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Actualités - Page 9

  • CGT AKKA - Flash CSE du 1er JUIN 2020

    Télécharger le Flash CSE de la CGT AKKA du 1er juin 2020

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  • Rapport d'enquête CGT “Le travail sous épidémie” : 100 questions, 34 000 réponses, et 60 propositions pour sortir de la crise

    L’Ugict-CGT publie un rapport d’enquête qui offre un panorama complet et inédit sur les conditions de travail et d’exercice de la responsabilité professionnelle durant le confinement, et 60 propositions pour sortir durablement et rapidement de la crise sanitaire, sociale, économique et environnementale.

    [Lire le communiqué]

     

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  • CGT AKKA - Déclaration de la Coordination CGT de l'Aéronautique : lancement de l'enquête pour refonder la filière aéronautique

    Cher-e-s collègues,

     

    La crise Covid-19 est une crise sans précédent depuis la 2ème guerre mondiale. Elle affecte profondément les économies. Des acteurs mondiaux comme Airbus, dont l’activité dépend principalement du trafic aérien, n’y échappent pas.

     

    Alors que la production est réduite, le vieux réflexe serait licenciements et plans de compétitivités en rognant sur les salaires et les conditions de travail. Nous pensons que d’autres solutions sont possibles. Les salarié-e-s ne doivent pas payer la crise, au contraire, les salarié-e-s sont la solution pour sortir par le haut de la crise.

     

    Forts de nos expertises individuelles et collectives, nous mettons en œuvre nos savoir-faire chaque jour au sein de nos entreprises de l’aéronautique.

     

    C’est pourquoi nous vous proposons ici de répondre à une enquête afin de recueillir votre vision et vos idées quant aux perspectives possibles pour refonder la filière aéronautique, la mettre au service de l’humain et construire un après démocratique, écologique et social dans la société comme dans les entreprises.

     

    >>> Accès à l’enquête en ligne <<<

     

    Date limite pour saisir votre contribution : le 8 juin 2020 au plus tard.

     

    Vous trouverez dans le document joint la déclaration de la coordination CGT de l’aéronautique* relatif au lancement de cette enquête.

    Afin que cette enquête soit diffusée et répondue largement, nous vous encourageons à transmettre ce message aux personnes avec lesquelles vous travaillez.

     

    Pour toute question, merci d’écrire à enquete.aero@laposte.net

     

    Comptant vivement sur votre contribution,

     

    La coordination CGT de l’aéronautique*

     

    ---

     

    * La coordination CGT de l’aéronautique regroupe les syndicats CGT des entreprises suivantes :

    AIRBUS, CAPGEMINI, ALTRAN, AKKA, SOPRA STERIA, EXPLEO, ALTEN, CELAD, AUSY, ADP, MODIS, GFI, LATECOERE, MECAHERS, SOCATA DAHER, LABINAL, RATIER-FIGEAC, SAFRAN ENGINEERING SERVICES

     

    Télécharger notre communiqué : Déclaration de la Coordination CGT de l'Aéronautique

  • CGT AKKA - Nouvelle publication sur FB - Négociation accord Télétravail à AKKA High Tech

    Retrouver cette publication sur la page FB de la @CGTAKKA

     

    Mardi 19/05 9h45-12h30 : 2ème réunion de négociation d'un accord de Télétravail à AKKA High Tech.
    La Direction voulait initialement faire un copier/coller de l'accord Télétravail de l'UES AKKA France. La CGT AKKA a demandé d'améliorer cet accord en prenant en compte les retours du terrain de l'accord UES et le contexte actuel exceptionnel de télétravail subit par les salarié-e-s avec plus ou moins de difficultés selon l'environnement privé.
    La Direction n'est pas fermée et nous (Direction et organisations syndicales) déroulons l'accord avec nos remarques respectives. Prochaine réunion de négociation : mercredi 3/06 9h30-12h30
    Pour nous faire part de vos retours d'expériences sur le Télétravail :
    cgtakka.france@gmail.com

     

    https://www.facebook.com/cgtakka/

     

  • CGT AKKA - Flash CSE du 14 mai 2020

    Télécharger le Flash CSE du 14 mai 2020

    Bonne lecture

    Prenez soin de vous et de vos proches

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    Toute l'équipe de la CGT AKKA

  • CGT AKKA - Comment vous mobiliser le 1er Mai, journée internationale de luttes des travailleuses et travailleurs?

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    1er Mai : Le jour d'après je veux quoi ?

    Alors que le monde entier fait face à la pandémie, ce 1er Mai sera plus que jamais la journée internationale de luttes des travailleuses et travailleurs.

    Depuis le début de la crise sanitaire, des millions de personnes sont confinées. De nombreux pays vivent grâce aux oublié·e·s, aux invisibles de nos sociétés, qui continuent à travailler, le plus souvent au risque de leur propre vie.

    Les paroles de reconnaissance des gouvernements n’ont pas été suivies d’actes forts. Les mots sont évidemment insuffisants pour exprimer notre colère et notre détermination à faire changer les choses.

    Nous porterons ce 1er Mai 2020, bien que confiné·e·s, les revendications qui sont plus que jamais d’actualité.

    Signez la Pétition !

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  • Communiqué de Presse CGT - Le 11 MAI : Pas de protection ? Pas de reprise !

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    Fédération CGT des Sociétés d’Etudes

    Alors que la France a recensé plus de 23.000 cas de décès liés au covid-19, et que le pourcentage de personnes infectées dans notre pays ne dépasserait pas les 6% (12,3% en région parisienne), le Gouvernement, par la voix du Président de la République, a décidé une sortie progressive du confinement à compter du 11 mai prochain.

    Ce déconfinement semble hautement prématuré car nous sommes loin du taux de 70% requis pour réellement enrayer la circulation du virus, selon les dires des chercheurs de l’Institut Pasteur. Ceci faisant craindre une seconde vague épidémique.

    Dans ce contexte, nous rappelons que les employeurs ont le devoir d’assurer la protection de la santé physique et mentale et la sécurité des salarié-e-s (articles L.4121-1 et L.4121-2 du code du travail), or, à ce jour, il est trop souvent constaté un manquement criant de protections adaptées : gel hydroalcoolique, lingettes désinfectantes, gants, masques, et surtout de moyens permettant d’instaurer une distanciation physique protectrice sur le lieu de travail. Il semble peu probable que cette situation s’améliore d’ici le 11 mai.
    Et ce alors que dans bon nombre de nos professions, les salarié-e-s peuvent encore être en contact avec différentes personnes et manipuler des objets partagés, sans parler encore, de la distanciation physique souvent impossible à mettre en œuvre.

    Cette situation est d’autant plus dramatique que les employeurs, appuyés par le gouvernement, refusent de reconnaître les droits de retrait pour risque grave et éminent ! Obligeant les salarié-e-s à prendre des risques pour leur santé et celle de leurs proches.

    Cela est inadmissible !

    Pour éviter cela, la Fédération CGT des sociétés d’Études appelle à la grève illimitée à compter de ce jour, tou-te-s les salarié-e-s de ses secteurs, tant que les conditions de leur sécurité ne sont pas assurées.

    La CGT revendique :

    • La mise à disposition de protections individuelles et collectives vérifiées par la CSSCT pour toutes et tous les salarié-e-s encore en activité
    • La mise en activité partielle des salarié-e-s avec paiement d’une indemnité égale à 100% du salaire net du/de la salarié-e jusqu’à la fin du confinement lorsque le télétravail n’est pas possible
    • Maintien total de la rémunération des salarié-e-s qui, pour absence de protection, ont exercé ou exerceront leur droit de retrait ou de grève
    • L’interdiction, durant le confinement, de toutes sanctions, de tous licenciements et rupture de périodes d’essais quel qu’en soit le motif.

    Si nous ne voulons pas que les salarié-e-s continuent à payer de leur vie l’engrangement de profits, il est important que les employeurs et le gouvernement prennent les mesures adéquates pour la préservation de la santé de tous.

    REFUSONS D’ÊTRE DE LA « CHAIR A PATRON » !
    NOS VIES DOIVENT PASSER AVANT LEURS PROFITS !

    Télécharger le communiqué

  • Déclaration CGT Airbus :

    IMG_20200425_083141.jpgAirbus vient d’annoncer une forte réduction de cadences pour les programmes majeurs de l’aviation civile :

    • cadence 40 pour la famille A320 au lieu des 60 actuels,
    • cadence 2 pour l'A330 au lieu des 3,5 actuels,
    • cadence 6 pour l'A350 au lieu des 10 actuels.

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  • Communiqué de Presse CGT : Déconfinement le 11 mai : pas de protection, pas de travail !

    IMG_20200415_193807.jpgAlors que le bilan de l'épidémie du Covid-19 dépasse désormais les 15 000 morts en France, Emmanuel Macron a annoncé lundi un début de déconfinement à partir du 11 mai, accompagné d’une réouverture des écoles, collèges, lycées ainsi que des crèches et, ce, contrairement à l'avis des professionnels de santé.

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  • CGT AKKA - Flash CSE du 10 AVRIL 2020

    Télécharger le Flash CSE CGT AKKA du 10 avril 2020

    Bonne lecture et …

    Bonnes Fêtes de Pâques 

    à toutes et à tous !

    de tous les camarades de la CGT AKKA

     

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  • Covid-19 - Les mesures prises pour les entreprises et les salariés

    La France, comme un grand nombre de pays, connait actuellement une crise sanitaire sans précédent. Cette crise requiert notamment le confinement d’une grande partie de la population et la fermeture des commerces non-essentiels.

    L’économie du pays est donc très ralentie pour une durée indéterminée, le temps que le risque épidémiologique disparaisse. Voici les mesures prises (au 19 mars).

    1) Garantie de l’État pour 300 milliards de prêts des entreprises

    Tout d’abord, il ne s’agit pas d’une dépense de 300 milliards d’euros. Il s’agit d’une garantie de l’État sur les prêts des entreprises. En effet, la crise épidémique risque de poser des problèmes de trésorerie à de nombreuses entreprises qui vont devoir recourir à des emprunts bancaires pour y remédier. Les banques pourraient se montrer réticentes à accorder ces prêts qui servent à « joindre les deux bouts ». Ainsi, l’État a décidé de se porter garant sur ces emprunts à hauteur de 300 milliards d’euros. L’État se porte caution comme pourraient le faire des parents pour le loyer de leur enfant étudiant par exemple. Cela a simplement vocation à rassurer le prêteur pour éviter une crise de liquidités pour les entreprises (c’est-à-dire une crise où les entreprises n’ont plus de « cash »).

    A l’heure actuelle, nul ne sait combien coûtera réellement cette mesure. Elle peut aussi bien coûter 0 € si aucune entreprise n’a de difficultés de remboursement de ces emprunts comme elle peut coûter plusieurs milliards si au contraire de nombreuses entreprises font défaut.

    On peut penser que cette mesure coûtera d’autant moins cher que les autres mesures seront efficaces.

    2) Suspension des charges fiscales et paiement des cotisations sociales

    Afin de faciliter le passage de ce « trou d’air » dans l’activité et de soutenir la trésorerie des entreprises, l’État a également pris des mesures pour reporter les échéances fiscales et sociales.

    Selon le ministre de l’économie, ce report concerne 32 milliards d’euros de prélèvements pour le seul mois de mars, or, au vu de la situation sanitaire on peut imaginer que des mesures similaires soient prises pour le mois d’avril.

    S’il s’agit d’un simple report, le coût pour l’État sera faible si les entreprises ne disparaissent pas. Cependant, Bruno Le Maire a déjà évoqué l’idée de transformer ces reports en annulation pure et simple pour les entreprises les plus en difficulté. Une fois de plus, le coût de cette mesure variera selon l’efficacité de la réponse globale et l’ampleur de la crise.

    Il faudra toutefois être vigilants qu’en cas d’annulation de paiement de cotisations l’État compense intégralement le manque de recettes auprès de la Sécurité Sociale. Hors de question de rejouer la mascarade du « trou de la sécu ».

    3) Suspension des paiements des dépenses contraintes des entreprises

    Emmanuel Macron a également annoncé que les loyers ainsi que les factures de gaz, d’eau et d’électricité étaient suspendues pour les entreprises. Cela devrait concerner les PME. La charge de ces mesures devrait reposer sur les fournisseurs et les bailleurs. L’État a indiqué être en négociation avec GRDF et EDF, on ne sait pas ce qu’il en est pour les fournisseurs privés. Cela démontre l’importance d’avoir des entreprises publiques fortes dans ces secteurs stratégiques. Ces mesures sont assez floues à l’heure actuelle. On ne sait pas combien cela représentera de manque à gagner pour les entreprises concernées mais on comprend que le coût sera majoritairement supporté par des entreprises du secteur public.

    Concernant les loyers, le gouvernement en appelle à la solidarité des bailleurs privé. En parallèle, il mène des négociations avec des organisations patronales influentes dans le secteur foncier afin de mener à un accord sur ces suspensions.

    Enfin, à ce stade, on ne sait pas s’il s’agit réellement d’une suspension ou plutôt d’un report. Des précisions devraient arriver dans les prochains jours. L’objectif de ces annonces semblait surtout de faire rentrer dans les esprits que tant qu’il n’y aura pas de recettes pour les entreprises, il n’y aurait pas non plus de dépenses et qu’il s’agissait donc plutôt d’une pause que d’une réelle crise pour eux.

    4) Aide directe aux TPE

    Pour les entreprises réalisant moins d’un million de chiffre d’affaires annuels et ayant perdu plus de 70% de leur chiffre d’affaires en mars 2020 par rapport à mars 2020, l’État a promis un chèque de 1500€ pour leur assurer un « filet de sécurité », on peut saluer le ciblage sur les TPE et les indépendants qui ont des capacités de résistance aux crises bien inférieures aux plus grosses entreprises. L’aide pourra être supérieure en cas de situation de faillite.

    L’État prévoit un fonds doté de 2 milliards d’euros pour honorer cette promesse

    5) Chômage partiel

    Il s’agit là de la mesure, certainement la plus importante pour lutter contre cette crise. Par rapport au dispositif habituel, le gouvernement a déplafonné le remboursement jusqu’à 4,5 Smic tandis que c’est plafonné au Smic habituellement. De plus, les entreprises peuvent réaliser la demande a posteriori, jusqu’à 30 jours après la mise en chômage partiel des salariés, tout en ayant un effet rétroactif concernant le remboursement.

    Concrètement, les salariés en chômage sont rémunérés 84% de leur salaire net (jusqu’à 4,5 Smic) et l’employeur est remboursé intégralement par l’État de cette allocation. (pour plus de détails, voir la note sur le chômage partiel)

    Nous revendiquons que les salariés reçoivent l’intégralité de leur salaire net durant la période de chômage partiel.

    La prise en charge par l’État permet aux employeurs de n’avoir aucune dépense de personnel durant la suspension de leur activité. Le coût pour les finances publiques serait de 8,5 milliards d’euros pour 2 mois, selon Bercy.

    Cette mesure est d’une importance capitale pour maintenir autant que possible le niveau de vie des salariés concernés et surtout éviter à tout prix les licenciements.

    En revanche, les propos de la ministre du travail estimant que les entreprises du bâtiment qui ferment des chantiers font preuve d’un « manque de civisme » sont inacceptables. La sécurité et la santé des travailleurs doit être la priorité. Les injonctions du gouvernement à maintenir l’activité coûte que coûte sont irresponsables.

    6) Suspension des réformes

    Au-delà de la réforme des retraites, le gouvernement a suspendu l’entrée en application du second volet de la réforme de l’assurance chômage ainsi que du changement du mode de calcul des APL. Cela n’est pas présenté en tant que tel comme des réponses à la crise économique, cependant le gouvernement est bien conscient que ses réformes affaiblissent les plus précaires. Or l’impact de la crise risque d’être assez difficile à encaisser pour les plus précaires pour que le gouvernement s’abstienne d’en rajouter une couche.

    Ces suspensions ne sont cependant pas pleinement satisfaisantes et ne suffisent pas à protéger les ménages les plus modestes de la crise qui s’abat sur notre économie.

    7) Travailleurs précaires et ménages modestes, les grands oubliés

    En effet, les travailleurs précaires sont les principaux oubliés de ces mesures, ils sont les premiers touchés par la baisse de l’activité. Le maintien des droits et le recul de l’application du second volet de la réforme de l’assurance chômage sont un premier pas mais ne sont pas suffisants.

    Ce sont d’ailleurs tous les ménages précaires, travailleurs ou non, qui sont particulièrement exposés. Le confinement rend difficile le travail des associations et ces ménages de peuvent porter que sur eux-mêmes. Des mesures de soutien devraient être prises afin de leur permettre de passer cette crise comme l’annulation ou prise en charge par l’État des charges courantes comme le loyer et autres dépenses contraintes au même titre que pour les PME.

    Quasiment toutes les mesures prises sont concentrées sur les entreprises. Il est à souhaiter que l’ampleur de ces mesures permette de conserver intact ou presque le tissu économique français et que l’économie puisse redémarrer rapidement une fois la crise passée. Étant donné toutes ces mesures, les entreprises n’ont aucun motif légitime pour licencier, l’État permettant de couvrir l’ensemble des problèmes de trésorerie. On peut donc regretter que le gouvernement soit revenu sur son intention d’interdire, de façon formelle les licenciements, et s’en tienne à la responsabilité des entreprises.

    Cette interdiction aurait permis de sécuriser à la fois les salariés mais également l’économie de manière globale en garantissant un niveau d’emploi intact en sortie de crise.

    Lors d’une crise économique, la réponse classique est de relancer la demande, cependant cela ne peut pas être le cas actuellement. En effet, l’immense majorité des commerces étant fermés, rien ne peut relancer la consommation à l’heure actuelle, il faut donc attendre la fin de la crise sanitaire pour entamer des mesures de relance par la consommation.

    Pour récapituler, le chômage partiel devrait coûter 8,5 milliards mais cela est susceptible d’augmenter si l’épidémie se poursuit ou si le recours y est plus massif que prévu. L’aide aux TPE coûterait entre 1 et 2 milliards, pris en charge par l’État et les régions. 

    La suspension des réformes coûterait quelques centaines d'euros de non-économies sur le dos des plus modestes. Au total les mesures se chiffrent donc à un peu plus de 10 milliards d’euros d’aides directes, en comptant que 32 milliards d’euros sont actuellement « suspendus » et pourraient faire en partie l’objet d’annulation.

    Cela reste assez peu au vu de l’ampleur de la crise. Pour rappel, 10 milliards, c’est l’équivalent des mesures dites « gilets jaunes ». C’est donc un montant faible.

  • COVID-19 : la santé avant tout !

    Face à la crise sanitaire liée au coronavirus, des mesures exceptionnelles ont été prises. Nous vous en rendons-compte ici.

    La santé des citoyens et du monde du travail d’abord !

    La crise sanitaire extrêmement grave que traverse le monde et, notamment, notre pays amène à prendre des mesures indiscutables pour protéger la santé des citoyens.

    D’abord, il faut veiller à ne pas surcharger des hôpitaux – déjà fortement fragilisés par des politiques d’austérité menées depuis des années – en empêchant la circulation du virus.

    C’est grâce à ce système de santé et à l’abnégation du personnel soignant que les vies de toutes et tous et, en particulier, des plus fragiles sont préservées.

    La CGT salue de nouveau tous les agents hospitaliers, des services et entreprises publiques qui, attachés à leur mission et au service des citoyens, poursuivent leur travail dans des conditions extrêmes. Elle salue également tous les salariés du privé, du commerce, des transports, de l’agroalimentaire, etc... des secteurs où la crise montre à quel point leur travail est nécessaire.

    MAIS TOUT N’EST PAS ACCEPTABLE !

    Le ministre de l’Économie le disait ce 19 mars « Quand la maison brûle, on ne compte pas les litres d'eau pour éteindre l'incendie ». Or, beaucoup trop d’entreprises à l’heure actuelle refusent de suspendre leurs activités – alors que celles-ci ne sont pas indispensables à la vie de la nation – et continuent à faire travailler des salariés, sous-traitants, intérimaires, sans même respecter les précautions élémentaires.

    Ce n’est pas possible

    On ne peut pas d’un côté écouter les discours des scientifiques, chercheurs, médecins qui appellent à une véritable mobilisation citoyenne pour sauver des vies, déclarer l’état de guerre, comme l’a fait le Président Macron et accepter que des entreprises ne contribuent pas à ce nécessaire effort de solidarité nationale.


    Le Président et le Premier Ministre n’ont pas tenu un discours assez clair vis-à-vis des entreprises qui ne sont pas vitales à notre fonctionnement et, déjà, le patronat, Medef en tête, tente de s’inscrire dans cette brèche. Ce n’est pas acceptable !

    La construction d’un bateau, d’une voiture, d’une maison... ne peuvent-ils donc pas être décalés dans le temps ? Cela nécessite-t-il de faire courir des risques au personnel soignant et à toutes celles et ceux qui ne pourront être pris en charge de manière optimum ?


    La CGT demande solennellement que les organisations syndicales et patronales ainsi que le gouvernement listent ensemble les entreprises essentielles à la continuité de notre vie, que celles-ci s’engagent à protéger leurs salariés, tant par la fourniture d’équipements individuels que par la mise en place de mesures collectives, et que les autres diffèrent toutes leurs activités avec paiement des salariés.

    Les employeurs refusant de respecter les consignes de sécurité auraient une lourde responsabilité sur la santé de leurs salariés et la propagation du virus.

    Elle refuse également que soient renforcées des dérogations généralisées au code du travail en matière d’horaires de travail, de repos hebdomadaires, de prises de congés.

    La conscience professionnelle et le sens de l’intérêt général suffisent à l’engagement du monde du travail.


    Par contre, les milliards d’euros annoncés pour soutenir l’économie doivent être utilisés de façon plus équitable, d’abord à la protection urgente des travailleurs et des travailleuses les plus impliqués dans cette crise. Ils doivent aussi servir à un financement intégral du chômage partiel car les règles n’ont pas changé en la matière sauf pour les entreprises qui seront remboursées, elles, à 100%.

    Certains grands groupes financiers ont les moyens de contribuer à cette solidarité nationale.

    La CGT continue à être présente et disponible à tous les niveaux pour la défense des intérêts et de la santé du monde du travail.

    C'est dans cet esprit que nous avons rédigé des fiches pratiques concernant vos droits afin de vous accompagner durant cette période.

    Accéder aux fiches pratiques sur le site de la CGT