Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • CGT AKKA - PSE et "retour sur investissement"...Le double-jeu abjecte de la Direction Générale d'AKKA

    banniere-CGT-AKKA.jpg

    Alors que la Direction Générale d'AKKA s'évertue à démontrer depuis plusieurs mois que la seule voie pour "sauver" AKKA (ou plutôt le manque à gagner des investisseurs et actionnaires)  est la suppressions de 900 postes en France dont 800 sur Toulouse, elle doit aujourd'hui démontrer à ses investisseurs et actionnaires que tout va mieux, tout est maîtrisé, avec un "retour sur investissement très rapide en 18 mois" et comble du comble, elle "n'exclue pas de petites acquisitions ciblées"! Ben naturellement ! On vire les salarié.e.s non "productifs" en Chiffres d'affaire, on dégraisse la masse salariale et avec ces économies on se fait plais' en allant faire quelques petites emplettes, "de petites acquisitions" histoire d'accélérer encore plus le retour sur investissement issu de la casse sociale !

     

    Comment de tels dirigeants peuvent-ils encore aujourd'hui agir ainsi tout en recevant des millions d'aides publics ? Les crédits d'impôt coulent à flot (CICE et CIR), ainsi que le financement de l'activité partielle depuis mars 2020 avec au passage le financement par ce dispositif des salariés auparavant en intermission, ce qui est strictement interdit ! Et que font-ils? Ils se permettent de faire des provisions pour financer la casse sociale des PSE actuellement mis en œuvre dans 5 filiales sur les 6 que compte le Groupe AKKA.

    Le Groupe AKKA?

    Ce même groupe qui délocalise des projets entiers en Inde, en Roumanie et au Maroc, les "extended team" d'AKKA, pendant que les salarié.e.s toulousain.e.s se font virer faute de projets soi-disant...

    Ce même groupe qui détient 79% d'une nouvelle filiale, la SICEF, présidée par la société "Les Equipes du Made In France" dont le représentant est ... Monsieur Arnaud Montebourg ?!? Le Monsieur anti-délocalisations ?!? Whaaaaaat !?! à AKKA, le Groupe qui détruit des emplois sous prétexte de la crise pour vite se refaire en prévoyant de petites acquisitions très rapidement !?!

    Noooonnn !!! Monsieur Montebourg s'est infiltré dans le Groupe AKKA pour justement condamner cette casse sociale qui n'a trop que trop durée et stopper illico la délocalisation de nos projets! Il va retirer son masque et, tel un justicier, va ramener la paix sociale dans le Groupe AKKA et la justice en valorisant tous les salarié.e.s, seul.e.s richesses et producteurs/trices de richesse d'une entreprise. 

    Nous attendons avec impatience une éventuelle rencontre avec Monsieur Montebourg pour remettre AKKA dans le droit chemin, avec humanité, solidarité, éthique et courage.

     

    IMG_20210323_174443.png

     

    Sources :

    https://www.boursier.com/actions/actualites/interviews/nathalie-buhnemann-directrice-financiere-d-akka-5316.html

    Le communiqué de presse de l'intersyndicale AKKA CGECGC-CGT-FO-UNSA : 20210323-Communiqué_de_Presse-IntersyndicaleAKKA-CFECGC-CGT-FO-UNSA.pdf

  • Communiqué de Presse - Intersyndicale AKKA CFECGC-CGT-FO-UNSA

    Télécharger le Communiqué de Presse de l'intersyndicale AKKA 

    Communiqué de Presse de l’intersyndicale AKKA

    CFE-CGC, CGT, FO, UNSA

     

    Blagnac, le 23 mars 2021

    MONTEBOURG / RICCI, complices ou frères ennemis ?

    L’intersyndicale AKKA CFE-CGC, CGT, FO, UNSA enjoint Monsieur Arnaud Montebourg à se prononcer fermement pour l’arrêt des PSE chez AKKA, et plus généralement de la casse sociale que nous subissons depuis plus d’1 an. Nous demandons aussi à Monsieur Arnaud Montebourg en sa qualité de représentant de la société « Les Equipes du Made In France », elle-même présidant la société SICEF, filiale d’AKKA Services, de se lever contre les délocalisations de nos emplois en Inde, en Roumanie et au Maroc. . Nous demandons enfin une rencontre avec Messieurs Arnaud Montebourg et Jules-Henri Morel (DG de la SICEF), pour les aider à rester des ardents défenseurs de l’industrie française.

    Nous condamnons les propos mensongers de Monsieur Ricci, PDG du Groupe AKKA, affirmant en direct le 17 mars dans un média, qu’il n’a « pas vu beaucoup les syndicats sur des solutions ». Pour voir les syndicats à l’œuvre, encore faut-il être ouvert aux propositions qui sont faites, être ouvert aux négociations loyales et concernant ces propositions. Faudrait-il aussi qu’il participe sincèrement aux réunions que nous avons provoquées dans le but de renouer un dialogue constructif ! En janvier déjà, nous condamnions Monsieur Ricci dans un communiqué de presse. Or, via ses représentants, il a refusé d’échanger sur toutes les solutions proposées par les syndicats alors qu’elles auraient pu maintenir les emplois et éviter les départs contraints :

    • C’est lui qui a refusé d’appliquer l’Activité Partielle de Longue Durée (APLD) sur 24 mois. Or cela aurait permis de conserver nos forces vives le temps de regagner des marchés et de développer la diversification, en multipliant des plans de formations ambitieux avec l’appui des collectivités telles que la Région Occitanie et la Région Normandie.
    • C’est aussi lui qui a refusé de lancer le Plan de Départ Volontaire que nous avons proposé dès novembre 2020. Ce plan aurait été plus attractif à ce moment-là car il aurait permis aux salariés de toutes les entités d’AKKA France de sortir dignement de cette ambiance anxiogène alimentée par la Direction Générale et donc autant de postes sauvés.
    • C’est toujours lui qui a refusé d’échanger sur d’autres dispositifs tels que le temps partiel, la réduction du temps de travail, l’échange de compétences avec d’autres entreprises, etc.

    Les syndicats ont été, sont et resteront force de proposition. Pour avancer dans le bon sens, il faudrait une Direction loyale, cohérente et respectueuse de ses salarié·e·s et ayant cette honnêteté intellectuelle digne d’un dirigeant contemporain conscient des enjeux du monde d’après. Monsieur Ricci se dit créateur de valeur alors qu’il supprime des postes par centaines ! Mais de quelles valeurs parle-t-il, si ce n’est de cette seule valeur individualiste et financière qui le pousse à capitaliser hors de France avec l’aide des fonds publics ?

    Les salarié·e·s créent la richesse de l’entreprise et les syndicats défendent la valeur humaine. Cette valeur humaine qui aurait pu faire d’AKKA, durant cette crise sanitaire, économique et sociale, une entreprise plus solidaire, plus grande et plus forte. Monsieur Ricci l’a refusé pour une gestion à court terme, destructrice mais soi-disant plus rentable. Les salarié.e.s démontreront que, sans elles, sans eux, toute solution sera un échec.