Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • GREVE A AKKA VENDREDI 21 MARS - ORGANISATION PAR PRINCIPAUX SITES

    C’est une journée de grève (vous pouvez cependant faire grève sur n’importe quel site et pendant la durée que vous voulez pendant cette journée), avec des manifestations à Toulouse, Lyon-Vaise, Boulogne et d’autres agences et/ou clients éloignés des principaux sites.

    C’est important d’être nombreux à se déclarer en grève toute la journée, de rejoindre les manifestations, pour rendre encore plus visible le mouvement social aux yeux de la Direction, aux yeux des clients et aux yeux de la presse. Les manifestants du 28/02 ont voté le nécessaire durcissement du mouvement, constatant que la Direction d’AKKA n’était pas encore encline à reculer, Direction minimisant l’impact client d’une seule heure de grève, d’où le passage à 1 journée de grève.

    L’objectif consiste à démontrer, avec en plus des actions récurrentes qui seront menées entre deux mobilisations, la nécessité de la Direction Générale d’AKKA à prendre en considération nos alertes et revendications, et d’engager des réunions de négociations loyales sur tous les thèmes (frais professionnels, gestion des intercontrats, politique salariale avec juste répartition des bénéfices).

    AKKA DOIT CESSER CES ACTIONS (FRAIS PROS, INTERCONTRATS, OBLIGATION DE MOBILITE...) ET CES INACTIONS (PARTAGE DES BENEFICES, EVOLUTIONS DE CARRIERE, PROMOTIONS, ...)  QUI DETRUISENT SON IMAGE AINSI QUE LES SALARIE-E-S.

    Notre mouvement s’amplifie de mobilisation en mobilisation. Nos actions aussi. Les référencements sur internet aussi (mots clés recherchés sur moteurs de recherche : « grève AKKA » - « salaires AKKA » - « participation AKKA » - sources : statistiques du blog de la CGT AKKA IS). Nous nous attaquons désormais à d’autres mots clés tels que : « bénéfices AKKA » - « recrutement AKKA » - « qualité AKKA ». Puis on terminera par « AKKA Technologies » et « AKKA ».

    Il faut plusieurs années sans aucune action pour espérer retrouver une virginité sur les moteurs de recherche mais très peu de temps pour diffuser des vérités … ou des manipulations telles que (recherche sur « bénéfices AKKA ») avec les sites boursiers relatant la bonne santé du groupe AKKA Technologies contrairement à ce qui est dit lors des négociations salariales….étonnant, non ?!?.

    Exemple concret : AKKA TECHNOLOGIES : Communiqué du 12/02/14

    http://www.actusnews.com/communique.php?ID=ACTUS-0-34872

     Ces communications sont indécentes et irrespectueuses pour les salarié-e-s d'AKKA que la Direction Générale dévalorise de jour en jour, mois après mois, jusqu'à leur départ de la société.

     

    ORGANISATION DE LA JOURNEE DU VENDREDI 21 MARS

    Programme sur AKKA Toulouse-Basso1 – 6 rue Roger Camboulives (concernant les sites de Toulouse Basso1, Toulouse Basso2, Toulouse Basso3, Toulouse Les Gémeaux, Colomiers, Blagnac, etc.)

    Nos amis syndiqués des SSII toulousaines, d’AIRBUS, ASTRIUM, etc. sont bien évidemment invités pour faire part de leurs témoignages et des actions en cours.

    La presse, les médias plus généralement le sont aussi afin de relayer ce mouvement national où les problématiques deviennent et s’installent comme de véritables usages dans les S.S.I.I.

    Contact médias TOULOUSE : 06.46.68.28.55 (ne pas hésiter à laisser un message)

    -  10h à 16h : accueil des manifestants (qui auront pointé la journée de grève ou 1 heure de débrayage de 11h à 12h ou 1 demi-journée l’après-midi selon les possibilités de chacun-e), 11h à 16h Manifestation et pique-nique, 16h fin.

    et plus précisément

    -  Entre 10h00 et 11h15 : arrivée des salarié-e-s en grève : on tracte devant l’agence avec  petit café, apportez vos thermos, des gobelets et des petits gâteaux

    -  Entre 11h15 et 12h15 : informations des syndicats sur les thèmes de la mobilisation et sur les perspectives inquiétantes de l’emploi dans le bassin toulousain

    -  12h30 à 13h30 : pique-nique ensemble, à apporter

    Apporter sono, barbecue (pensez au charbon de bois ;-), tables de camping, chaises, bains de soleil, parasols, saucisses, merguez, travers de porc (au miel j’adore…oups ! désolé…je me suis emporté !), en résumé, l’idée consiste à transformer AKKA Toulouse en … AKKA Plage et ainsi prendre du bon temps, enlever le stress que peut susciter la succession de mobilisations devant le mutisme de la Direction d’AKKA.

    -  13h30 à 16h : organisations de plusieurs ateliers afin d’établir une liste d’actions à mener par les salarié-e-s AKKA et qui seront communiquées via les newsletters, ainsi que sur ce blog.

    Exemple d’actions : au lieu de jeter à la poubelle le journal mensuel d’AKKA, AKKA WIRE, nous lui proposons une 2nde vie, une certaine forme de recyclage…Nous pourrons donc proposer aux salarié-e-s de le renvoyer dès le lendemain à une adresse unique (au siège du groupe à LYON-VAISE par exemple…). La Direction pourra ainsi comptabiliser le nombre de salarié-e-s mécontent-e-s !!

    L’objectif consiste à démontrer, par des actions récurrentes menées entre deux mobilisations, la nécessité de la Direction Générale d’AKKA à prendre en considération nos alertes et revendications, et d’engager des réunions de négociations loyales sur tous les thèmes (frais professionnels, gestion des intercontrats, politique salariale avec juste répartition des bénéfices).

     

    Programme de la journée d’action sur AKKA LYON-Vaise (pour celles et ceux de Lyon, Grenoble, St Etienne, Macon, Valence, GUILHERAND-GRANGES, EYBENS, ...) :

    Nos amis syndiqués des SSII de la région lyonnaise, et de nos donneurs d’ordre sont bien évidemment invités pour faire part de leurs témoignages et des actions en cours.

    La presse, les médias plus généralement le sont aussi afin de relayer ce mouvement national où les problématiques deviennent et s’installent comme de véritables usages dans les S.S.I.I.

    Contact médias LYON : 06.46.23.45.55 (ne pas hésiter à laisser un message)

     

    Selon vos moyens, imprimez les tracts (quelques-uns pour les distribuer) ; faites des banderoles ; faites des affiches AKKA en grève pour qu’on les colle sur les vitres d’AKKA ; venez avec votre tente, pour la monter devant l’agence le temps de la manifestation, on l’habillera de ‘AKKA en grève’.

    -  8h à 11h : accueil des manifestants, 11h à 15h Manifestation puis pique-nique, 15h fin

    et plus précisément

    -  Entre 8h00 et 8h30, arrivée des lyonnais : on tracte devant l’agence, et on accueillera la Direction avec tous les égards qu’elle mérite, jusqu’à 9h00

    -  Entre 9h00 et 9h30 : petit café, apportez vos thermos, des tasses et des petits gâteaux

    -  9h30 à 11h : on se filmera (voir ci-dessous) pour diffuser par les réseaux sociaux la vie du consultant chez AKKA

    -  11h à 12h30 : la manifestation, bruyante et colorée, avec la chanson, des slogans, et l’assemblée générale pour reconduire (ou pas) le mouvement et sous quelle forme (ne plus remplir les RAM, placarder des affiches chez les clients, continuer à remplir les ndf selon les anciennes modalités). Les confrères des sociétés concurrentes (ALTRAN, CGI, SOPRA)  viendront nous rejoindre pour témoigner de leur situation, et peut-être nous piquer des idées d'action

    -  12h30 à 13h30 : pique-nique ensemble, à apporter

    -  13h30 à 15h : nous le définirons le jour même

    A propos des petits films que nous ferons ensemble, voilà des idées, en vrac :

    -          Lecture de la lettre de vœux de Maurice Ricci, et commentaire dépité d’un collaborateur AKKA

    -          Le Directeur qui va racketer des consultants.

    -          L’entretien d’embauche avec toutes les promesses de frais en plus de la rémunération

    -          La proposition de la mission, 2 minutes au téléphone, pour démarrer du jour au lendemain, le manager dit ‘tu n’as pas le choix, fais moi confiance’ (cas d’une mission loin, …)

    -          La fausse mission très loin, sûre au départ, puis plus aucune nouvelle du manager, malgré les relances du consultant => fausse mission ?

    -          La présentation de l’ordre de mission, la découverte des modalités de remboursement de frais, jouer le chantage, ‘tu n’as pas le choix’, ‘j’ai fait mon maximum’, discussion entre nouveau et ancien barème

    -          L’entretien de suivi de sa mission : le client est content mais le manager indique que ce qui est important c’est qu’il renouvelle ton contrat. Maintenant ne bosse pas trop vite, ne prend pas trop d’avance, j’ai besoin du renouvellement

    -          L’entretien de suivi de mission : la mission se termine, est-ce que tu as des projets ailleurs que chez AKKA ?

    -          L’entretien annuel : tout va bien, le client est super content, tu nous amènes des missions. Par contre, il va falloir que tu te contentes de ta rémunération car tu es déjà bien payé

    -          Les personnes en intercontrat : les mecs qui viennent à l’agence à qui on ne donne rien à faire (et souvent se déplaçant de loin)

    -          Le pot de départ du consultant licencié : le bilan amer de son passage chez AKKA, avec le manager qui s’invite et qui se fait refouler

    Apportez votre smartphone et tablette pour filmer, et si quelqu’un aime bien faire des montages vidéo, banco au boulot !

    Télécharger le texte de la chanson du gréviste :

     

     Rassemblement à AKKA BOULOGNE (Boulogne, Cergy, Guyancourt, Ulis, ...) :

    Voir le blog http://akka.is.online.fr/

    Rappel de tous les rassemblements (ajouter en commentaire de cette note les sites oubliés avec toutes nos excuses en cas d’oubli !)

     

    20140321-manifestations-AKKA-21-mars-2014-frais-pro-salaires-intercontrats-V7.png

  • Intersyndicale CGT - CFDT - CFE-CGC et FO AKKA : Grève, manifestations et rassemblements à Boulogne-Billancourt, Lyon-Vaise, Toulouse et agences, vendredi 21 mars 2014

    20140321-manifestations-AKKA-21-mars-2014-frais-pro-salaires-intercontrats-V7.png

    Télécharger le tract : 20140321-manifestations -AKKA-21-mars-2014-frais-pro-salaires-intercontrat .pdf

    Les lieux de rassemblements pour cette journée de grève:

    Rassemblements - Grève AKKA vendredi 21 mars 2014
       
     Ets TOULOUSE BASSO 1  BASSO 1
     Ets TOULOUSE BASSO 2  BASSO 1
     Ets TOULOUSE COLOMIERS  BASSO 1
     Ets TOULOUSE GEMEAUX  BASSO 1
     Ets BELFORT  BELFORT
     Ets BOULOGNE-BILLANCOURT  BOULOGNE-BILLANCOURT
     Ets CERGY  BOULOGNE-BILLANCOURT
     Ets GUYANCOURT - Le Gershwin  BOULOGNE-BILLANCOURT
     Ets GUYANCOURT - Rue Vauban  BOULOGNE-BILLANCOURT
     Ets LES ULIS  BOULOGNE-BILLANCOURT
     Ets CANNES  CANNES
     Ets VALBONNE  CANNES
     Ets LYON  LYON-VAISE
     Ets EYBENS  LYON-VAISE
     Ets GRENOBLE  LYON-VAISE
     Ets GUILHERAND-GRANGES  LYON-VAISE
     Ets ANZIN  LILLE
     Ets LILLE  LILLE
     Ets AIX EN PROVENCE  MARIGNANE
     Ets MARIGNANE  MARIGNANE
     Ets MONTPELLIER  MARIGNANE
     Ets MERIGNAC  MERIGNAC
     Ets BREST  
     Ets CESSON SEVIGNE  
     Ets GRANDE SYNTHE  
     Ets JULLIAN  
     Ets NANTES  
     Ets SCHILTIGHEIM  

    Les frais professionnels : injustice pour des salarié-e-s et économie pour AKKA

    La Direction Générale d'AKKA Technologies sous couvert du respect des obligations URSSAF supprime, sans délai et en dehors de tout cadre de négociation avec les syndicats représentatifs, une part de la rémunération de salarié-e-s bénéficiant de remboursement de frais de transport : ce qui prouve bien la présence d'un système de rémunération hasardeux, voire "borderline" chez AKKA !

    Alors que toute entreprise "humaine" aurait inclus dans le salaire les frais "forfaitisés" professionnels, ces rémunérations déguisées, en se mettant ainsi en conformité avec les consignes règlementaires de l'URSSAF , AKKA les supprime en prétextant suivre les consignes règlementaires de l'URSSAF...!!!

    Bel exercice de style mais qui n'endort qu'un troupeau de mouton ... pas les salari-é-s d'AKKA qui en ont assez de payer pour équilibrer les comptes d'AKKA et alimenter les actionnaires ! 

    Quand la Direction Générale d'AKKA va-t'elle comprendre que gérer des femmes et des hommes ne se résume pas uniquement à l'examen des indicateurs boursiers !

    Exemple : AKKA a détruit 1 par 1 les avantages de l'ex SSII 100% Toulousaine SILOGIC depuis son rachat en 2006 en prétextant à l'époque qu'il faut savoir perdre avant de gagner plus ! Aujourd'hui quel constat ? Le résultat financier de ce rachat a été une aubaine pour AKKA mais combien de salarié-e-s ont fuit depuis ?!? Perte de l'inéressement, perte de jours de RTT, gel des salaires et baisse considérable du budget annuel des augmentations, suppression des primes, suppression des 1,5 jours payés "enfant malade", suppression du maintien de salaire pour les salarié-e-s en arrêt maladie durant leur 1ère année d'embauche, perte de toute organisation hiérarchique péreine, etc. etc. Bref, ... c'est affligeant.

     

    Selon AKKA, vous devez obligatoirement être MOBILES (d'un point de vue géographique) !  sinon... de toute façon, vous le devenez par la force des choses (licenciement) !

    La Direction d'AKKA Technologies persiste à assimiler l'obligation de mobilité géographique aux salariés jusqu'à constater une faute lorsque ce dernier en intercontrat refuse une mission loin de son domicile, peu importe ses situations personnelle et familiale. Mais ne faut-il pas condamner une entreprise lorsque celle-ci n'engage pas les moyens commerciaux nécessaires et suffisant pour perpétuer la dynamique de l'emploi dans le bassin régional et donc compte uniquement sur la mobilité du salarié-e pour assurer son employabilité ?!? Et la formation ?!? Et l'évolution de carrière ?!? Et la mobilité sectorielle ?!?

    En mettant l'accent sur la mobilité géographique, AKKA démontre son absence commerciale, ses lacunes dans les appels d'offre (voire son absence aussi), la perte d'engagement et d'actions en terme de gestion HUMAINE des ressources. Bref...c'est affligeant !

     

    Exemples de questions qui fâchent à AKKA :

    Combien de RRH pour combien de salarié-e-s à AKKA ?!?

    Quel est le turn-over à AKKA ?

    Quelle est la moyenne des augmentations des dernières années à AKKA ? 

    Quel est le montant de l'intéressement à AKKA (on vous aide...il n'y en a pas!) ?

     

    Petit tableau de rappel concernant la notion de partage des bénéfices par AKKA :

     

    evolutionAKKA.png  

    Les Négociations (NAO ..., 2011, 2012, 2013, 2014) sur les salaires, sur l'évolution des carrières, les promotions, etc. ne sont pas loyales. La Direction d'AKKA annonce déjà que le budget risque d'être très faible (2ème réunion NAO "bidon" à AKKA IS, sans matière, rien, nada, nichts, nothing, que dal de la part de la Direction! Comment échanger sur du vent, sur des revendications que les syndicats défendent mais voient disparaitre chaque année. Tous les ans, la même façon de procéder lors des négociations, tous les ans des Procès Verbaux de désaccord rédigés par la Direction (et non signés par la CGT en l'absence justement de négociations loyales). Bref, c'est affligeant !

    La journée de grève du vendredi 21 mars aura pour but d'échanger sur la politique salariale d'AKKA et sur sa gestion des ressources (ndlr : comprenez bien que le mot "humaine" est de trop à AKKA, nous l'avons donc retiré). Mais aussi sur les SSII en général et donc la dévalorisation de nos métiers, ne soyons pas dupes, car AKKA n'est pas une exception ! Les SSII présentent pour une grande majorité les mêmes lacunes et ont engagé depuis des années une véritable chasse à l'"Homme" au sein de l'entreprise.

     

    Selon les lieux de rassemblements, différents ateliers seront organisés.

    Apportez sono, instruments, déguisements, votre déjeuner (pourquoi pas à mutualiser), barbecue (pourquoi pas pour faire des grillades uniquement!), saucisses, merguez, parasoles, tentes, corne de brume, éléphant, pédalos, banderoles, tables, chaises, tapis, bain de soleil, télévision, xbox, etc etc etc et.... toute votre matière grise afin de mettre en place toute une série d'actions médiatiques, ponctuelles ou à multiplier voire péréniser.

    exemple d'action possible : renvoyer au siège du groupe à LYON ou à BRUXELLES (on ne sait plus où est le siège de quoi, désolé!!) votre AKKA Wire (journal interne d'AKKA dont le dernier reçu présentait un dossier "cher" à Maurice RICCI, PDG d'AKKA Technologies : remettre l'homme (sans "H" majuscule) au centre de l'entreprise" .... mdr lol ;-))) hihihi hohoho ptdr bref...c'est affligeant !

    Rendez-vous donc le vendredi 21 mars pour une journée nationale bruyante et "enrichissante" au sein d'AKKA !!!

     

     

     

     

     

  • Nouveau site internet : CGT AIRBUS Toulouse

    Un nouveau site de la CGT : CGT AIRBUS Toulouse

    Vous pourrez y trouver, entre autres, des articles sur la situation de la sous-traitance.

    Bonne visite !

  • Gestion des intercontrats à AKKA - Souvenez-vous durant la crise automobile de 2009...

    La douteuse gestion de la crise d'Akka Technologies

     

    (Source : blogs.mediapart.fr -

    18 novembre 2011 |  Par Nicolas Séné)

    Akka Technologies rejoint Groupe Open dans le grand bal des faux-cul de la gestion de la crise. La société de services lyonnaise est ainsi soupçonnée d'avoir maquillé un plan social en utilisant ses salariés comme variable d'ajustement. Dans le même temps, elle commence à revenir sur les acquis sociaux des salariés d'Aéroconseil qu'elle a avalé cet été.

     

    En pleine crise, Akka Technologies a su ménager ses actionnaires et la fortune personnelle de son patron, Maurice Ricci (à lire ici). La Tribune de Lyon lève une partie du mystère qui explique désormais l'insolente santé boursière de la société de services informatique : "Pendant la crise du secteur automobile en 2009, plusieurs consultants d'Akka Technologies se sont retrouvés sans mission. Plutôt que de payer ces salariés à ne rien faire, le groupe a procédé à des licenciements sous des motifs personnels bidons comme, par exemple, des problèmes de comportement. Le but est d'éviter la mise en place d'un plan de sauvegarde de l'emploi plus long à mettre en place et plus couteux", raconte Fabien Rouméas à La Tribune de Lyon.

    Fabien Rouméas est avocat et il défend une vingtaine de salariés d'Akka Technologies qui ont poursuivi le groupe aux prud'hommes de Lyon. Le tribunal a d'abord estimé qu'il y avait bien fraude au "licenciement économique" et condamné Akka Technologies "à indemniser quatre premiers plaignants à hauteur de douze mois de salaire", poursuit le magazine lyonnais. Akka Technologies n'a pas fait appel et hier quinze autres cas similaires devaient être jugés.

    Le bon filon des départs volontaires

    La manœuvre est désormais connu depuis que Groupe Open, la société de Guy Mamou-Mani le patron du syndicat professionnel du secteur (à lire ici), a usé du procédé. Pendant la crise les effectifs ont fondu et dès que l'activité est repartie, voilà le patron en manque de main d’œuvre. A écouter les directions, ce ne sont que des départs volontaires ou, dans le cas d'Akka, des arguments fumeux autour du comportement de ses subordonnés qui étaient en intercontrat (la période de latence entre deux missions).

    Ces départs qui semblent avoir été forcés ont évité de mettre en place des plans de sauvegarde de l'emploi (PSE), des plans sociaux qui exige des règles précises de prise en charge des salariés. L'inconvénient, l'opération est longue et coûteuse et nos professionnels du flux tendu ont bien d'autres soucis à gérer, comme celui de rassurer leurs actionnaires.

    Les acquis d'Aéroconseil dans le viseur

    L’actualité ne s'arrête pas là pour Akka Technologies. Cet été, elle a mis la main sur Aéroconseil, une bonne nouvelle qui a enthousiasmé le directeur financier du groupe, Nicolas Valtille : « L’acquisition d’Aéroconseil (…) nous permet d’avoir plus de mille collaborateurs hors de France et aussi d’avoir plus de 15% de notre chiffre d’affaires hors de France sachant que nous nous sommes fixés un objectif de 30% de notre activité hors de France", expliquait-il. (à lire ici)

    Ce qu'il se gardait bien de dire, c'est que pour optimiser l'achat, la direction d'Akka Technologies allait rogner sur les acquis sociaux des salariés ainsi digérés. Comme le démontre la grève d'hier sur le site toulousain à l'appel de la CFE-CGC et l'Unsa d'Aéroconseil.

    Leur communiqué dénonce : "Afin d’harmoniser les pratiques avec le groupe AKKA, la Direction d’AeroKKonseil a procédé à la dénonciation de la prime d’ancienneté (1% du salaire de base conventionnel par année d’ancienneté) ." Un petit plus annuel qui "constituait une source de rémunération supplémentaire pour compenser nos salaires déjà peu attractifs ainsi qu’une garantie d’augmentation indépendante de la politique salariale conjoncturelle", poursuivent les syndicats.

    Alors que le 14 septembre dernier, la direction d'Aéroconseil "s'était engagée à une négociation constructive" sur le sujet, deux semaines plus tard, lors d'un Comité d'entreprise : "elle refuse catégoriquement toute négociation concernant la dénonciation de la prime d’ancienneté", constatent les syndicats.

    Ils confirment donc la politique d'Akka Technologies qui a grossi en avalant ses concurrents dont les salariés ont ensuite constaté les dégâts : baisse incontestable de leurs primes, participation et intéressement. Les anciens de Coframi rachetés en leurs temps par le groupe lyonnais n'ont pu que constater la dégradation de leurs acquis sociaux.

    La direction s'enferme dans le silence

    Sur ces deux sujets, la direction d'Akka Technologies ne semble pas vouloir réagir. Son avocat, Joseph Aguera, n'a pas voulu répondre à la Tribune de Lyon pour l'histoire des prud'hommes. Et Patrice Caillaux, responsable des relations sociales du groupe,contacté trois fois depuis hier midi, tient la même posture.

    Mais l'honneur est sauf : même si au moment où sont écrites ces lignes, le cours de Bourse d'Akka Technologies est en légère baisse (-0,71%) (à lire sur Akka et la Bourse), la fortune personnelle de son patron plafonne toujours à 140 millions d'€, en hausse de 86,67% sur un an. Nous voilà rassurés.

    (Source : blogs.mediapart.fr)

  • AKKA - Débrayage du 28/02 : ça enfle, ça enfle ! Reconduction et durcissement du mouvement votés

    Voilà quelques brèves:

    AKKA En région parisienne:

    A l'agence de Guyancourt: Paris Gershwin : 150 personnes (plus que le 14/02), reconduction à 1 journée votée

    Reportage TV : http://cgtakkaiscoframi.hautetfort.com/archive/2014/03/28/reportage-tv-fil-78-greve-akka-guyancourt-gershwin-28-fevrie-5311837.html

     

     Grève AKKA - Guyancourt-Gershwin - 28 février 2014

     

     

     

     

    Bien que cette journée du 28 février tombait en période de congés scolaires le personnel était nombreux à débrayer. Certains sont même venus d'assez loin depuis des sites clients comme celui de Renault-Lardy en Essonne, département voisin. 

    C'est en scandant des slogans et brandissant banderoles et pancartes aux messages sans équivoque que les manifestants ont exprimé le rejet du nouveau barème de remboursement de frais professionnels et dénoncé la brutalité de sa mise en place par cette direction AKKA irrespectueuse de son personnel. Les grévistes se disent prêts à durcir le mouvement.

    Reportage TV: Lien direct sur l'extrait vidéo. http://akka.is.online.fr/20140228-reportage-TV-FIL-78-Greve-AKKA-Guyancourt-Gershwin-28-fevrier-2014.html

     Grève AKKA - Lyon-Vaise - 28 février 2014

     

    AKKA Lyon-vaise

    Il y avait plus de 50 personnes venues manifester à Lyon Vaise malgré les prévisions météo pluvieuses devant l’agence d’AKKA à Lyon, des collaborateurs en mission et en intercontrat aussi comme le 14/02. La plupart venaient des sites de Schneider Macon, Schneider Beynost, Renault Trucks (où le client soutient les grévistes), de Sanofi Pasteur, de Carrier Montluel, Alstom (nouveau), un collègue est venu de St Etienne. 
    Les manifestants étaient très motivés. Ils ont symboliquement brulé leurs nouveaux ordres de mission, ceux avec les modalités de remboursement de frais qu’ils refusent d’appliquer, ainsi que le courrier des voeux de Maurice Ricci, PDG du Groupe AKKA Technologies, qui prône le respect des salariés, et voeux qui n’ont pas été tenus.

    AKKA Grenoble:

    reconduction à ½ journée ou 1 journée adoptée, ils envisagent d’aller manifester à Vaise

    20140228-Le-Dauphine-Libere-1er-mars-2014-Greve-AKKA-Eybens.jpg

    AKKA Reichoffen (Alstom) devant l'usine du client, qui soutien les grévistes, et les Lardy (Renault)

    IMG_20140228_Reichoffen1.jpg 20140228_111137_Lardy.jpg

    AKKA Lille Visteon : 8 personnes (tout l’effectif présent), et le client est avec les grévistes et met la pression sur la Direction d’AKKA.

    AKKA Belfort : 17 personnes, l'article dans l’Est Républicain : Article l EST Republicain 01032014.pdf

    reconduction à ½ journée ou 1 journée votée

    AKKA Toulouse Basso : 170 personnes (plus que le 14/02)

    Le mouvement a été reconduit pour le 21 mars (1 heure de débrayage ou 1 après midi voire plus, selon le mouvement au niveau national) le temps de laisser passer les 15 jours de vacances scolaires et la 2ème réunion de négociations (NAO AKKA IS) qui aura lieu le 17 mars, période permettant à la Direction de réagir en organisant une réunion avec les Instances Représentatives du Personnel sur la gestion des intercontrats et en supprimant son projet unilatérale de barème des frais professionnels pour réaliser un projet négocié avec les Organisations Syndicales.

    Etaient présent TéléToulouse qui a réalisé un reportage (à partir de 5'26 :

    http://www.teletoulouse.fr/Mstr.php?lk=29326566662020&Em=15#.UxDuOGD_UtA.email) ainsi qu'un représentant du Service Départemental de l'Information Générale de la Haute-Garonne, inquiet de la récurrence des mouvements sociaux à AKKA.

    20140228-MobilisationAKKAToulouse01.jpg

    20140228-MobilisationAKKAToulouse02.jpg

     

    Et enfin, à Vélizy, voici les Messier-Bugatti,
    les premiers à avoir retrouvé le sourire, qu'on surnomment déjà les Winners.
    Le client a tapé du point sur la table, AKKA a cédé,
    ils retrouveront leurs frais perdus dans leur salaire de base.
    BRAVO.

    Messier Bugatti

    Continuons le combat pour que nous TOUS, nous y ayons droit !

    Nous demandons que la Direction organise des négociations loyales pour :

    établir un projet de barème des frais professionnels où les salarié-e-s ne payent pas 1 centime dans le cadre de leurs déplacements professionnels, sans aucune incidence sur leur rémunération.

    valoriser l'emploi et le fruit du travail des salarié-e-s avec une enveloppe conséquente destinée aux augmentations de salaire

    assurer l'employabilité des salarié-e-s qui sont ou peuvent se retrouver en situation d'intercontrat; la mobilité géographique ne doit être évoquée qu'en ultime recours si ce dernier est en a la possibilité et la volonté.

    Avoir recours à la mobilité géographique prouve bien que l'entreprise est fragilisée dans la région concernée et que les moyens commerciaux doivent donc y être largement développés !

    Autres liens sur la mobilisation nationale à AKKA :

    http://akka.is.online.fr/20140228-Greve-AKKA.html

    http://www.estrepublicain.fr/social/2014/02/14/grogne-chez-akka

    http://www.humanite.fr/social-eco/des-prestataires-sous-pression-de-renault-558229

    https://communismeouvrier.wordpress.com/2014/02/04/debrayage-des-salaries-dakka-en-mission-chez-renault-en-region-parisienne/

    http://www.leprogres.fr/rhone/2014/02/14/greve-chez-akka-technologies

    http://www.etincelle-technocentre.com/article-y-akka-pas-lacher-122606863.html

  • L'employeur peut-il imposer des astreintes ?

    La mise en œuvre d'une astreinte prévue par la convention collective ne constitue pas une modification du contrat de travail (Cass. soc., 16 déc. 1998, n° 96-42.102 ; Cass. soc., 13 févr. 2002, n° 00-40.387). Elle s’impose dans cette hypothèse au salarié qui ne peut pas s’opposer à faire des astreintes.

    A l'inverse, lorsque l'astreinte est imposée au salarié par l'employeur, en cours d'exécution du contrat de travail, sans qu'elle trouve sa source dans un accord collectif, il s'agit d'une modification du contrat, qui nécessite donc l’acceptation du salarié (Cass. soc., 31 mai 2000, n° 98-42.102 ; Cass. soc., 22 oct. 2008, n° 07-43.435).

     

     

    Dans votre convention collective bureau d’études techniques (SYNTEC), l’accord national du 22 juin 1999 rappelle à l’article 1 du chapitre 1 le cas particulier de l’astreinte concernant le temps de travail effectif, en précisant que le temps d’intervention durant une astreinte correspond à un temps de travail effectif.

     

    Cependant, après vérification votre convention collective, n’instaure pas pour autant l’astreinte, mais se contente de rappeler ce que prévoit la loi en matière de décompte du temps de travail lors d’une astreinte.

     

    En conséquence, comme la mise en œuvre de l’astreinte n’est pas prévue par votre convention collective, et en l’absence d’accord collectif d’entreprise sur l’astreinte, l’employeur ne peut pas imposer à un salarié de votre entreprise une astreinte, si ce n’est pas inscrit dans son contrat de travail, car cela constitue une modification de son contrat de travail, qui nécessite son acceptation.

     

    S’il souhaite mettre en œuvre l’astreinte, il devra préalablement informer et consulter le CE et informer l’inspection du travail et la proposer aux salariés pour qui le principe est inscrit dans le contrat de travail ou qui sont volontaires.

     

    Accord national du 22 juin 1999 issu de votre convention collective bureau d’études techniques

    (Étendu par arrêté du 21 décembre 1999, JO 24 décembre 1999 et applicable à compter du premier jour du mois suivant la publication au journal officiel de son arrêté d'extension, soit à compter du 19 janvier 2000, modifié par arrêté du 10 novembre 2000, JO 22 novembre 2000)

    (mod. par )

    Avenant 25 oct. 2007, étendu par arr. 11 févr. 2009, JO 20 févr., applicable à compter du 1er jour du mois suivant la date de publication de son arr. d'extension.

    Préambule

    La réduction du chômage et l'embauche de jeunes sont des priorités partagées par tous les partenaires sociaux.

    Les entreprises de la Fédération SYNTEC et de la CICF (Chambre des Ingénieurs Conseils de France) ont embauché plus de 40 000 personnes en 1998, dont plus du tiers des jeunes ingénieurs sortis d'écoles, toutes disciplines confondues. Elles ont l'ambition d'en embaucher plus de 50 000 en 1999 en bénéficiant de la montée des services dans l'économie, de la complexité croissante des technologies et de l'externalisation de plus en plus fréquente des prestations d'ingénierie, de conseil, de formation et de mise en œuvre.

    Les métiers du Savoir, regroupés dans les Fédérations Syntec et CICF, ont ainsi la volonté de créer un nombre très important d'emplois, en particulier destinés aux jeunes.

    Les tâches effectuées par leurs collaborateurs supposent une large part de création ou de conception qui implique une grande autonomie dans l'organisation de leur travail et une très faible possibilité de substituer immédiatement un collaborateur par un autre au cours de sa mission.

    De plus les métiers du Savoir, par essence mobiles et internationaux, sont confrontés à une concurrence mondiale et leurs coûts de production sont directement liés au coût et à la durée du travail. Les entreprises du secteur ne peuvent prendre le risque de détériorer leur compétitivité en alourdissant leurs coûts de production. En effet leur capacité à embaucher passe obligatoirement par le maintien de leur compétitivité.

    La situation économique des entreprises de la branche est très contrastée, en raison de la diversité de leurs tailles et des secteurs d'activité dans lesquels elles opèrent. Dans ce contexte économique, les parties signataires conviennent dans le cadre de l'application de la loi du 13 juin 1998, de mettre en œuvre des mesures susceptibles de répondre à plusieurs objectifs :

    -  augmenter le volume de création d'emplois en assortissant chaque fois que possible la réduction du temps de travail, d'embauches : les parties signataires considèrent qu'il est préférable pour l'emploi de privilégier les démarches volontaires et négociées au niveau des entreprises afin de mettre en place les solutions les plus adaptées. Cet examen conduira certaines entreprises ou établissements à entrer dans le dispositif d'incitation prévu par l'article 3 de la loi du 13 juin 1998.

    -  développer la formation professionnelle des salariés en favorisant la mise en place d'opérations susceptibles d'accompagner leur évolution professionnelle.

    -  préserver l'emploi dans les entreprises en difficulté.

    -  permettre aux entreprises de réduire le temps de travail tout en leur donnant la possibilité de faire face aux exigences de la compétitivité et à la réorganisation du travail par l'aménagement du temps de travail sur l'année.

    -  diminuer le temps de travail des salariés pour améliorer leurs conditions de travail.



    Ces mesures, au travers de l'instauration d'un horaire collectif de 35 heures et des modalités d'aménagement annuel du temps de travail proposées, doivent en effet permettre à une majorité de salariés de la branche de bénéficier d'une dizaine de jours de disponibilité par rapport à la durée conventionnelle actuelle, au-delà de la garantie accordée sur le caractère chômé et payé des jours fériés et des jours d'ancienneté conventionnels.

    Prenant en compte les dispositions prévues par la loi du 13 juin 1998 d'orientation et d'incitation à la réduction du temps de travail, réduisant la durée légale du travail des salariés à 35 H par semaine au 1er janvier 2000 ou au 1er janvier 2002 selon les cas, les parties signataires décident d'adopter les dispositions suivantes :

    Champ d'application

    Le présent accord national est applicable aux entreprises entrant dans le champ d'application de la convention collective nationale des bureaux d'études techniques, des cabinets d'ingénieurs conseils, et des sociétés de conseils.

     

    CHAPITRE 1

    Durée du travail

    Article 1

    Durée du travail effectif

    Conformément à l'article L. 212-4 du Code du travail, la durée du travail effectif est le temps pendant lequel le salarié est à la disposition de l'employeur et doit se conformer à ses directives générales sans pouvoir vaquer librement à des occupations personnelles.

    Cas particulier de l'astreinte> : l'<astreinte> concerne les plages horaires en dehors des horaires habituels de travail pendant lesquelles un salarié peut être amené à intervenir à la demande de l'employeur. Toute intervention effectuée pendant la période d'<astreinte>, que cette intervention ait lieu au domicile du collaborateur ou sur le lieu du projet fait partie intégrante du temps de travail effectif du salarié.

    Article 2

    Durée conventionnelle du travail

    La durée hebdomadaire conventionnelle du travail effectif est fixée à 35 heures à compter de la date d'effet précisée au chapitre 11 du présent accord. Cette définition ne fait pas obstacle à des dispositions plus favorables qui pourraient exister dans les accords ou les usages des entreprises.

     Complément d'informations : Mise en place Astreinte.pdf