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  • Akka sur le Net : « AKKA, la SSII boursière »

     

    Article du site "Derrière l'écran de la révolution sociale

    Poursuivons notre décryptage des SSII au moyen des documents de référence 2010, une mine d’informations pour comprendre l’évolution de ces sociétés. Akka y confirme sa dérive boursière et sa course folle à la rentabilité.

    Il faudrait être un économiste chevronné pour apprécier la prose du document de référence 2010 d’Akka Technologies. Actions, dividendes, trésorerie, cession ; le langage est normé. Il ne figure que très peu de chose sur la politique sociale concernant les salariés du groupe. Pourtant, c’est bien à eux que le clan Ricci doit ses succès économiques.

    Le clan Ricci

    Akka a effectivement été fondé par le patriarche des Ricci : Maurice. Sa famille détient 54,3% du capital du groupe et en tire de substantielles rémunérations. Le boss a touché 500K€ de rémunérations en 2010. Jean-Franck Ricci, administrateur, a engrangé 333K€ et Cécile Ricci, elle aussi administratrice, 147K€ à quoi il faut ajouter quatre voitures en avantage en nature. Ces joyeux drilles et leurs comparses dirigeants ont, en leur nom propre ou par le biais d’une kyrielle de filiales, cédé au total  712 915€ d’actions sur l’exercice  2010.

    Alors qu’ « au 31 décembre 2010, le chiffre d’affaires du Groupe AKKA Technologies augmente de 20,3% », nous explique le document, il est prévu de verser 7 582 513,40 € aux actionnaires. Dividendes et cession d’actions pour compléter de rondouillettes rémunérations, Akka a franchement pris le virage boursier au point que la presse se targue d’éloges : « Akka Technologies multiplie ses bénéfices par deux en 2010″, nous apprend Boursorama, « Akka double ses profits grâce à son positionnement haut de gamme », renchérit Daily Bourse, « Akka Technologies vise un doublement de taille via des acquisitions », conclu Fortuneo. Une petite revue de presse compilée par les salariés du groupe. Maurice Ricci mérite sans conteste son rang de 390ème fortune française en évolution de +27% entre 2009 et 2010 selon le magazine Challenges.

    Les salariés eux devront se contenter du moins disant social. Certains se sont même mis en grève pour pointer du doigt la politique du groupe : suppressions de jours de RTT pour les temps partiels, disparition de la participation et de l’intéressement. Depuis que les Ricci jouent en bourse, les avantages sociaux sont en net recul.

    Consanguinité sociale

    Les 5 710 salariés, toutes filiales confondues, se contenteront des valeurs du groupe : « respect, ambition, courage. Ces trois terminologies représentent l’ADN du Groupe », renchérit même la direction. Un ADN quelque peu consanguin au regard des-dites valeurs. Si Ricci s’entête à ne pas augmenter ses salariés, il souhaite les emmener dans le grand Monopoly boursier. « Plusieurs plans d’actions gratuites ont été mis en place sur les années 2005 à 2010 à destination de certains salariés du Groupe ». Des actions que le bienheureux devra conserver deux ans avant de les céder. Pire que les primes qui ne constituent pas de véritable salaire, ce système d’action gratuite reste d’un certain cynisme pour un groupe qui se gargarise d’une hausse de son turn-over à 14,4%. « Signe de la reprise d’activité », ose même le document.

    Ricci enfonce le clou de son bling-bling salarial en vantant son « Plan d’épargne entreprise » où « en 2010, l’abondement est de 300% pour les versements réalisés sur le FCPE AKKA Actionnariat ». En clair, celui qui met 100€ touchera 300€ de la part du groupe. Là encore on est loin du salaire sonnant et trébuchant tombant à la fois du mois. Une rente qui n’entre en plus pas dans la collectivisation des cotisations sociales nécessaire à notre système collectif.

    Qu’un groupe comme Akka Technologies accroît son activité, on ne peut que s’en féliciter. Qu’il y ait un partage des richesses aussi misérable, on ne peut que s’en étonner pour une multinationale vantant sa modernité.

    (Source : revolutionsociale.wordpress.com)

     

  • Notez votre entreprise !

    Pour noter AKKA, par exemple ..., voici un lien :

    http://www.notetonentreprise.com/company.php?id=448&entreprise=akka-technologies

    Remarquez que toutes les notes au-dessus de 5 sont forcément des commerciaux, managers, brefs des personnes parfaitement objectives ... et au-dessus de 8 ... des actionnaires !!! En-dessous de 5, il s'agit forcément de salarié-e-s ... tout simplement.

    Au faite, AKKA a élaboré un questionnaire lié au "Bien Être au Travail" en début d'année 2011 (initiative boostée par les CHSCT et Comité d'Entreprise qui, en cas de refus de la Direction, auraient réalisés coûte que coûte ce "sondage").

    Aucunes nouvelles quant aux résultats de ce questionnaire ...

    Etonnant, non ?!?

  • DEBRAYAGES A AKKA - JEUDI 23 JUIN 2011

    A AKKA IS, les sections FO et CGT appellent à un débrayage

    le JEUDI 23 JUIN de 11h00 à 12h00

    sur tous les sites.

    Rencontre possible avec les OS à Basso1 - 6 rue Roger Camboulives

  • JOURNEE UNITAIRE AKKA - débrayages le 23 JUIN 2011

    La Direction Générale d'AKKA a adressé une nouvelle communication à l'ensemble de ses salarié-e-s.

    Même si celle-ci constitue une nouvelle "maladresse" par une énième tentative de discréditer les actions des Organisations Syndicales du Groupe AKKA, nous apprenons toutefois que non seulement les Organisations Syndicales doivent demander l'ouverture de négociations pour l'établissement d'un accord d'intéressement (ce qui a été fait), mais elles doivent aussi convoquer la Direction Générale à une première réunion...

    En effet, si cette première réunion n'a pas eu lieu c'est à cause des méchants syndicats qui ne l'ont pas organisé dans les temps !

    Nous aurons tout entendu et lu... mais là, nous tenons une perle !

    Par contre, lorsqu'il s'agit d'ouvrir des négociations sur le temps de travail de nuit et du week-end en y ajoutant les astreintes, là, bizarement, la Direction ne se fait pas prier et retrouve sa faculté dans la planification de réunions avec 2 réunions en 2 mois, pour l'intéressement : 0 réunion en 6 mois !

    Télécharger la lettre de relance des Organisations Syndicales du 15 juin (suite au refus officiel de la Direction d'entreprendre des négociations pour l'exercice 2011) : lettre_OS_1506-2011.pdf

    Le partage des bénéfices n'est pas à l'ordre du jour, un point c'est tout !

    De peur d'un mouvement social, jamais la Direction ne l'affirmera et continuera à ballader les Organisations Syndicales avec des pseudo-engagements particulièrement clairs et poignant de sincérité tels que "nous avons la volonté qu'un accord d'intéressement soit signé avant fin juin 2011 pour une application dès 2012 sur l'exercice 2011", dixit la Direction Générale le 7 avril 2011, à Lyon-Vaise en présence de toutes les Organisations Syndicales. Et depuis .... silence. On laisse venir ... On gagne du temps ...

    Aujourd'hui, les faits parlent d'eux-mêmes.

    Aujourd'hui, ce sont toutes les Organisations Syndicales qui crient Haut et Fort leur mécontentement.

    Aujourd'hui, ce sont les salarié-e-s du Groupe qui sont dépités par autant d'injustice dans cette répartition des bénéfices à sens unique vers les actionnaires, toujours bénéficiaires même en temps de "crise" ... où se trouve le risque ? où se trouve le fruit du travail ? le rapport en devient ridicule et pourtant la Direction s'entête à ne pas investir pour ses salarié-e-s.

    A AKKA IS, les sections FO et CGT appellent à un débrayage

    le JEUDI 23 JUIN de 11h00 à 12h00

    sur tous les sites.

    Les Débrayages auront lieu sur tous les sites du Groupe, au niveau de toutes les filiales et risquent de se multiplier.

    Profitons de ce moment de mobilisation pour se rencontrer et échanger, vos témoignages nous confortent dans nos actions.

    Désolé pour cet appel de dernière minute, qui risque d'en dissuader plus d'un(e), mais l'actualité, les communications de la Direction et l'obtention d'une position commune de toutes les Organisations Syndicales du Groupe, nous obligent à des opérations de dernière minute !

     

  • JOURNEE UNITAIRE AKKA - Communication des Organisations Syndicales du Groupe AKKA

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    Télécharger la lettre : LETTRE_OUVERTE_21062011.pdf

  • Les conflits salariaux repartent de plus belle

    Loin d’apaiser les revendications salariales, la prime liée aux dividendes semble les attiser. La tendance est à comparer, d’un côté le bénéfice par action distribué, de l’autre les augmentations proposées.

    Ou à faire le lien entre les améliorations octroyées aux dirigeants et les offres faites au salarié lambda.  Chez l’ascensoriste Otis France (5 500 salariés), le délégué CFDT Franck Pfister fait ses calculs : « 300M€ de dividendes versés aux actionnaires pour 2010, contre une indécente cure d’austérité pour les salariés. » En réalité, la proposition unilatérale de la direction est comprise entre 1,2 % et 2,4 % à compter du 1er juin. Insuffisant, estiment d’une seule voix la CFDT, la CFTC et FO, qui ont appelé à la grève à compter du 27 mai.

    Une arme redoutable dans ce secteur d’activité, si d’aventure le mouvement fait recette auprès des techniciens qui représentent au moins 50 % des effectifs. Côté salariés, on compte sur l’effet dévastateur que produiraient des ascenseurs bloqués un peu partout en France pour exiger un coup de pouce de 5 %, ou de 100 € minimum par tête. La direction, elle, campe sur sa position.  Même si le principal négociateur, Pierre Hardouin, directeur de l’activité service, se dit prêt à faire des aménagements. 

    Les syndicats d’IBM, de la CGT à la CGC, qui appelaient à des débrayages le 26 mai, tiennent le même raisonnement face à leur PDG, Alain Bénichou : des profits records pour la compagnie et ses actionnaires, mais des améliorations symboliques pour les 10 200 collaborateurs français. « Certains salariés, malgré près de 20 ans d’ancienneté, sont encore payés entre 1 500 € et 1 700 € net. Beaucoup de cadres touchent un salaire mensuel de base inférieur au douzième de la rémunération annuelle garantie par la convention nationale des ingénieurs et cadres de la métallurgie », expose le représentant CGC.

    Pas question de se contenter d’une pichenette de 1,41 % que propose la direction et dont la moitié du personnel serait exclue. Les IBMers placent la barre à 3 % avec un minimum de 150 €. D’autant plus que la masse salariale s’érode : plus de 10M€ en 2004, contre 8,9M€ aujourd’hui.

    Ces tensions revendicatives ont déjà contraint plusieurs DRH à rouvrir des négociations initialement closes. À l’image de Jacques Guillot chez Carrefour Market. Le dossier des NAO était supposé refermé, après que l’enseigne a proposé 1 % de mieux à compter de mars 2011 auquel devait s’ajouter 1 % à partir d’octobre. Les discussions ont repris et vont se prolonger jusqu’au 9 juin. La pression pèse également sur les entreprises qui n’ont pas encore achevé leurs négociations. Cas de Nexter dont le DRH, Jean-Christophe Benetti, recevait les syndicats le 27 mai pour une ultime séance. Ses interlocuteurs réclament un effort équivalent à 2,5 % de la masse salariale.

    (Source : wk-ce.fr)

  • NAO 2011 à AKKA IS : 27 euros net mensuel en moyenne pour 47% des salarié-e-s et intéressement pas avant ... 2013 !!

    Vendredi 27 mai, la Direction a envoyé aux organisations syndicales une lettre expliquant qu'il n'y aura toujours pas d'intéressement en 2012 sur  l'exercice 2011 et qu'elle ouvrira des négociations  sur ce sujet à partir de septembre 2011 pour le versement d'un intéressement pas avant ... 2013 !!!

    Les organisations syndicales avaient au préalable demandé l'ouverture de négociations pour un accord d'intéressement avant fin juin, la Direction ayant partagé aux organisations syndicales du Groupe lors d’une réunion le 7 avril dernier (pendant les pseudo-négociations NAO 2011 - volet salarial) sa « volonté » de trouver un accord intéressement avant fin juin 2011 pour un versement dès 2012.

    La Direction est donc revenue sur ses « promesses » avec comme arguments :

    - un accord pour fin juin, c'est trop juste, ce ne sera pas possible alors qu'elle s'empresse actuellement à faire avancer des négociations pour la constitution d'une UES (Union Economique et Sociale) et pour les Temps de travail particuliers (travail de nuit, 3x8, week-end,  etc.) !

    - 3,2 % de la masse salariale a  été redistribué dans le cadre d'augmentations individuelles et collectives donc pas possible pour l'intéressement.

    Un petit rappel sur les accords NAO 2011 - volet salarial - que la CGT AKKA IS s'est refusé de signer :

    augmentation collective : elle a touché 47% des salariés avec en moyenne 27 euros net mensuel et combien pour les actionnaires ?!? 4 ? 5 ? … millions d’euros ?!?

    A quand un texte de loi pénalisant ce type de comportement vis-à-vis des salarié-e-s mis plus bas que terre?

    A quand des actionnaires avec une éthique, fiers d'investir dans une entreprise respectant ses salarié-e-s ?

    A quand des contrôles qualité ISO.... pour mesurer l'investissement et les actions menées par  l'entreprise en terme d'éthique et d'équité dans sa politique salariale? dans la redistribution des bénéfices ? dans sa gestion des RPS (Risques PsychoSociaux) ?