Le Syndicat CGT AKKA, représenté par Maître Fiodor RILOV, obtient devant le Tribunal Judiciaire de Nanterre le 12/04/2023 la condamnation de la société AKKA High Tech, filiale d'AKKODIS et d'ADECCO :
«… Le juge des référés, statuant par ordonnance contradictoire, publiquement et en premier ressort :
ENJOINT à la société Akka High Tech, dans le délai de quatre mois à compter de la signification de la présente ordonnance
et sous astreinte de cinq cent euros par jour de retard, à procéder à adopter un plan de prévention
des risques psycho-sociaux auxquels sont spécifiquement exposés les salariés. »
Télécharger le jugement du TJ de Nanterre
Ceci n'est pas le fruit du hasard, ni d'une coïncidence si la CGT Akka a obtenu cette condamnation.
LA CGT AKKA par
- Les salarié.e.s
- Les élu.e.s et la représentativité en découlant
- Les salarié.e.s syndiqué.e.s
- Ses représentant.e.s sur désignation des syndiqué.e.s :
- Son secrétaire général
- Ses délégué.e.s syndicaux/ales
- Son représentant syndical au CSE UES AKKA FRANCE,
- Ses camarades de la CGT Modis (Modis, filiale d'AKKODIS et d'ADECCO)
Ensemble nous menons une quête pour la représentation de tous les salarié.e.s.
Mais nous veillons également aux devoirs de l’employeur AKKODIS,
notamment en terme de santé physique et mentale.
Notre force c’est vous, c’est nous, ensemble.
Conditions de travail, temps de travail, salaire, égalité F/H, équilibre travail/vie privée, retraite, …
sont nos pulsations communes faisant battre le cœur de nos revendications partagées.
Il est en réalité les effets d'une pugnacité inébranlable, née et exacerbée de salarié.e.s fragilisé.e.s et éprouvé.e.s par l'organisation de travail.
Nous rappelons cet article du 17/10/2022, 4 jours avant le suicide d'un collègue de la société EKIS, autre filiale d'AKKODIS et filiale d'ADECCO.
« Je ne veux pas y laisser ma peau » : Akka Technologies, machine à broyer les salariés?
Et l'article de ce jour dans Le Monde :
Extrait 1:
Chez Akkodis, un dialogue social impossible sur fond de stress au travail
Le groupe d’ingénierie, anciennement appelé Akka Technologies, a été condamné par la
justice à mettre en œuvre un plan de prévention des risques psychosociaux.
Obtenir une juste représentation des salariés, cela fait dix ans que Marc Vicens mène le
combat devant les tribunaux. Malgré ses 6 000 salariés et 500 millions d’euros de chiffre
d’affaires en France, son employeur, Akka Technologies, devenu Akkodis en octobre 2022
depuis son rachat par Adecco, n’a jamais eu d’instance représentant l’unité économique et
sociale (UES) du groupe d’ingénierie, prestataire notamment d’Airbus. « Malgré les victoires
devant les tribunaux et les demandes de l’inspection du travail, il y avait une volonté
délibérée de l’ancienne direction de ne pas avoir d’instance au niveau du groupe », explique
Christophe Eychenne, l’avocat de Force ouvrière (FO)."
Extrait 2 :
« L’Akkasse sociale »
Regrettant « l’intérimisation de notre métier » et « “l’Akkasse sociale” » à laquelle cela conduit, Franck Laborderie, délégué CGT, réclame la mise en œuvre d’un « plan de prévention des risques psychosociaux sérieux et effectif ». La décision du tribunal judiciaire de Nanterre, qui a condamné le 12 avril la filiale Akka High Tech d’adopter, dans un délai de quatre mois, « un plan de prévention des risques psychosociaux auxquels sont spécifiquement exposés les salariés », va dans le sens de sa demande."
Lire l'article d'Olivier Pinaud :
https://www.lemonde.fr/economie/article/2023/04/21/chez-akkodis-un-dialogue-social-impossible-sur-fond-de-stress-au-travail_6170473_3234.html