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AKKA boit la tasse en Allemagne avec MBTech en 2013, l’abondement pour les salariés français tombe à l’eau.

Lors du Comité de Groupe de décembre, la Direction du groupe AKKA n’a pas fait dans l’optimisme : l’acquisition du bureau d’étude automobile allemand MBTech est beaucoup plus difficile que prévue.

L’intégration en 2008 de Coframi (même taille que MBTech) s’était faite d’après la Direction d’AKKA en 18 mois, mais pour MBTech, toujours d’après la Direction, il faudra 30 mois, au mieux. Heureusement que l’industrie allemande va très bien, parce que MBTech dans cet environnement plutôt favorable, dégagera un résultat nul en 2013.

Alors le rêve de Maurice RICCI de devenir un constructeur automobile va-t-il tourner au cauchemar ? Est-ce que la trésorerie du groupe, largement financée par AKKA France et le reste du monde suffira à passer le cap ? On ne sait pas pour l’instant.

Mais les salariés français, qui travaillent finalement tous au profit de l’agrandissement du groupe et non pour leur profit, vont devoir se serrer la ceinture au-delà du dernier trou disponible : l’abondement ne sera pas distribué.

L’abondement était versé aux salariés depuis 9 ans.

Fin 2012, cette prime collective était de 300 euros par salarié, pour 100 euros versé sur AKKA Actionnariat, avec la possibilité de remettre ensuite cet argent sur d’autres placements moins risqués du PEE.

La seule prime pour tous en 2013, ce sera donc la prime de participation, d’un montant moyen de 143€ par salarié (189€ en 2012), soit un budget 0,86M€ pour le groupe. La reconnaissance de l’entreprise pour le résultat du travail de ses salariés en prend un coup. La prime chute de 489€ à 143€ soit -70%.

En 2013, les dividendes versés aux actionnaires (famille RICCI en majorité) ont atteint 9,7M€, en augmentation de 12%.

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