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  • CGT AKKA - Gestion des Emplois et des Parcours Professionnels (GEPP) - Cahier revendicatif de la CGT AKKA

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    En France, les salariés d’AKKA sont particulièrement touchés par les difficultés économiques de l’entreprise. Ces difficultés datent d’avant la crise sanitaire du Covid, avec la sur-exposition de l’entreprise aux humeurs du client Renault. La crise du sanitaire et les limitations des voyages ont durement touchés le secteur de l’aéronautique, 1er secteur chez AKKA.

    Depuis février 2020, l’entreprise a perdu 900 emplois sur 7000. Elle licencie actuellement en moyenne 40 salariés par mois. Des PSE sont en cours avec près de 540 postes supprimés pour l’été.

    L’entreprise en profite pour préparer l’externalisation de plusieurs services en offshore, et se séparer de salariés qui n’ont plus de profil souhaité.

    AKKA avait par contre oublié entre 2016 et 2019 (accord GEPP précédent) de rechercher et de former les salariés dont les compétences allaient être moins demandées, à la hauteur du besoin. L’entreprise a procédé en urgence fin 2020 à la formation sur 4 mois de près de 500 salariés, mais cet effort est arrivé trop tard, et l’accord en négociation ne prévoit rien pour la suite.

    La CGT ne peut pas mettre en ligne le projet d’accord en cours de négociation. Par contre, vous pouvez consulter le cahier revendication de l’équipe CGT, qui est sous Word pour que vous puissiez facilement le ré-utiliser dans vos entreprises.

    Télécharger le cahier revendicatif CGT AKKA : 20210304-revendications-CGT-AKKA-GEPP 2021 V4 - en jaune ce qui est retenue par la Direction.docx

     

  • CGT AKKA - PSE et "retour sur investissement"...Le double-jeu abjecte de la Direction Générale d'AKKA

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    Alors que la Direction Générale d'AKKA s'évertue à démontrer depuis plusieurs mois que la seule voie pour "sauver" AKKA (ou plutôt le manque à gagner des investisseurs et actionnaires)  est la suppressions de 900 postes en France dont 800 sur Toulouse, elle doit aujourd'hui démontrer à ses investisseurs et actionnaires que tout va mieux, tout est maîtrisé, avec un "retour sur investissement très rapide en 18 mois" et comble du comble, elle "n'exclue pas de petites acquisitions ciblées"! Ben naturellement ! On vire les salarié.e.s non "productifs" en Chiffres d'affaire, on dégraisse la masse salariale et avec ces économies on se fait plais' en allant faire quelques petites emplettes, "de petites acquisitions" histoire d'accélérer encore plus le retour sur investissement issu de la casse sociale !

     

    Comment de tels dirigeants peuvent-ils encore aujourd'hui agir ainsi tout en recevant des millions d'aides publics ? Les crédits d'impôt coulent à flot (CICE et CIR), ainsi que le financement de l'activité partielle depuis mars 2020 avec au passage le financement par ce dispositif des salariés auparavant en intermission, ce qui est strictement interdit ! Et que font-ils? Ils se permettent de faire des provisions pour financer la casse sociale des PSE actuellement mis en œuvre dans 5 filiales sur les 6 que compte le Groupe AKKA.

    Le Groupe AKKA?

    Ce même groupe qui délocalise des projets entiers en Inde, en Roumanie et au Maroc, les "extended team" d'AKKA, pendant que les salarié.e.s toulousain.e.s se font virer faute de projets soi-disant...

    Ce même groupe qui détient 79% d'une nouvelle filiale, la SICEF, présidée par la société "Les Equipes du Made In France" dont le représentant est ... Monsieur Arnaud Montebourg ?!? Le Monsieur anti-délocalisations ?!? Whaaaaaat !?! à AKKA, le Groupe qui détruit des emplois sous prétexte de la crise pour vite se refaire en prévoyant de petites acquisitions très rapidement !?!

    Noooonnn !!! Monsieur Montebourg s'est infiltré dans le Groupe AKKA pour justement condamner cette casse sociale qui n'a trop que trop durée et stopper illico la délocalisation de nos projets! Il va retirer son masque et, tel un justicier, va ramener la paix sociale dans le Groupe AKKA et la justice en valorisant tous les salarié.e.s, seul.e.s richesses et producteurs/trices de richesse d'une entreprise. 

    Nous attendons avec impatience une éventuelle rencontre avec Monsieur Montebourg pour remettre AKKA dans le droit chemin, avec humanité, solidarité, éthique et courage.

     

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    Sources :

    https://www.boursier.com/actions/actualites/interviews/nathalie-buhnemann-directrice-financiere-d-akka-5316.html

    Le communiqué de presse de l'intersyndicale AKKA CGECGC-CGT-FO-UNSA : 20210323-Communiqué_de_Presse-IntersyndicaleAKKA-CFECGC-CGT-FO-UNSA.pdf

  • Communiqué de Presse - Intersyndicale AKKA CFECGC-CGT-FO-UNSA

    Télécharger le Communiqué de Presse de l'intersyndicale AKKA 

    Communiqué de Presse de l’intersyndicale AKKA

    CFE-CGC, CGT, FO, UNSA

     

    Blagnac, le 23 mars 2021

    MONTEBOURG / RICCI, complices ou frères ennemis ?

    L’intersyndicale AKKA CFE-CGC, CGT, FO, UNSA enjoint Monsieur Arnaud Montebourg à se prononcer fermement pour l’arrêt des PSE chez AKKA, et plus généralement de la casse sociale que nous subissons depuis plus d’1 an. Nous demandons aussi à Monsieur Arnaud Montebourg en sa qualité de représentant de la société « Les Equipes du Made In France », elle-même présidant la société SICEF, filiale d’AKKA Services, de se lever contre les délocalisations de nos emplois en Inde, en Roumanie et au Maroc. . Nous demandons enfin une rencontre avec Messieurs Arnaud Montebourg et Jules-Henri Morel (DG de la SICEF), pour les aider à rester des ardents défenseurs de l’industrie française.

    Nous condamnons les propos mensongers de Monsieur Ricci, PDG du Groupe AKKA, affirmant en direct le 17 mars dans un média, qu’il n’a « pas vu beaucoup les syndicats sur des solutions ». Pour voir les syndicats à l’œuvre, encore faut-il être ouvert aux propositions qui sont faites, être ouvert aux négociations loyales et concernant ces propositions. Faudrait-il aussi qu’il participe sincèrement aux réunions que nous avons provoquées dans le but de renouer un dialogue constructif ! En janvier déjà, nous condamnions Monsieur Ricci dans un communiqué de presse. Or, via ses représentants, il a refusé d’échanger sur toutes les solutions proposées par les syndicats alors qu’elles auraient pu maintenir les emplois et éviter les départs contraints :

    • C’est lui qui a refusé d’appliquer l’Activité Partielle de Longue Durée (APLD) sur 24 mois. Or cela aurait permis de conserver nos forces vives le temps de regagner des marchés et de développer la diversification, en multipliant des plans de formations ambitieux avec l’appui des collectivités telles que la Région Occitanie et la Région Normandie.
    • C’est aussi lui qui a refusé de lancer le Plan de Départ Volontaire que nous avons proposé dès novembre 2020. Ce plan aurait été plus attractif à ce moment-là car il aurait permis aux salariés de toutes les entités d’AKKA France de sortir dignement de cette ambiance anxiogène alimentée par la Direction Générale et donc autant de postes sauvés.
    • C’est toujours lui qui a refusé d’échanger sur d’autres dispositifs tels que le temps partiel, la réduction du temps de travail, l’échange de compétences avec d’autres entreprises, etc.

    Les syndicats ont été, sont et resteront force de proposition. Pour avancer dans le bon sens, il faudrait une Direction loyale, cohérente et respectueuse de ses salarié·e·s et ayant cette honnêteté intellectuelle digne d’un dirigeant contemporain conscient des enjeux du monde d’après. Monsieur Ricci se dit créateur de valeur alors qu’il supprime des postes par centaines ! Mais de quelles valeurs parle-t-il, si ce n’est de cette seule valeur individualiste et financière qui le pousse à capitaliser hors de France avec l’aide des fonds publics ?

    Les salarié·e·s créent la richesse de l’entreprise et les syndicats défendent la valeur humaine. Cette valeur humaine qui aurait pu faire d’AKKA, durant cette crise sanitaire, économique et sociale, une entreprise plus solidaire, plus grande et plus forte. Monsieur Ricci l’a refusé pour une gestion à court terme, destructrice mais soi-disant plus rentable. Les salarié.e.s démontreront que, sans elles, sans eux, toute solution sera un échec.

     

  • Coordination CGT de l'Aéronautique/T-Systems - Distribution de tracts JEUDI 11 MARS 8H00 Rond-Point de la Crabe

    T-Systems.....T-Viré !

    TOULOUSE - Jeudi 11 MARS à partir de 7h30 

    Distribution de tract au rond-point de la Crabe, entrée St Martin du Touch d’Airbus, pour mettre en évidence la responsabilité de la direction d'Airbus

    Les salarié.es de T-Systems sont en grève spontanée. 

    44 postes supprimés car T-Systems ferme le site de Toulouse (Golf Park - rocade Arc-en-ciel).

    Pourquoi ? Parce que Airbus a donné le contrat à un autre prestataire pour que ce dernier délocalise l'activité en Inde.

    En mai les salarié.es auront perdu leur emploi.  

    Ça n'est donc pas la Covid ou le transport aérien qui en est la cause mais bel et bien un choix délibéré et assumé d'Airbus!

     

    Télécharger le Communiqué de Presse de la Coordination CGT de l’Aéronautique Midi-Pyrénées

    Télécharger le tract de T-Systems

     

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    AKKA est aussi concerné par la multiplication de l’usage de la sous-traitance dans les pays dits «à bas coûts». Les entreprises se permettent d’avoir recours à des PSE pour supprimer des centaines d’emplois locaux et travailler avec des centaines d'emplois sous-traités dans les pays "à bas coûts"! La faute de la crise sanitaire ?!?

    AKKA, ce sont 170 millions d'euros de crédits d'impôt (CICE/CIR) depuis 2013 et le financement par nos impôts de l'activité partielle depuis mars 2020!

    Les aides publics (nos impôts) doivent-elles permettre la délocalisation des emplois ?

    Les aides publics (nos impôts) doivent-elles permettre la suppression des emplois ?

    Les aides publics (nos impôts) doivent-elles être destinées au capital ?

    Les aides publics (nos impôts) doivent-elles permettre la suppression des emplois ?

    Les aides publics (nos impôts) doivent-elles être attribuées sans aucun contrôle ?

     

    Le législateur doit condamner ces « patrons voyous » qui détournent l’argent public pour un usage qui profite principalement au capital.

    La responsabilité des élu.e.s et candidat.e.s politiques est engagée : qui devez-vous représenter ? Les « patrons voyous » qui profitent de cette crise pour faire le grand nettoyage et augmenter à très court terme leurs profits, OU BIEN celles et ceux qui bossent et qui contribuent à la richesse de l’entreprise par leur savoir-faire !

     

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  • Le FLASH CSE CGT AKKA de MARS 2021 est sorti !!!

    Télécharger le Flash CSE de la CGT AKKA de mars 2021

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    Au sommaire :

    L'Edito de la CGT AKKA avec un témoignage poignant d'une camarade (déjà en ligne dans son intégralité sur notre blog),

    Notre rubrique "Vos Droits" avec nos conseils dans le cas d'un licenciement à venir ou signifié, dans le cas d'une proposition de mission en grand déplacement, pour les salarié.e.s privé.e.s de leur part variable de 2019 et un point sur l'accord Handicap et les démarches à effectuer,

    Un peu de culture avec "Le veau d'Or est toujours debout !",

    Un focus sur le PSE en cours. Pour notre prochain bulletin, nous souhaiterions vous donner la parole et consacrer une page avec vos témoignages sur cette situation particulièrement anxiogène, comment vous vivez cette période? le télétravail? l'activité partielle? l'information de la direction? de votre manager? bref, ... comment vous allez? Partagez-nous votre état d'esprit, humeur, coup de gueule, bien-être, mal-être : cgtakka.france@gmail.com ou sosamitie.akkafrance@gmail.com  (ce n'est pas une blague !)

    Enfin notre revue de presse.

    Bonne lecture !

    Force et solidarité à toutes et tous

    Toute l'équipe de la CGT AKKA

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  • CGT AKKA - Témoignage d'une camarade

    La presse :

    Akka : au top des employeurs 2019 en France. Akka a été récompensé pour l'excellence et la modernité de ses pratiques RH et managériales, sa culture d'entreprise et ses valeurs fortes (Le Boursier, février 2019).

    Akka certifié top employer 2019 (Aerocontact, mars 2019).

    Top Employers 2020 : la liste des entreprises certifiées : Akka Technologies [...] (Le Parisien, février 2020).

    AKKA (Corp) Communication :

    Début 2021

    Akka vous simplifie l'accès à la formation.

    Kampus at a glance

    Fooding Sain et bon, et de proximité

    Smart building

    Save the date ! Tour des agences.

    Akka Belgium nominated Trends Gazelle 2021!

    Akka Canada is growing, with an office opening in Toronto!

    Octobre 2020

    Akka renforce ses fonds propres par une augmentation de capital réservée de 200M€. [...] Nous sommes heureux d'investir aux côtés du Groupe familial RICCI dans AKKA, un acteur incontournable dans le domaine  de l'ingénierie et du digital en Europe qui a démontré des performances financières historiques solides au-delà des cycles. Nous partageons et souhaitons soutenir la vision stratégique d'AKKA et de son management [...].

    Septembre 2020

    La rapide transformation du Groupe permettra à AKKA d'être profitable.

    La perte d'exploitation du Groupe s'élève à 66.1M€, conséquence directe de la crise du COVID-19. Nous avons anticipé, pris des mesures [...] afin de respecter nos engagement financiers de fin d'année.

    LE DEPLOIEMENT IMMEDIAT D'UN PLAN D'ACTIONS SE TRADUIRA PAR UNE PROFITABILITE POUR L'ANNEE PLEINE 2020.

    Mai 2020 Your well-being, our priority

    ... Pas pour tout le monde !

    Ces annonces, ces auto-congratulations, ça fait tellement bien sur le papier glacé des magazines, de la com' Corporate, et des pages intra et internet aseptisées !

    Pas vu la couleur d'aucun de ces succès ! Et vous ?

    Les réalités de l'entreprise ? Quelques constantes, par exemple :

    Un "turnover" sidérant de ses salariés. Je vous laisse faire un calcul pour la si performante année 2019  : sur 7630 salariés que comptait la BU France, il y a eu 1229 départs ! Qu'est-ce que cela aurait été si on n'avait pas été Top employer !

    En deux ans j'ai connu quatre managers différents  – le dernier a survécu au moins deux ans, et s'est fait viré le 23 décembre : joyeux Noël ! J'ai connu environ autant d'assistantes de gestion, et de RRH, dont la dernière représentante en date m'a donné la joie de rencontrer enfin quelqu'un du service RH ... à l'occasion de mon entretien préalable au licenciement, prononcé depuis. Il me semble avoir  aussi pratiqué au moins quatre systèmes de gestion, RH et d'entretien individuels différents, etc.

    Mais les promesses et ces noms smart'n glossy sont notre chapelet quotidien  – ClickPath, FitToClear, Reskilling, Akkdemia ..., comme c'est joli ! et  Bl@Bl@Bl@h aussi, qu'en pensez-vous?

    Pendant les +trois années en qualité de salariée d'Akka, je n'ai pas bénéficié une seule fois d'une formation, je n'ai pas été augmentée d'un cent, je n'en ai pas davantage touché en prime de participation qui figure pourtant à mon contrat de travail.

    Pourtant ce n'est pas faute de m'être investie dans la représentation de la société auprès des clients, pour qui j'ai rédigé leurs propres cahiers des charges afin d'affiner leurs besoins en termes de prestations à fort potentiel, finalement remportées par la concurrence.

    Ce n'est pas faute d'avoir cru aux constantes ambitions déclarées avec éclat, toutes celles qui nous sont pushées tous les quatre matins dans nos boîtes emails : le conte de la semaine. Oyez ! bonnes gens, ayez foi en Akka com' !

    Ce n'est pas non plus  faute d'avoir partagé avec mes N+1 successifs un certain nombre d'opportunités de missions et d'activités à développer pour la croissance de la BU, de ses secteurs d'intervention, et pour amorcer opérationnellement un virage stratégique pour la société.

    Aujourd'hui, la direction persévère dans son attitude schizophrène : effets de manche et d'annonces enthousiastes, et en même temps, ça :

    Nature des départs de la société

    Facteur de multiplication des départs 2020/2019

    Démissions 2020

              0,99

    Licenciement 2020

              4,05

    Ruptures Conventionnelles 2020

              2,43

    Ruptures PE employeur 2020

              3,40

     

    Akka a licencié quatre4x plus en 2020 qu'en 2019, et ce sur une période d'au moins trois trimestres d'activité partielle subventionnée, par l'état, donc par nous.

    Nous connaissons  sûrement tous aujourd'hui, un ou plusieurs collègues qu'on a remerciés au cours des trois derniers trimestresce qui est un abus de langage car Akka ne remercie jamais, en tout cas pas nous les opérationnels, les productifs.

    Mais ça ne suffit pas : en plus de ce PSE déguisé – à peine – à coups de licenciements personnels abusifs, de pièges et viles tactiques, Akka se fend d'organiser un PSE officiellement.

    Que dis-je ? Cinq PSE ! Car la direction est rusée, elle louvoie, elle manœuvre, elle balade tout son monde. Les partenaires sociaux. Les administrations. Elle trafique. Elle invente des tas de catégories professionnelles "candidates au PSE" pour pouvoir justifier du licenciement du plus grand nombre. Elle en compose qui ne représentent que deux ou trois personnes ! Vous, peut-être ?

    Elle arrange le puzzle des entités juridiques et les chiffres pour cocher le plus grand nombre de cases à l'homologation des PSE épurateurs par l'administration.

    Du ménage ! Du balai ! Du propre ! Au diable l'ingénierie et vive la finance et l'argent facile – le nôtre bien entendu, qui ne nous est pas facile. Au diable les pauvres diables d'ingénieurs ! Fallait faire commerce !

    Encore que ! Les commerciaux trinquent aussi. Mais puisqu'il n'y a plus d'ingénieurs à vendre à l'automobile ou à l'aéronautique – pff ! du passé tout ça ! – eh bien à quoi serviraient donc les commerciaux ? Allez ouste ! Débarrassons-nous des sous-performeurs, des râleurs, des têtes à claques ... des empêcheurs de tourner en rond ... Gardons ceux qui vendront du vent, du vide et du flan, qui ricaneront à la machine à café avec leurs N++.

    Et virons aussi les insolentes qui osent refuser l'auto-notation des EAP, ou se plaindre de subir des conditions de délit de marchandage dans le cadre de leur mission ! Grrr ! Quelle indécence ! Otez ces gros mots de cette bouche ! Retranchez  cette arrogante de nos effectifs !

    Pour finir, j'ai rejoint la CGT au printemps 2020 quand j'ai compris que la politique des frais professionnels n'était pas négociable et que, dans le cadre d'une mission en IDF, à la Défense, le montant des indeminités par jour travaillé alloué – lissé avec les décotes de veille de VD et après les trois premiers mois – était à peine supérieur à 50€, logement, repas du soir et transports locaux inclus.

    Qu'on m'explique comment se loger et vivre décemment en IDF dans ces conditions, surtout quand on n'a aucune idée du terme de la mission !

    Je voulais m'attaquer à cette politique tordue, défendre mes droits, nos droits de vivre dans des conditions dignes sur nos lieux de mission.

    Je ne regrette pas mon choix d'adhésion. Aujourd'hui, nous sommes à l'heure du combat et je peux vous assurer que nos représentants se mobilisent sans relâche pour arrêter le massacre.

    Il va falloir s'unir, car une des armes fatales de nos bourreaux sont la division, l'isolement, qui finit par se transformer en indifférence.

    Songez-y.