Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Actualités - Page 10

  • Rôle du CSE dans la crise sanitaire

    Une obligation d’information et de consultation sur les mesures prises

     

    L’article L. 2312-27 du code du travail impose la consultation des élus du CSE sur le plan de prévention des risques dans les entreprises d’au moins 50 salariés, donc sur sa modification face à un risque nouveau, et en cas :

    • De modifications importantes de l’organisation du travail ;
    • De recours à l’activité partielle ;
    • De dérogations aux règles relatives à la durée du travail et aux repos.

     

    L’employeur doit donc consulter le CSE sur le plan de continuation de l’activité pendant la crise sanitaire et sur les mesures de prévention à adopter. Cela peut donc comprendre :

    • La définition des postes indispensables à la continuation de l’activité ;
    • Le télétravail ;
    • Des mesures permettant aux salariés la garde des enfants ;
    • Le chômage partiel et le maintien au domicile de salariés infectés ou fragiles ;
    • La mise en place des consignes de sécurité sanitaire dans l’entreprise (distance d’1 mètre entre chaque poste, protection contre les projections de gouttelettes comme une vitre ou une plaque de séparation entre les postes, fourniture de gants et de gel-hydroalcoolique, etc.)

     

    En matière économiquel’entreprise pourra bénéficier d’aides, un fond de 300 milliards a été annoncé par le Président de la République, ou de délais de paiement envers certains débiteurs, comme pour les loyers, les crédits bancaires ou les cotisations sociales. Le CSE doit donc également être consulté sur cet aspect afin que la crise sanitaire ne mette pas en péril la poursuite de l’activité et les emplois.

     

    Il est aussi possible d’envisager de recourir à la formation, ce qui permet durant cette période de mobiliser le compte de formation, notamment par le biais de conventions FNE-Formation. Cela permet aux salariés de suivre une formation durant cette période et d’acquérir une certification. Il faut cependant veiller à ce que les modalités pédagogiques soient compatibles avec les mesures de prévention (bilan de compétence ou rendez-vous par visioconférence, formation à distance, etc.).

     

    En raison de l’urgence, l’employeur peut prendre des mesures conservatoires avant la consultation. Mais les représentants du personnel, en tant que salariés, sont les meilleurs spécialistes du travail réel dans l’entreprise et sont donc les meilleurs conseillers pour adapter cette activité dans la période.

     

    Contenu du plan de prévention du risque

     

    Le plan de prévention du risque peut tout d’abord contenir les consignes sanitaires et leur affichage afin de fournir aux salariés les moyens de lutter contre le risque de contagion. Cela comprend l’information et la fourniture du matériel nécessaire (mouchoirs, solutions hydroalcooliques, masques, etc.).

     

    Le plan peut comporter un volet sur la mise en place du télétravail et l’aménagement du temps et des postes de travail pour limiter les risques de contagion, notamment liés aux contacts rapprochés et prolongés.

     

    Identifier les moyens de transports des salariés pour réagir en cas de révélation du risque ou prévenir un risque lorsque les salariés utilisent les transports en commun.

     

    Une restriction de l’accès à l’entreprise, notamment pour les clients et fournisseurs.

     

    Une procédure en cas de révélation d’une contamination. Cette procédure pouvant contenir :

     

    • Le nettoyage des locaux de travail. Il est préconisé d’attendre 3 heures après la révélation du risque, c’est la durée de survie du virus sur les surfaces sèches. Le nettoyage se fait ensuite en fournissant des blouses à usage unique et des gants de nettoyage (le port d’un masque n’est pas utile) et en privilégiant une stratégie de lavage-désinfection humide (nettoyer les sols et surfaces avec un bandeau à usage unique imprégné d’un produit détergent, rincer à l’eau avec un autre bandeau, laisser sécher et désinfecter avec un autre bandeau de lavage imprégné d’eau de javel diluée) ;

     

    • La mise en isolement pendant 14 jours des salariés ayant été au contact du ou des salariés infectés, celle-ci peut être prescrite par l’Agence régionale de santé (ARS), qui fournira les arrêts de travail nécessaires.

     

    Si l’employeur n’agit pas

     

    Si l’employeur ne prend aucune initiative en ce sens, l’article L. 2315-27 du code du travail permet à deux membres du comité, par une demande motivée, de provoquer une réunion extraordinaire du CSE sur ce sujet afin de demander la mise en œuvre de mesures de prévention.

     

    Si un risque se révèle, un membre du CSE peut aussi utiliser le droit d’alerte afin d’obliger l’employeur à mener une enquête avec lui et à prendre des mesures de prévention aux termes de l’article L. 2312-60 du code du travail.

     

    Dans le cadre de cette alerte, un représentant du personnel notifie par écrit l’existence du danger à l’employeur qui déclenche immédiatement une enquête conjointe avec le représentant ayant fait l’alerte. En cas de désaccord sur la réalité du danger ou sur les mesures à prendre, les articles L. 4132-3 et suivants du code du travail prévoient une réunion du CSE dans les 24 heures. L’inspection du travail et la CRAM sont invitées. En cas de désaccord sur les mesures à prendre, l’employeur peut saisir l’inspection du travail. Si cette faculté n’est pas expressément citée par les textes sur le droit d’alerte, il nous semble qu’un membre du CSE peut également saisir l’inspection du travail.

    Source : https://toutsurlecse.fr/blog/expertise/role-du-cse-dans-la-crise-sanitaire/

     

  • Coronavirus : Dans mon entreprise ou mon service, que faire ?

    Télécharger notre fiche Coronavirus : Dans mon entreprise ou mon service, que faire ?

    IMG_20200320_223038.jpg

  • Activité partielle liée au Coronavirus : nos réponses à vos questions

     

    Source : La CGT
     
    TEMPS DE LECTURE : 8 MIN.
     
    Afin de limiter les conséquences du virus COVID-19 sur l’activité, le gouvernement a notamment décidé d’élargir les conditions de recours au dispositif d’activité partielle. Les réponses de la CGT à vos questions qui seront amenées à évoluer en fonction des mesures prises par le gouvernement.

    Le gouvernement a rédigé un décret sur le point d'être publié, qui adapte l’activité partielle à ces circonstances exceptionnelles.


    Les dispositions prévues dans ce décret s’appliqueraient aux demandes adressées à compter de sa date d’entrée en vigueur et au titre des heures chômées depuis le 1er mars 2020 (à l’exception d’une précision qui concerne les préfets compétents pour recevoir les demandes et qui entrerait en vigueur le 15 avril prochain).


    C’est quoi l’activité partielle (ou chômage partiel ou chômage technique) ?


    Lorsqu’une entreprise entre dans les conditions de l’activité partielle et que sa demande a été validée, elle s’engage à verser 84 % du salaire horaire net à ses salariés pendant leurs heures chômées (et 100 % du salaire sur les heures travaillées).


    En contrepartie, elle reçoit une aide permettant de financer tout ou partie de ce maintien de salaire. Cette aide est versée par l’Agence de Service et de Paiement (ASP) et financée par l’Etat et l’Unédic.

    Ce dispositif a pour objectif d’éviter les plans de licenciements massifs quand une entreprise connait des difficultés économiques conjoncturelles, c’est-à-dire des difficultés qui ne sont pas amenées à durer dans le temps.

    C’est le cas actuellement en raison de la propagation du virus COVID-19 et des mesures de confinement. Selon nos dernière information, le gouvernement a prévu de financer ce dispositif à hauteur de 5 milliards d’euros.


    A quelles conditions une entreprise peut en bénéficier ?


    La procédure de mise en œuvre de l’activité partielle est largement assouplie par le décret gouvernemental.

    L’entreprise doit en faire la demande auprès du préfet, soit préalablement au ralentissement, soit dans les 30 jours qui suivent la réduction de l’activité.
    Le décret prévoit que l’administration disposerait alors d’un délai de 2 jours pour répondre à la demande, contre 15 auparavant (et à défaut de réponse, cela vaut acceptation).


    Le rôle du CSE est également diminué : pour déposer une demande, il fallait auparavant avoir obtenu son avis. Désormais, cet avis pourra être transmis au préfet dans les deux mois suivant le dépôt de la demande.

    Cela n’empêche pas les représentants du personnel d’insister pour être associés à la démarche, dans la mesure du possible.
    L’autorisation peut être accordée pour une durée de 12 mois, contre 6 actuellement.


    Est-ce que tous les salariés seront couverts ?


    Tous les salariés titulaires d’un contrat de travail sont susceptibles de bénéficier de l’activité partielle. Le décret ouvre le dispositif aux salariés en forfait heures ou jours, qui en étaient auparavant exclus.

    Tant que le salarié détient un contrat de travail, peu importe la forme de ce contrat (CDD, CDI, temps plein, temps partiel, intérim, saisonnier, etc). Les intermittents peuvent également en bénéficier, néanmoins, il faut que leur contrat de travail, ou à défaut la convention collective dont ils relèvent, définisse les périodes d’emploi et la répartition du travail à l’intérieur de ces périodes. Des mesures spécifiques pour les intermittents sont apparemment en réflexion.


    À noter : si ces travailleurs précaires peuvent potentiellement être éligibles à l’activité partielle, il est probable que l’employeur annule plutôt leur contrat (s’il n’avait pas déjà commencé) ou bien ne le renouvelle pas.
    Les seuls salariés ne pouvant en bénéficier sont les salariés en grève, ce qui peut s’expliquer par le fait que leur employeur ne leur verse pas de salaire.


    Quel impact sur mon salaire ?


    Pas de nouveauté pour les salariés par rapport au dispositif antérieur : pour chaque heure chômée, la rémunération est fixée à 70 % du salaire brut horaire, soit environ 84 % du net.

    Le salaire n’est maintenu à 100 % que pour les heures travaillées ou celles pendant lesquelles les salariés sont placés en formation.
    Pour les salariés au forfait jour ou heure, on ne peut pas procéder à un décompte heure par heure. Par conséquent, on prend en compte les jours de fermeture de l’établissement et les jours de réduction de l’horaire de travail pratiqué par l’établissement.


    Et mes primes ?

    Dans le cadre de l’activité partielle, la rémunération à retenir est celle servant d'assiette au calcul de l'indemnité de congés payés.
    Les primes prises en compte sont celles qui ont le caractère de salaire ou d’accessoire au salaire, par exemple : prime de panier repas ou de transport, ancienneté, heures supplémentaire, astreinte, commission pour les commerciaux...
    Sont à exclure les primes n’ayant pas le caractère de salaire ou celles liées à un événement particulier, par exemple : primes exceptionnelles, 13ème mois, intéressement...

    En clair, comment on calcule ?

    On prend la rémunération de base, on y ajoute les primes qui doivent être retenues (celles qui ont le caractère de salaire ou d’accessoire), ce qui donne le salaire mensuel. On le ramène ensuite à un taux horaire en tenant compte de la durée légale du travail (35h) ou la durée collective du travail quand elle est inférieure.

    C’est sur ce taux horaire que les 70 % bruts ou 84 % nets seront appliqués.


    Sur le bulletin de salaire (ou éventuellement sur un document annexe), les heures chômées ayant donné lieu à une activité partielle doivent être retranscrites, tout comme les taux appliqués et les sommes versées au titre de la période considérée.


    Conseil : tenez un décompte rigoureux de votre temps de travail, pour être en mesure de vérifier que votre salaire correspond bien à la réalité des heures travaillées.


    Le salarié n’a aucune démarches à effectuer : il appartient à l’employeur de verser la rémunération au salarié à la date normale de paie. Il doit ensuite adresser une demande de remboursement à l’ASP (Agence de Service et de Paiement) pour pouvoir bénéficier de l’allocation d’activité partielle.


    En quoi consiste l’allocation versée à l’employeur ?


    L’allocation est versée par l’ASP. Son montant serait revu à la hausse par le décret : il serait de 8,03 euros par heure minimum et de 45,67 euro maximum (soit 4,5 x le Smic horaire), dans toutes les entreprises, quel que soit l’effectif.

    Auparavant, une distinction était effectuée en fonction de la taille des entreprises : les entreprises de moins de 250 salariés bénéficiaient d’une allocation majorée, ce qui ne sera plus le cas en application du décret.


    Pour les salariés dont la rémunération horaire est inférieure au Smic (les apprentis par exemple), l’allocation versée à l’entreprise ne pourrait être supérieure au salaire horaire du travailleur.
    Par ailleurs, seules les heures chômées ouvrent droit à l’allocation. Elles correspondent à la différence entre les heures travaillées durant la période et la durée légale du travail (ou lorsqu’elle est inférieure, à la durée collective du travail ou la durée stipulée au contrat).

    Lorsque l’horaire collectif de travail est supérieur à 35 heures (ce qui donne lieu à des heures supplémentaires ou complémentaires), ces heures doivent être payées au salarié, dans la limite de 84 % du salaire net horaire.

    En revanche, l’employeur ne pourra prétendre bénéficier de l’aide de l’Etat pour ces heures.
    L’employeur ne peut prétendre à cette aide que dans la limite de 1000 heures par an et par salarié, sauf « cas exceptionnels ».


    Que se passe-t-il si mon entreprise était déjà tellement en difficulté qu’une procédure de sauvegarde, de redressement ou de liquidation était ouverte ?


    Les seuls cas où l’ASP verse directement l’allocation aux salariés sont les situations de procédure de sauvegarde ou de redressement ou de liquidation judiciaire ou de difficultés financières de l'employeur, sur autorisation du préfet.

    Cette procédure peut également être appliquée pour assurer l'indemnisation des travailleurs à domicile habituellement employés par plusieurs employeurs. C’est le cas par exemple des assistantes maternelles, qui ont plusieurs employeurs habituels (les parents de chacun des enfants dont elles s’occupent est considéré comme étant un employeur).


    Et les salariés en télétravail ?


    Il n’y a pas de précisions concernant les salariés en télétravail. Cela ne semble pas être incompatible avec l’activité partielle, même si cette situation peut rendre plus difficile le décompte des heures chômées et travaillées.


    Puis-je reprendre un autre emploi pendant ce temps ?


    Pendant la période d’activité partielle, le salarié est autorisé à reprendre une activité professionnelle.


    Est-ce que cela donne des prérogatives particulières à mon employeur ?

     

    • En matière de congés payés :

    A plusieurs reprises, on nous a rapporté des cas dans lesquels les entreprises imposaient aux salariés de poser des jours de congés et de les écouler avant d’ouvrir le dispositif d’activité partielle. Votre employeur n’a pas le droit d’agir de la sorte. Il peut inciter les salariés à recourir à leurs congés ou leurs RTT, mais il ne peut pas l’imposer.


    En revanche, l’employeur peut modifier les dates des congés payés lorsque les salariés les ont déjà posées, en se conformant aux règles générales applicables (à savoir, existence de circonstances exceptionnelles et respect du délai d’un mois).


    Il peut également décider de procéder à une fermeture annuelle de l'entreprise pendant la période de ralentissement de l’activité. Pour cela, il doit respecter les conditions suivantes : celles prévues par l’accord d’entreprise ou de branche, consulter le CSE et informer les salariés au moins deux mois avant le début de la période des congés.
    Le salarié placé en activité partielle continue à acquérir des jours de congé.

     

    • Mon employeur peut-il m’imposer de continuer à travailler ?

    Oui bien sûr, seules les heures chômées permettent de bénéficier des aides liées à l’activité partielle. Il faut être vigilant au décompte des heures : votre entreprise ne doit pas prendre l’activité partielle comme une aide de l’Etat sans contrepartie et vous faire travailler dans le même temps.

    Exemple, dans une entreprise de consulting, il a été demandé aux salariés en forfait-jour de continuer à facturer les heures travaillées aux clients, alors même que l’entreprise prétend au dispositif d’activité partielle.

     

    • Et mes mandats ?

    Les heures de délégation dépendent du mandat et non du temps de travail donc l’activité partielle n’a pas d’impact.

    Quel impact sur le chômage ?


    La période d’activité partielle s’analyse juridiquement en une période de suspension du contrat de travail et non comme une rupture du contrat de travail. En l’absence de rupture du contrat, il n’est donc pas possible de prétendre à une indemnisation chômage (allocation de retour à l’emploi).

    Si par la suite, le salarié connait une rupture de son contrat de travail, l’activité partielle sera prise en compte de la façon suivante :

    • pour le seuil d’ouverture des droits, qui correspond à 6 mois de travail sur 24 mois, la période d’activité partielle est prise en compte
    •  
    • pour la détermination du salaire de référence (qui permet de calculer l’allocation chômage), le demandeur d’emploi peut demander à ce que la période soit exclue, notamment parce que son salaire était moins élevé, avec pour conséquence de faire baisser le montant de son allocation.
  • CGT AKKA - Le Flash CSE de Mars 2020 est sorti!

    Télécharger le Flash CSE Mars 2020

    Les titres :

    - Tournée des Agences...la Direction ne fait plus rêver!

    - Bilan des comptes annuels 2018 et 2019 du CSE AKKA HIGH TECH: le carton rouge du mois!

    - Litige relatif au respect des minimas conventionnels SYNTEC - Acte 2

    - Crise de l'automobile? Quelles conséquences à AKKA?

    - Vos questions : « Je suis salarié à AKKA sur la même mission depuis 3 ans et toujours en position 1.1 coefficient 95. Ayant 28 ans, est-ce normal ? Ne dois-je pas être au moins au coefficient 115 ?»

    - Négociations Annuelles Obligatoires (NAO) 2020 Volet Rémunérations : la Direction botte en touche !

    IMG_20200314_100615.jpg

     

  • L’action nationale « Le 05 mars, l’Université et la Recherche s’arrêtent »

    L'université nous rejoint dans la lutte!!

     

    Les personnels de l’université Toulouse Jean JAURES seront en manifestation ce jeudi 5 mars à 10h pour des conditions d’étude, de travail et de retraite dignes pour toutes et tous !

    https://cgt.fercsup.net/syndicats/occitanie/cgt-ut2j-o-universite-toulouse-jean-jaures/article/l-ut2j-dans-la-lutte-retraites-lppr-2020

     

    rendez-vous JEUDI 5 MARS 10H00

    en haut des allées JEAN-JAURES !!

     

     

  • Comm'CGT - Recours au 49.3 : le Gouvernement veut contraindre le débat parlementaire

    Montreuil, le 3 mars 2020

    Samedi après-midi, E. Philippe a annoncé recourir à l’article 49 al. 3 de la Constitution concernant le projet de réforme des retraites, pour mettre fin aux débats parlementaires sur le texte et les amendements déposés. Cet article permet de mettre fin aux débats et de faire adopter un texte sans vote en engageant la responsabilité du Gouvernement.

    Le texte sur lequel le Premier ministre a engagé la responsabilité du Gouvernement n’est pas le texte initial, mais un texte intégrant environ 300 amendements, qui proviennent en grande partie du groupe LREM. Ce nouveau texte fera l’objet d’une analyse qui vous parviendra prochainement.

    Lire la suite

  • APPEL DE LA CGT - Le 49.3 ou l’anti démocratie, mobilisons-nous!!!

    image002.jpg

    Partout en France, par la grève et les manifestations, Contre le 49.3, faisons échec au projet de réforme des retraites!!!

     

    A Toulouse :

    Toutes et tous en grève et en manif demain, mardi 3 mars, et jeudi 5 mars à 10h en haut des allées Jean Jaurès!!

    Tous ensemble, plus que jamais mobilisés, jusqu’au retrait !

     

    IMG_20200302_141316.jpg

  • COMMUNIQUE DE PRESSE CGT : Faute de convaincre, le gouvernement choisit la contrainte et le passage en force !

    Faute de convaincre, le gouvernement choisit la contrainte et le passage en force !

     

    Samedi, à la suite d’un conseil des ministres annoncé comme dédié aux mesures de prévention contre le coronavirus, on apprenait que le président de la République et le Premier ministre choisissaient d’utiliser l’article 49-3 de la constitution dans le but de couper court aux débats contradictoires à l’assemblée nationale concernant le projet de réforme sur les retraites.

    Profiter d’un problème sanitaire grave pour essayer de régler en catimini un conflit social majeur est pour le moins surprenant voire franchement indécent.

    Une nouvelle fois, comme le dénonce la CGT depuis des mois, le gouvernement affiche sa conception du dialogue et de l’écoute… alors qu’il devient compliqué de contester le rejet massif de ce projet de loi par une très grande majorité de l’opinion publique. Nous sommes bien loin des déclarations présidentielles concernant un soi-disant « Acte 2 » du quinquennat.

    Dans la même idée, le Premier ministre persiste et signe en écrivant samedi aux organisations syndicales un courrier vantant sa réforme, son esprit d’ouverture et la prise en compte des revendications syndicales dans son projet de loi. INCROYABLE ! Comment, dans ces conditions, donner du crédit aux futures « concertations » gouvernementales ?

    Face à un tel mépris de la démocratie, la CGT appelle à une riposte massive dans la continuité des mobilisations débutées le 5 décembre. Elle appelle l’ensemble du monde du travail, les retraités et la jeunesse à participer à des rassemblements dès aujourd’hui, devant les lieux de pouvoir, symbole de la République mise à mal. Elle appelle, avec l’intersyndicale, à faire de la journée du mardi 3 mars une grande journée de grève et de mobilisations contre ce déni de démocratie.

    Montreuil, le 2 mars 2020

    RELATIONS PRESSE CONFÉDÉRALES 01 55 82 82 73 / presse@cgt.fr /www.cgt.fr

  • CGT 31 : Retrait de la réforme des Retraites - Mobilisations et manifestions semaine du 17 au 21 février

    Retraite aux flambeaux : Mardi 18 février

    départ Gare Toulouse Matabiau 18h jusqu'à Jean JAURES

    Nouvelle manifestation

    le jeudi 20 février

    à 14H en haut des allées Jean JAURES

    Les vacances ce sera pour plus tard quand nous aurons gagné le retrait du Projet de retraite Macron: programme revendicatif de l’intersyndicale du 31

    20200220-tract-unitaire-fevrier-724x1024.jpg

  • CGT AKKA - TOURNEE DES AGENCES DE LA DIRECTION GENERALE D'AKKA....LES AKKARIENS S'ORGANISENT !

    Télécharger notre communication pour la Tournée des Agences à Toulouse

    affichecomm.jpg

    En 2019, sur 16,9 millions d'euros de bénéfices, plus-value du TRAVAIL de tous les salariés, AKKA a reversé 14,2 millions d'euros en dividendes, soit 85% !!!

    Combien pour les salariés? Zéro !!! 

    Zéro en Participation et Zéro en intéressement !!!

    et des miettes en terme d'augmentation salariale pour celles et ceux qui en ont bénéficié!

    Les AKKARIENS (oui, c'est le nom des bestioles qui se nourrissent de miettes...) sont nombreux à quitter le navire AKKANIC, le TITANIC des SSII, où 60% des salariés sortants ont moins de 2 ans d'ancienneté !

    Il ne faut que 2 ans pour comprendre que AKKA a une politique salariale méprisante et dévalorisante pour ses TALENTS! (oups désolé! on dit "TALENT" au moment du recrutement mais on parle de "salarié" une fois le dit "talent" recruté !) Bref, les talents deviennent très vite des salariés dépités et fuient aussi vite et avec autant d'enthousiasme le Groupe AKKA!!!

    Les AKKARIENS s'organisent et ont la possibilité de bien recevoir leur Direction Générale le 24 février à Toulouse Labège...

    La CGT AKKA en appelle à leur imagination pour organiser (ou pas) la petite fête annuelle !

    Toutes les propositions d'actions, d'encouragements, de participations, de solidarités, etc.  sont les bienvenues : 

    cgtakkais@gmail.com

    banniere-CGT-AKKA.jpg

    Télécharger notre communication pour la Tournée des Agences à Toulouse

  • CGT AKKA et CGT CAP GEMINI TOULOUSE : ASSEMBLEE GENERALE DES SALARIES à BLAGNAC ANDROMEDE/GALILEE

    Télécharger : l'appel commun de la CGT AKKA et de la CGT CAP GEMINI

    La Coordination CGT de l'Aéronautique Occitanie sera présente de 8h à 9h30 pour distribuer une communication relative à la mobilisation contre la réforme des retraites à Blagnac sur les sites Andromède et Galilée.

     

    La CGT AKKA et la CGT CAP GEMINI organise en suivant une Assemblée Générale des Salarié-e-s de 10h à 10h30, et plus si affinité!, sur l'esplanade du bâtiment Galilée, 9 boulevard Henri Ziegler.

     

    VENEZ NOMBREUX !

     

    On parlera Salaires, Participation, Intéressement, conséquence de la réforme des retraites, etc.

    Et vous vous exprimerez sur les actions à mener pour reprendre la main sur notre pouvoir d'achat et conserver un système de retraites solidaire pour nous et les générations à venir.

    La Direction Générale d'AKKA ne vient-elle pas à Toulouse le 24 février ?

    Nous avons peut-être notre mot à dire lors de ce type de réunion potache qui ne répond en rien aux attentes et revendications des salarié-e-s!!!

     

     

    20200207-AG.png

     

  • CGT AKKA - RETRAITES : MOBILISATIONS ET MANIFESTATIONS DU JEUDI 6 FEVRIER

    Télécharger notre communication : RETRAITES - MOBILISATIONS ET MANIFESTATIONS DU JEUDI 6 FEVRIER

     

    20200206-retraites.png

  • Communiqué de la CGT : Un 24 massif et déterminé pour le retrait

    Télécharger le communiqué de l'intersyndicale

     

    Le Président de la République a donné son feu vert à l’examen en Conseil des ministres du projet de loi sur les retraites le 24 janvier 2020. Ce projet renvoie à de nombreuses ordonnances et décrets qui définiront ultérieurement et sans débat les dispositions structurantes du régime prétendu universel qui impliqueraient des conséquences désastreuses pour toute la population. Nous sommes donc face à un projet qui est toujours totalement flou mais dont l’analyse des grandes lignes, y compris par des experts indépendants, montre qu’à l’opposé de la communication gouvernementale sur une réforme de justice sociale, son objectif est de nous faire travailler plus longtemps et de baisser les pensions. La population n’est pas dupe et continue à être opposée à cette réforme et à soutenir majoritairement la mobilisation contre ce projet absurde et injuste.

    L’absence de transparence du Gouvernement sur les impacts individuels et globaux est inadmissible. Après un simulacre de dialogue social de 2 ans avec les organisations syndicales, le gouvernement méprise les salarié-e-s, les grévistes, la population et la jeunesse et maintenant les prérogatives du Parlement.

    Les actions et les grèves se multiplient sur l’ensemble du territoire. Nos organisations se félicitent du succès annoncé des nombreuses mobilisations organisées jeudi 23 au soir, notamment des retraites aux flambeaux. Nos organisations appellent à une mobilisation maximale le 24 janvier par la grève et les manifestations massives pour rejeter cette réforme, pour obtenir le retrait de ce projet de Loi et de véritables négociations sur la base des revendications portées par l’intersyndicale majoritaire.

    Le Parlement devrait commencer à discuter du projet de Loi. D’ici là nos organisations appellent à poursuivre et amplifier les actions, y compris en multipliant les arrêts de travail, en interpellant les parlementaires et en organisant des actions de dépôt des outils de travail dans des lieux symboliques.

    La détermination à faire retirer ce projet de loi est entière. Nos organisations décident de se revoir dès le 24 janvier matin pour décider ensemble des suites.

    Paris, le 22 janvier 2020

  • Salarié-es du privé, rendons-nous visibles!

    Source : Article de blog.mediapart.fr

    Des salariés du privé impliqués dans les mobilisations contre la réforme des retraites appellent les salarié-es des associations, du commerce, de l'industrie, de l'informatique, des services... à se mobiliser pour la journée du 24 janvier: «Par la grève, nous imposons une pression économique et c'est par cette voie que nous forcerons le gouvernement à abandonner cette réforme!»

    Lire la suite

  • CGT AKKA : RETRAITES - Mobilisations et Manifestations du 22 au 24 JANVIER

    Télécharger notre communication : APPEL DE LA CGT

    banniere-CGT-AKKA.jpg

     

    Télécharger notre communication : APPEL DE LA CGT

     

    Retraites, Emplois, Salaires, Conditions de travail… Nous devons toutes et tous passer à l’action !

    Nous appelons tous les salarié-e-s d’AKKA à se joindre à nous durant cette semaine cruciale, à participer aux initiatives locales (comités interprofessionnels) et nationales (mobilisations, manifestations, rassemblements, etc.). Deux temps forts nationaux :

    Mercredi 22 janvier : Grand Concert de Solidarité en soutien aux grévistes

    PARIS - 19h00 Au cirque Phénix - Pelouse de Reuilly (entrée 10€)

     

    Jeudi 23 janvier : Retraite aux Flambeaux

    TOULOUSE : 17h30 Gare Matabiau jusqu'à Jean-Jaurès

    PARIS : 18h00 Nation

    LYON : 16h30 Gare de la Part Dieu, côté Villette

    VOIRON : 18h00 Bourse du Travail, place Jacques Antoine Gau

    GRENOBLE : 17h00 Porte de France

    BORDEAUX : 18h30 Place Stalingrad

    LA ROCHELLE : 17h30 Gare

    RENNES : 17h00 Esplanade Charles de Gaulle

    TOULON : 18h30 Gare SNCF

    MARSEILLE : 19h00 Port autonome de Marseille - Porte 2C - Bd des Bassins de Radoub

    BESANCON : 18h00 Parking de la Citadelle

    BELFORT : 18h00 Parking Emile Géant

     

    Vendredi 24 janvier : Manifestation intersyndicale et interprofessionnelle

    TOULOUSE : 10h00 Saint Cyprien

    PARIS : 11h00 Place de la République (direction Concorde)

    LYON : 11h30 Manufacture des Tabacs

    GRENOBLE : 10h00 Gare SNCF

    BOURGOIN : 10h30 Place Saint Michel

    TOUR DU PIN : 14h30 devant la CPAM

    BORDEAUX : 11h30 Place de la République

    LA ROCHELLE : 14h00 Gare

    MARSEILLE : 10h30 Porte d'Aix

    BESANCON : 10h30 Parvis de la Gare

    BELFORT : 10h00 Place de la Résistance

     

    Vous pouvez faire grève ou poser des RTT : 2 heures suffisent pour les manifestations, voire 1/2 journée !

    Vous ne pouvez pas vous déplacer? Soutenez les grévistes en alimentant la Caisse de solidarité envers les grévistes.

    201912_CaisseGreviste-2.jpgLa CGT a créé une caisse en solidarité aux grévistes mobilisés pour gagner une réforme des retraites plus juste et plus solidaire.

    A présent vous pouvez souscrire en ligne :

    https://www.leetchi.com/c/solidarite-cgt-mobilisation

     

    Ou par chèque :

    à l'ordre de « Solidarité CGT Mobilisation » adressé à : "Confédération Générale du Travail Service Comptabilité"

    263 rue de Paris 

    93100 Montreuil

    Informez-nous de vos actions !

    Envoyez-nous vos points de rendez-vous pour ces journées d'actions !

     

    Télécharger notre communication : APPEL DE LA CGT