Flash CSE de février 2024
Stop au mépris des salariés Akkodis !
SOMMAIRE
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Stop au mépris des salariés Akkodis !
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AU SOMMAIRE du magazine joint:
Page 1 – Les vœux de l’équipe CGT
Page 2- Pourquoi l’accord de gestion des parcours professionnels d’AKKA ne mérite pas la signature de la CGT AKKODIS
Page 5 – Perte de sens chez AKKODIS
Page 6 – La CGT AKKODIS est maintenant sous Discord, les contacts et les liens
Les négociations chez AKKODIS sont en cours.
Actuellement elles portent sur les augmentations de salaire, elles sont suivies la semaine prochaine de l'égalité professionnelle, puis la Direction a annoncé vouloir négocier le temps de travail.
A l'initiative de la CGT, la plupart des organisations syndicales l'ont rejoint en intersyndicale.
La première réalisation porte sur un socle de revendications communes, portant sur les 2 premiers sujets.
En voilà le contenu:
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Retrouvez les nombreux points de rassemblement en France à cette adresse: https://www.cgt.fr/actualites/international/halte-aux-massacres-gaza-et-en-cisjordanie
AKKODIS, regroupement d'AKKA et de MODIS, est une société de prestation de service qui recrute des techniciens et des ingénieurs pour réaliser des études d'ingénierie pour des gros clients.
Un salarié, Forest a été embauché avec le statut de travailleur handicapé en 2022. Il a réalisé une mission dans le centre de la France, à côté de chez lui. Pour lui, c'était important d'être à proximité de son domicile. Forest a été informé d'une mission chez un autre client, à côté, puis l'équipe commerciale ne lui en a plus parlé. Ensuite il a ensuite été placé sous AKKODIS Research, pour des projets internes, et toutes les missions sur lesquelles on lui a demandé de se positionner étaient loin, trop loin pour lui.
En octobre 2023, Forest s'est vu notifier son licenciement pour faute grave, aux motifs qu'il a refusé plusieurs missions en déplacement et qu'il n'a pas utilisé l'outil de gestion des compétences Whoz en cours de déploiement dans l'entreprise.
Effectivement, il a écrit qu'il ne pouvait pas s'y rendre à cause de son handicap.
Effectivement, il a signé un contrat de travail dans lequel il est écrit que le lieu de travail n'est pas un élément essentiel du contrat de travail.
Maintenant lisez cela: https://www.linkedin.com/posts/akkodis_chez-akkodis-votre-handicap-ne-sera-jamais-activity-7121043708644323328-U2LX?utm_source=share&utm_medium=member_android
AKKODIS s'affiche en pointe de l'inclusion des personnes handicapées.
Oui, AKKODIS a embauché Forest, l'a affecté à une première mission. Mais quand il a fallu le repositionner, oui ça a été compliqué car il est moins "employable" que les autres.
Alors sans humanité, l'employeur lui a rappelé les clauses de son contrat de travail, a constaté l'insubordination, et l'a renvoyé dans la case CHÔMAGE sans préavis.
Le prénom a été changé pour assurer l'anonymat de la personne, mais le nom de l'entreprise est bien le bon.
Cette histoire est vraie, mais elle est triste.
AKKODIS va ouvrir une négociation pour renouveler l'accord handicap, signé unanimement côté AKKA par toutes les organisations syndicales en 2021, accord manifestement oublié depuis par certaines équipes commerciales.
L’article sept de l’accord MODIS insiste pourtant sur les moyens du maintien dans l’emploi des salariés en situation d’handicape. AKKODIS qui fait partie du groupe ADECCO fait-elle du handiwashing ? Ce mot désigne les sociétés qui s’achètent une image de marque en vantant l’inclusion dans leurs effectifs, quand en interne peu de mesures sont effectivement mises en place.
Salariés de l’UES AKKA France,
votez massivement au deuxième tour pour votre liste CGT pour obtenir UNE MAJORITE au CSE qui défendra nos emplois et intérêts et mettra en œuvre notre programme socioculturel pour les salarié-es de toutes filiales de l’UES d’AKKA France.
Merci à toutes et à tous !
Grâce à votre vote, la CGT est toujours un syndicat représentatif au sein de l’UES AKKA France mais non majoritaire !
Le taux de participation au 1er tour était faible, 25% de votants, n’a pas permis de désigner des élus car la loi exige au moins un taux de 50%.
Il n’est pas trop tard !
Un deuxième tour sera organisé du mardi 7 au 14 novembre
À vos marques !
Télécharger le tract pour la mobilisation du 6 juin 2023
Dans le monde qui vient, la question de la retraite demeurera centrale.
Pourquoi ? Parce que nous subissons depuis la fin des années 1980 une succession de réformes qui ont eu et qui vont continuer à avoir pour conséquence de non seulement reculer l’âge de départ à la retraite mais également de baisser le niveau des pensions.
Aujourd’hui nous atteignons un point critique avec une réforme imposée par un président isolé, arrogant et mal élu.
Travailler plus longtemps et gagner moins ?
C’est non et ce sera toujours non.
La loi Seguin, les réformes Balladur, Juppé, Fillon, Woerth, Hollande, Macron et les nombreux accords Agirc/Arcco (dénoncés par la CGT) ont eu pour effet cumulé de faire augmenter la durée de cotisation (de 37.5 à 43 annuités), d’augmenter l’âge de départ (de 60 à 64 ans) et de baisser le niveau des retraites (voir ci-contre).
Les effets cumulés de la baisse du taux de remplacement mais aussi de la désindexation des pensions liquidées (qui dans les faits ne suivent plus ni les salaires ni les prix) font s’effondrer le niveau de vie moyen des retraité·es avec une baisse encore plus violente pour les ingés, cadres, techs et agent·es de maîtrise.
De plus, il faudra travailler jusqu’à 65 ans pour ne pas subir une décote de 10 % pendant 3 ans sur la retraite complémentaire Agirc-Arrco (qui représente 50 % de la retraite des cadres et assimilés).
Enfin, le recul de l’âge de départ sur cette période n’a pas montré son efficacité sur l’emploi des sénior·es, bien au contraire !
Lire la suite dans le tract
Toutes et tous mobilisé.e.s pour défendre nos retraites !!!!
Télécharger le tract pour la mobilisation du 1er mai
Depuis plus de 3 mois, la mobilisation de millions de grévistes et de manifestant·e·s a mis en minorité le gouvernement et le président Macron. La très grande majorité de la population soutient l’action de l’intersyndicale contre le recul de l’âge de départ à la retraite pour toutes et tous.
En s’obstinant, le président de la République et son gouvernement ne prennent pas la mesure des attentes des travailleuses et des travailleurs et ne répondent pas aux enjeux industriels et de développement des services publics. Pire, ils sont responsables de la crise sociale et environnementale qu’ils ne cessent d’aggraver.
En participant massivement aux manifestations du 1er Mai, salariés, jeunes, retraités, privés d’emploi, famille, amis, voisins, collègues de travail, nous montrerons notre refus du passage en force de cette réforme qui nous impose un recul social sans précédent. Nous exprimerons notre colère en affirmant que « pour nous, 64 ans c’est toujours non ! ». Avec cette lutte, nous donnerons de l’espoir pour gagner sur les retraites, mais aussi pour augmenter nos salaires et nos pensions.
L’URGENCE, C’EST D’AUGMENTER LES SALAIRES, PAS DE RECULER L’ÂGE DE DÉPART À LA RETRAITE !
Ce 1er Mai est une journée de solidarité internationale pour la paix entre les peuples. À Paris des dirigeants syndicaux du monde entier seront présents pour montrer leur solidarité avec notre mobilisation.
Le 1er Mai nous manifesterons aussi pour dire notre refus des idées d’extrême droite, du racisme et pour résister à celles et ceux qui distillent le poison de la division.
Notre force c’est notre nombre : participons nombreuses et nombreux à ce 1er Mai exceptionnel pour maintenir la pression sur le gouvernement et le patronat afin que la loi ne soit pas appliquée !
Pour gagner dans les semaines et les mois qui viennent, nous invitons tous les salarié·es et privé·es d’emploi, quel que soit leur métier, jeunes ou retraité·es, à se syndiquer pour ne plus être isolé·e, pour s’organiser collectivement dans leur entreprise, leur service et leur territoire.
Télécharger le jugement du TJ de Nanterre
LA CGT AKKA par
- Les salarié.e.s
- Les élu.e.s et la représentativité en découlant
- Les salarié.e.s syndiqué.e.s
- Ses représentant.e.s sur désignation des syndiqué.e.s :
- Son secrétaire général
- Ses délégué.e.s syndicaux/ales
- Son représentant syndical au CSE UES AKKA FRANCE,
- Ses camarades de la CGT Modis (Modis, filiale d'AKKODIS et d'ADECCO)
Ensemble nous menons une quête pour la représentation de tous les salarié.e.s.
Mais nous veillons également aux devoirs de l’employeur AKKODIS,
notamment en terme de santé physique et mentale.
Notre force c’est vous, c’est nous, ensemble.
Conditions de travail, temps de travail, salaire, égalité F/H, équilibre travail/vie privée, retraite, …
sont nos pulsations communes faisant battre le cœur de nos revendications partagées.
Et l'article de ce jour dans Le Monde :
Extrait 1:
Chez Akkodis, un dialogue social impossible sur fond de stress au travail
Le groupe d’ingénierie, anciennement appelé Akka Technologies, a été condamné par la
justice à mettre en œuvre un plan de prévention des risques psychosociaux.
Obtenir une juste représentation des salariés, cela fait dix ans que Marc Vicens mène le
combat devant les tribunaux. Malgré ses 6 000 salariés et 500 millions d’euros de chiffre
d’affaires en France, son employeur, Akka Technologies, devenu Akkodis en octobre 2022
depuis son rachat par Adecco, n’a jamais eu d’instance représentant l’unité économique et
sociale (UES) du groupe d’ingénierie, prestataire notamment d’Airbus. « Malgré les victoires
devant les tribunaux et les demandes de l’inspection du travail, il y avait une volonté
délibérée de l’ancienne direction de ne pas avoir d’instance au niveau du groupe », explique
Christophe Eychenne, l’avocat de Force ouvrière (FO)."
Extrait 2 :
« L’Akkasse sociale »
Regrettant « l’intérimisation de notre métier » et « “l’Akkasse sociale” » à laquelle cela conduit, Franck Laborderie, délégué CGT, réclame la mise en œuvre d’un « plan de prévention des risques psychosociaux sérieux et effectif ». La décision du tribunal judiciaire de Nanterre, qui a condamné le 12 avril la filiale Akka High Tech d’adopter, dans un délai de quatre mois, « un plan de prévention des risques psychosociaux auxquels sont spécifiquement exposés les salariés », va dans le sens de sa demande."
Lire l'article d'Olivier Pinaud :
Lettre ouverte à l’attention de la Direction d’AKKA:
L’organisation syndicale CGT AKKA vous demande par la présente une demande d’ouverture sur le périmètre de l’UES de Négociations Annuelles Obligatoires (NAO) pour l’année 2022 et l’année 2023.
Comme vous le savez, la loi impose aux entreprises de négocier chaque année avec les organisations syndicales sur les salaires, le temps de travail et l’égalité professionnelle. Ces négociations ont pour but de trouver un accord sur ces sujets afin de garantir une meilleure répartition de la valeur ajoutée de l’entreprise et de renforcer la cohésion sociale au sein de celle-ci.
Nous souhaitons donc que ces négociations soient engagées dans les meilleurs délais, afin que tous les salariés de l’UES AKKA France puissent bénéficier rapidement des éventuelles avancées qui en découleront.
Nous restons à votre disposition pour toute information complémentaire et pour convenir d’une date pour l’ouverture de ces négociations.
Dans l’attente de votre réponse, nous vous prions d’agréer, Madame, Monsieur, l’expression de nos salutations distinguées.
La CGT AKKA
En copie par mail: l’inspection du travail de Lyon
Près de 2 millions de personnes, soutenues par 93% de la population, se sont de nouveau exprimées ce jeudi 6 avril en grève et dans la rue, pour dire non à la retraite à 64 ans. Prochaine journée de mobilisation le jeudi 13 avril 2023 à la veille des décisions du conseil constitutionnel.
Les mots de la première Ministre Elisabeth Borne qui a reçu l'intersyndicale le 5 avril n’ont fait que renforcer la détermination des salariés, jeunes, privés d’emploi et retraités qui sont mobilisés depuis le 19 janvier.
Rester sourd, rend ce gouvernement irresponsable, qui plus est quand dans l’unité, les organisations syndicales, ensemble, réaffirment leur exigence de retrait de cette réforme qui s’appuie sur une mobilisation toujours massive du monde du travail après la 11e journée de mobilisation en 3 mois.
À ce titre, la CGT salue la décision du tribunal administratif de Rouen estimant que l'arrêté de réquisition à l’encontre des grévistes de la raffinerie Total Energies de Gonfreville- L'Orcher, en Seine-Maritime a porté une atteinte grave et manifestement illégale au droit de grève, et ordonné en référé la suspension des réquisitions.
Dans les semaines à venir, la CGT continuera à exiger le retrait pur et simple de la réforme pour les milliers de salariés, jeunes, privés d’emploi qui croient à la victoire . Elle en appelle à la responsabilité du Conseil Constitutionnel, qui doit être attentif à la juste colère des travailleurs et travailleuses.
Nous appelons le monde du travail à se mobiliser, partout dans les services et les entreprises, par des appels à la grève décidés en AG et à se mettre en grève et en manifestation le jeudi 13 avril 2023 à l’appel de l’intersyndicale et de poursuivre par des initiatives le 14 avril alors que le conseil constitutionnel rendra ses décisions concernant la réforme des retraites, et ce jusqu’au retrait.