (cf « Les conditions de travail en SSII dénoncées dans une galerie de portraits. »). Sous le pseudo de Marc, en référence à la stratégie de Groupe Open (cf OpenMag), Jacques Fahier dépeint la réalité quotidienne de plusieurs salariés dans cette SSII où la stagnation des salaires, le chantage à la mobilité, les congés imposés, la gestion inhumaine des intercontrats ou encore le manque de formation sont légions. Une réalité sur laquelle il ne fait pas bon « communiquer ».

    Côté consommation de personnel, la SSII de Guy n’est pas en retard : si elle prévoit l’embauche de 800 ingénieurs en 2011, 350 ont été contraints de quitter le groupe à cause de sa restructuration l’année dernière. Sur les 800 embauchés, combien seront encorelà dans un an ?

    Guy Mamou-Mani est donc un capitaine d’industrie moderne et avisé. Son groupe n’échappe alors pas à l’offshore qui consiste à faire fuir les compétences industrielles dans des pays où la main d’oeuvre est plus malléable et moins chère. « La SSII vise désormais les pays émergents », nous apprend le Monde Informatique qui poursuit : « Elle a ouvert des bureaux en Chine avec une trentaine de salariés. » (cf « Annuels Groupe Open : La SSII termine sa restructuration. ») A quand une communication d’ensemble de Guy Mamou-Mani sur la stratégie de son entreprise ? Les salariés qui sont sous la convention Syntec en ont déjà une petite idée.

    (Source : revolutionsociale.wordpress.com - par Nicolas Séné)

  • AKKA, côté PILE ... et côté FACE !

    AKKA, côté PILE

    AKKA Technologies est éligible au SRD Long

    Les titres AKKA Technologies sont éligibles au SRD Long (Service de Règlement Différé) à compter du 16 février 2011.

    Toute valeur cotée sur Euronext Paris avec un volume de transactions minimal quotidien de 100 K€ bénéficie de ce statut. En 2011, les échanges moyens quotidiens de titres AKKA Technologies sont supérieurs à 200 K€, en net progression par rapport à l’an dernier.

    Le label SRD participera à la liquidité et à la visibilité accrue du titre AKKA Technologies coté désormais sur le compartiment B.

    Tendances

    Pour 2010, avec un taux de progression de l’ordre de 20%, AKKA Technologies confirme un chiffre d’affaires d’environ 400 M€ avec une forte progression de la rentabilité.

    L’année 2011 s’annonce très dynamique en termes d’activité et de rentabilité, l’international sera au cœur des grands projets du Groupe.

    (Source : http://www.actusnews.com)

    ... et AKKA côté FACE !

    En pleine négociations sur les salaires, le patron d’Akka rince les marchés

    Comme beaucoup d’entreprises, Akka Technologies entame ses négociations annuelles obligatoires (NAO). Si le taulier du groupe – dorénavant connu pour ses soirées recrutement « branchouilles » (cf « Les douteuses méthodes de recrutement des SSII ») – ne s’empresse pas de faire des propositions aux syndicats, il fait couler l’argent à flots  sur les marchés…

    « La direction ouvre les « discussions » relatives aux négociations salariales mais ne met sur la table aucun document, ne donne aucune information. Les « discussions » ont été très courtes. » Ce message laconique de la CGT d’Akka et Coframi résume les négociations actuelles sur les salaires. Maurice Ricci, fondateur et Pdg d’Akka, 390ème fortune française avec ses 75 millions d’euros (en hausse de près de 28% sur un an) semble près de ses sous. Enfin de ceux produits par le travail de ses modestes salariés, dont beaucoup savent déjà qu’ils auront 0%, crise oblige.

    Enfin, ça c’est pour le côté pile. Car, côté face, Maurice Ricci se fait plus disert. Lui et sa famille détiennent 60% du groupe et, ces derniers jours, ils ont rincé les marchés. Ils ont effectivement cédé un paquet d’actions. En clair : ils les ont échangé sur les marchés ou vendu et donc raflé la mise. Et quelle mise !

    Petit résumé conçu à partir des éléments fournis par l’Autorité des marchés financiers accessibles à tous :

    - le 06/01/2011 : « Dubaia9, personne morale liée à Maurice Ricci, Président du Conseil d’Administration et Directeur Général » ont cédé pour 47 999, 93€ d’actions ;

    - le 24/01/2011 : « Dubaia9, personne morale liée à Maurice Ricci, Président du Conseil d’Administration et Directeur Général » a cédé pour 672 000€ d’actions ;

    - le 24/01/2011 : Maurice Ricci et une personne physique liée à Maurice Ricci ont cédé pour 96 376, 85€ d’actions :

    - le 25/01/2011 : Maurice Ricci, Président Directeur Général a cédé pour 420 000€ d’actions ;

    - le 27/01/2011 : « Dubaia9, personne morale liée à Maurice Ricci, Président du Conseil d’Administration et Directeur Général » ont cédé pour 102 231, 72€ d’actions.

    Le mois de janvier 2011 aura été fructueux pour le clan Ricci ! En résumé, ils ont échangé et/ou engrangé pas moins de 1, 34 millions d’euros !!! De quoi raser gratis les 5 527 salariés du groupe…

    (Source : revolutionsociale.wordpress.com - par Nicolas Séné)

  • Recrutement des ingénieurs : "C'est un jeu de chaises musicales"

    Entretiens d'embauche autour d'un apéro, smartphones à gagner... A l'heure où les chômeurs sont plus de quatre millions, les entreprises du numérique, en pleine pénurie d'ingénieurs, rivalisent d'imagination pour attirer, voire débaucher, de nouvelles recrues.

    Des sociétés de services en ingénierie informatique (SSII) mènent en ce début d'année dans des bars de Toulouse des séances de "speed recruiting" agrémentées de lots à gagner et inspirées du "speed dating", ces rencontres éclair organisées entre célibataires à la recherche de l'âme sœur.

    Car, après avoir accusé le coup en 2009, le secteur (370.000 personnes travaillent dans l'édition de logiciels, le conseil et les services informatiques, le conseil en technologies) a renoué avec les recrutements en 2010. Et pour 2011, les projections d'embauche sont optimistes, d'après Syntec numérique, la fédération professionnelle.

    En cette soirée de semaine, 300 personnes, dont de nombreux jeunes diplômés d'écoles d'ingénieurs, se pressent dans un bar du centre pour des entretiens "minute" avec des recruteurs du groupe Akka Technologies (5.600 salariés). Le groupe d'ingéniérie et de conseil en technologies veut recruter 260 personnes en Midi-Pyrénées en 2011 et 1.500 au total en France.

    L'entreprise n'a pas lésiné sur les moyens même si elle reste muette sur le coût de l'opération: un capitaine du Stade toulousain est présent, smartphones et i-pads sont à gagner, boissons et collations sont offertes.

    Dans les prochains jours, deux filiales du groupe Sogeti (services informatiques et ingénierie) organisent elles aussi à Toulouse des opérations de recrutement dans des bars, avec tablettes informatiques, consoles de jeu et places de matches de rugby à gagner.

    "On est tous à la recherche de monde, la pénurie de main d'œuvre est classique et les écoles ne suffisent pas à satisfaire les besoins", explique Bertrand Souharce, un directeur régional d'Akka. "On est obligé de trouver des moyens singuliers pour faire venir les talents". La société, qui fera suivre ensuite aux candidats pré-sélectionnés un parcours de recrutement plus classique, ne cache pas qu'il lui faudra se servir chez les concurrents pour trouver du personnel expérimenté.

    "Tout le monde a les mêmes CV trouvés sur les même sites internet", dit Sandra Cappelletto, responsable recrutement. "On veut essayer de toucher d'autres personnes" et celles qui travaillent déjà "pourront venir discrètement en dehors des heures de travail".

    Justement, une informaticienne qui tait son nom est venue de chez Sogeti où elle trouve que son "salaire stagne". "Je viens voir si je peux obtenir un meilleur salaire et des missions plus intéressantes".

    Akka comme Sogeti se défendent de vouloir faire de la "surenchère" à la rémunération et disent vouloir jouer plutôt sur l'intérêt du travail proposé.

    "La concurrence entre sociétés, c'est de bonne guerre", dit Sophie Paradowski chez Sogeti High Tech. "Mais on tente plutôt d'attirer par des projets nouveaux".

    "C'est un jeu de chaises musicales", commente Franck Laborderie-Cavada, délégué CGT chez Akka informatique et systèmes. Si le "turnover s'est rééquilibré" en faveur des salariés, avec une multiplication des ruptures conventionnelles à leur initiative, "il y a un fossé énorme entre cette énergie mise à recruter et le manque d'énergie pour garder les salariés déjà en place".

    Il met en particulier en cause un "gel des salaires en vigueur depuis deux ans". Pour Noël Lechat, secrétaire général de la Fédération CGT concernée, ces opérations de recrutement masquent également le fait que "l'on est dans une profession où l'on jette facilement les gens dès qu'on en a plus besoin" et où les plus de 40 ans ne sont pas légion.

    (Source : AFP – Actu.voila.fr)

  • Décalogue pour une rédaction non sexiste ou...

    ... Construire une langue égalitaire pour négocier l'Egalité professionnelle

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  • Portraits de Marc ou les conditions de travail dans les sociétés informatiques

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  • DECLARATION DE LA CGT CONCERNANT LE COMMUNIQUE DE PRESSE DE SYNTEC INFORMATIQUE DU 9 NOVEMBRE 2010

    Il a fallu un nouveau président du syndicat SYNTEC informatique pour découvrir que nous étions entrés dans l’ère numérique. D’où un changement de nom en SYNTEC numérique.

    Pour le reste rien ne change. SYNTEC estime ainsi que le secteur a renoué avec la croissance et l’emploi. Alors que le chômage des informaticiens grimpe en flèche, 27400 soit 5,5% des informaticiens, SYNTEC numérique explique que 3 à 5000 emplois nets ont été créés.
    En mettant en perspective ces créations nettes d’emplois avec les 35000 recrutements, on s’aperçoit que la stratégie du patronat n’a pas changé, à savoir la recherche permanente du profil type afin de pourvoir à des postes liés à la signature d’un contrat commercial et l’alimentation de la CVthèque. Cela permet d’avoir des cadres « lowcost » adaptables et malléables à merci, sans aucune reconnaissance du point de vue des rémunérations et de l’évolution de carrière.

    Les minima sociaux qui entreront en vigueur le 1er décembre 2010 en sont une parfaite illustration : ici

    Montreuil, le 16 novembre 2010

    (Source : www.soc-etudes.cgt.fr)

  • Identifier et prévenir les risques psychosociaux


    Télécharger le document : secafi_-_prsentation_rps_fd_cgt_etudes_100928_v1.pdf

  • Etude sur l’emploi, les salaires et les conditions de travail dans les SSII

    Télécharger le document : etude_ssii_secafi_2010.pdf

  • Poisson d'Avril et Vérité ... où se trouve la frontière ?

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    Un POISSON d’AVRIL est toujours constitué d’une part de vérité.

    Cette VERITE fondée sur l’abandon de toute « éthique managériale » accompagnant l’ensemble des salarié-e-s dans la plupart des SSII est une des principales revendications de la CGT AKKA IS.

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  • AKKA BLAGNAC - JEUDI 20 JANVIER 2021 12H/14H : Mobilisation des salariés à l'appel de l'intersyndicale CFDT/CFE-CGC/CFTC/CGT/FO/UNSA

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    Télécharger le tract de l'intersyndicale : 20210121-TRACT-Intersyndicale.pdf

    Nous comptons sur la présence de tous les salariés d'AKKA afin de faire cesser cette casse sociale programmée !

    Monsieur Carles, Maire de Blagnac soutient notre mobilisation et une lecture de son communiqué sera réalisée.

    Madame Pellefigue, Vice-Présidente de la Région Occitanie prépare un communiqué de soutien.

    Monsieur Bompard, Député européen, a fait part aussi de son soutien et lecture sera faite de son communiqué.

    Les pouvoirs publics sont sollicités par chacune des organisations syndicales, par la Coordination CGT de l'aéronautique, par l'union départementale CGT 31. 

    Toute la CGT est mobilisée! Toute ? Oui, toute. Philippe Martinez, Secrétaire de la Confédération CGT, suit chaque étape et assure notre lien avec le Ministère du Travail et le Ministère de l'Economie, des Finances et de la Relance, de même que Noël Lechat, Secrétaire de la Fédération CGT des Sociétés d'Etudes, avec le SYNTEC, dont la branche a signé un accord APLD (Activité Partielle de Longue Durée). La Direction n'a donc même pas besoin des organisations syndicales de l'entreprise pour lancer l'APLD et ainsi mettre fin au PSE.

    Nous attendons des gestes forts de la part des pouvoirs publics, des engagements, pour sauver ces milliers d'emplois sacrifiés dans le secteur de l'aéronautique.

    Nous demandons l'arrêt immédiat des aides publics à toute entreprise mettant en œuvre un PSE (plan de suppression des emplois et non de "sauvegarde" comme nous pourrions l'espérer...) sans même avoir étudié, analysé, chiffré, tous les dispositifs existant favorisant le maintien des emplois, avec les organisations syndicales dans le cadre de négociations loyales et sincères.

    Tous nos interlocuteurs/trices sauf la Direction d'AKKA s'accordent à privilégier le dialogue social face à l'urgence de cette crise.

    Tous nos interlocuteurs/trices sauf la Direction d'AKKA s'accordent à travailler ensemble pour capitaliser les expériences des uns et des autres et faire profiter les dispositifs gagnants pour l'emploi.

     

    Nous sommes 2000 salariés AKKA à TOULOUSE.

    800 emplois vont être supprimés à AKKA à Toulouse.

    40 sur 60 au Havre.

    Une soixantaine à PARIS, ainsi qu'à LYON.

    Nous espérons une mobilisation forte !

    POUR LE MAINTIEN DES EMPLOIS et être toutes et tous présents pour la reprise des activités

    CONTRE LA DESTRUCTION DES EMPLOIS financée par l'argent public, par tous les contribuables.

    GRÂCE A VOS IMPÔTS, VOUS CONTRIBUEZ AU FINANCEMENT DE LA DESTRUCTION DES EMPLOIS !

    LE PSE à AKKA NOUS CONCERNE TOUTES ET TOUS !

    MOBILISEZ-VOUS !

     

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  • Réforme de la Formation Professionnelle en France

    La loi n° 2014-288 du 5 mars 2014 "relative à la formation professionnelle, à l'emploi et à la démocratie sociale" crée de nouveaux droits et obligations pour les salariés et les entreprises, et apporte des modifications structurelles au système actuel.

     

    Cette nouvelle loi instaure, entre autres, un nouveau dispositif formation qui entrera en vigueur le 1er janvier 2015 : le compte personnel de formation (CPF).

    Le CPF est désormais attaché à chaque individu et le suit tout au long de sa vie professionnelle indépendamment de sa situation (changement d’employeur par exemple). Le compteur d’heures CPF ne sera donc plus géré directement par l’entreprise : à partir du 5 janvier 2015 vous pourrez accéder à votre Compte personnel de formation sur l’espace sécurisé du site www.moncompteformation.gouv.fr.

    Parallèlement, le Droit Individuel à la Formation (DIF) est supprimé à partir du 31 décembre 2014.

     

    Que deviennent vos heures DIF ?

    Les heures acquises précédemment et non utilisées au 31 décembre 2014 ne sont pas perdues : elles seront utilisables jusqu’au 31 Décembre 2020 pour toute demande de formation autorisée dans le cadre CPF.

     

    Comment serez-vous informés de votre solde d’heures DIF ?

    Votre solde d’heures DIF vous sera communiqué sur votre bulletin de salaire du mois de Janvier 2015. Votre bulletin de salaire tiendra lieu de justificatif ; il peut vous être demandé à l’occasion de l’utilisation de votre CPF.

     

    Quelles démarches pourrez-vous réaliser à partir de janvier 2015 ?

    Vous pourrez activer votre compte personnel de formation et reporter votre solde d’heures DIF dans votre CPF sur le site internet www.moncompteformation.gouv.fr

     

    Quelles formations seront accessibles via le CPF ?

    Seules certaines formations peuvent être suivies dans le cadre du CPF. Ces formations doivent appartenir à des catégories précises : formations qualifiantes, accompagnement à la Validation des Acquis de l’Expérience (VAE), acquisition du socle de connaissances et de compétences, etc. figurant sur une liste de formations éligibles.

    Vous aurez accès aux listes de ces formations dès janvier 2015, en vous connectant à votre compte personnel sur www.moncompteformation.gouv.fr

    De plus amples informations sur le CPF vous seront communiquées à partir du mois de janvier avec votre solde DIF.