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L'analyse des salaires de 2012

  • Les disparités femmes/hommes sur les salaires

    Elles persistent, et ce n’est pas le rattrapage de 2012 (+30 à +50€) qui a suffit à les résorber. Voilà une photographie portant sur des effectifs représentatifs (en tout 167 femmes et 245 hommes) :

    - Coefficient 115, le salaire fixe de base est -2,5% inférieur pour les femmes par rapport aux hommes

    - Coef 130, -2,0%

    - Coef 150, -1,0%

    Et ce n’est pas la différence d’âge entre les populations considérées de femmes et d’hommes (les femmes sont au contraire plus âgées) ou l’ancienneté (+2 ans aussi) qui apporte un bémol à la disparité constatée.

    La CGT revendique :

    - une augmentation pour toutes les femmes pénalisées pour annuler les disparités de salaires,

    - l’égalité des homme/femme dans l’évolution de carrière

    - l’aménagement du temps de travail et la considération de tous les salariés à temps partiels (souvent les femmes, mais pas toujours)

     

    Cela termine l'analyse des salaires 2012 entamée le 14 octobre.

    L'ensemble des 5 articles est en ligne. Vous pouvez les transmettre à vos collègues.

  • La répartition des augmentations en 2012

    Nous avons vu ensemble que le turn over dans l’entreprise est actuellement une mauvaise affaire. L’entreprise a intérêt à garder ses salariés et à les convaincre de rester car le marché de l’emploi ne réserve pas de candidats bons marchés.

    Continuons en regardant dans le détail la répartition des augmentations des salaires fixes.

    Entre décembre 2011 et décembre 2012, l’augmentation moyenne du salaire de base AKKA IS est de 2,5%.

    Pour les ETAM, elle est de 1,5% soit 31€ (brut)

    Pour les assimilés cadres, l’augmentation est de 2,3% soit 61€

    Pour les cadres, c’est 2,6% soit 81€.

    Près de 60% des salariés ont perçu une augmentation inférieure à l’augmentation moyenne ou aucune augmentation (1/4 environ).

    Le taux d’augmentation moyen des salariés ayant bénéficié d’un changement de coefficient est de 6% (félicitation). Par contre le taux d’augmentation des salariés non promus est de 2,1%.

    C’est peut-être ça la solution : vérifier son coefficient, en regardant 2 choses :

    èla correspondance du coefficient avec le poste et les responsabilités

    èl’évolution du coefficient avec les l’ancienneté

     

    Les critères sont dans la convention Syntec, et vous pouvez vous adresser à la CGT, par exemple Franck, Frédéric et Manu qui vous donneront les éléments clés en fonction de votre situation.

  • La comparaison des salaires à l’embauche en 2012 par rapport aux salaires des personnes qui ont quittés l’entreprise

    Là encore, vous allez être surpris. Figurez-vous que les anciens, lorsqu’ils quittent l’entreprise, ont souvent un salaire inférieur au salaire du nouveau qu’il a fallu embaucher pour remplacer l’ancien.

    Voici les chiffres :

    En Ile de France :

    -          Coef 100, +9,8% ; autrement dit les personnes embauchées en 2012 ont un salaire 9,8% plus élevé que ceux qui sont partis en 2012

    -          Coef 115 : +6,6%

    -          Coef 130 : +20,2%

    -          Coef 150 : +29,6% pour 4 entrées. Félicitation à ces 4 nouveaux parisiens pour leur sens de la négociation (il faut qu’ils viennent nous rejoindre en NAO).

    En régions :

    -          Coef 100 : +2,1%

    -          Coef 115 : +5,4%

    -          Coef 130 : +2,6%

    -          Coef 150 : +4,2%

    Bienvenue aux nouveaux, évidemment.
    Mais la stratégie de la Direction de limiter au maximum les augmentations, dénoncée ouvertement par la CGT, en CE, en NAO, lors des manifs, provoque des départs à foison de personnel expérimenté, qui souvent retrouve un travail mieux payé en valorisant son expérience. L’entreprise est perdante sur toute la ligne, et certains qui sont pas encore partis sont démotivés, c’est logique. Le calcul de la Direction est FAUX et il faut leur dire et l’afficher, grâce à l’action de la CGT.

  • Les salaires selon votre région et votre agence de rattachement

    Nous avons vu la répartition des salaires chez AKKA IS selon les coefficients et le minimum conventionnel associé. Intéressons-nous maintenant aux différences d’une région à l’autre, d’une agence à l’autre. Vous allez être assez surpris, et nous commençons par les plus mal lotis :

    • Belfort : -15,7%. Ce qui signifie que la moyenne des salaires des AKKA IS de l’agence de Belfort se situe 15,7% plus faible par rapport au salaire moyen de 3232€ par mois
    • Valence : -15%
    • Grenoble : -12,7%
    • Lyon : -7,4%
    • Bordeaux CDS : -4,9%
    • Toulouse aéronautique : -4,6%
    • Toulouse CDS IEB : -4,5%
    • Toulouse CDS SAP : -4,9%
    • Toulouse tertiaire santé : -4,5%
    • Spatial industrie : -3,5%
    • Toulouse CDS MVS : -2,8%

    Après c’est 0% ou plus.

     

    Evidemment, si vous avez la « chance » d’être rattaché à l’une des agences citées, et qu’en plus votre salaire est inférieur à la moyenne (vu l’autre fois), vous avez 2 arguments à plaider pour demander une augmentation substantielle.

  • Analyse des salaire de l'année 2012

    Le Comité d’Entreprise d'AKKA IS a demandé au cabinet d’expert comptable Syndex une analyse des salaires pour disposer des données de base pour les NAO. Ces éléments ont présentés au CE lors de la dernière réunion extraordinaire.

    La CGT va vous apporter sur ce blog des informations qui vous permettront de vous positionner lors des discussions sur les augmentations et les évolutions de carrière. Vous pourrez réagir, poser vos questions, l’équipe CGT s’efforcera de répondre à vos questions.

    Voici les prochains rendez-vous sur le blog :

    Le 20 octobre : les salaires selon votre région et votre agence de rattachement

    Le 25 octobre : la comparaison des salaires à l’embauche en 2012 par rapport aux salaires des personnes qui ont quittés l’entreprise

    Le 30 octobre : la répartition des augmentations en 2012

    Le 5 novembre : les disparités hommes/femmes

     

    Pour vous donner un aperçu des salaires fixes chez AKKA IS, voici quelques chiffres :

    Avec la prime de vacances, le salaire mensuel brut moyen s’élève à 3232€

    ð  Pour les ETAM (55 personnes), la moyenne est de 2130€

    ð  Pour les assimilés cadre (20 personnes), la moyenne est de 2670€

    ð  Pour les cadres (y compris la Direction), la moyenne se situe à 3300€

    C’est intéressant à ce stade de détailler par coefficient. Le coefficient est noté sur votre contrat de travail et sur votre bulletin de paie, ça vous permet de vous situer concrètement par rapport à la moyenne :

    ð  Coef 220 à 355 : 2050€

    ð  Coef 400 : 2200€

    ð  Coef 450, 500, 95 à 105 : 2700€

    ð  Coef 115 : 2950€

    ð  Coef 130 : 3250€

    ð  Coef 150 : 3600€

    ð  Coef 170 : 4250€

    ð  Coef 210 : 5300€

    Le coefficient est la garantie d’un salaire minimum. Il est associé à une position, notée elle aussi sur votre bulletin de paie. La Syntec définie le mimimum salarial conventionnel par coefficient et par position.

    Actuellement, pour les ETAM :

    -          pour les positions 1.x.x (ex 1.3.1), le minimum est de 802,20+(2,83x coef)

    -          pour les positions 2.x et 3.x, le minimum est de 806+(2,83x coef)

    Même peine pour les ingénieurs et cadre :

    -          pour les positions 1.1 à 2.3 (de coef 105 à 150), le minimum est 19,81x coef, soit par exemple 2575,30€ pour un coef 130

    -          au-delà, le minimum est de 19,73x coef

    Selon votre modalité (Syntec) ou catégorie (ex-Silogic), ce salaire minimum conventionnel peut être majoré de 9% ou 15%, en compensation du petit nombre de jour de RTT dont vous bénéficiez.

    Une revalorisation des minimas est prévue pour la fin de l'année. Nous vous tiendrons informés.

    L’équipe CGT est à votre disposition pour vous aider à vous y retrouver (contactez Franck, Frédéric ou Manu). Sachez que vous ne pouvez pas être payé moins que le minimum conventionnel, et que si c’est le cas l’entreprise vous doit le rattrapage des années passées et un réalignement immédiat.