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  • Les «Malta Files».... Maurice RICCI soucieux de réduire le coût de ses salariés... de son Yacht! Oui...et pas que de son Yacht!!!!

    Rappel politique salariale à AKKA : pas d'intéressement, participation 2014 environ 20€, participation 2015 à ZERO, participation 2016 à environ 150€, Négo annuelle : augmentation individuelle de 1,2%, pas d'augmentation collective depuis 2011, pas d'augmentation générale, soit des poussières de rien pour les AKKARIENS !!!

     

    et pendant ce temps.... la croisière s'amuse mais toujours à moindre coût !!!

     

    Les «Malta Files», une enquête sulfureuse sur «les coulisses d'un paradis fiscal» maltais

    Source : http://m.20minutes.fr/amp/a/2071887

     

    Treize journaux publient à partir de vendredi et pendant deux semaines les « Malta Files », plus de 150.000 documents confidentiels révélant les « coulisses de ce paradis fiscal méconnu », annonce Mediapart…

    Treize médias européens ont commencé vendredi à publier les « Malta Files », une enquête sulfureuse sur « les coulisses du paradis fiscal » maltais, que le gouvernement de La Valette, en pleine campagne électorale, a aussitôt rejetée en bloc.

    Le site français d'investigation Mediapart promet à travers cette enquête une « plongée dans les coulisses de ce paradis fiscal méconnu, qui préside jusqu’au 30 juin l’Union européenne », affirmant que la petite île de 430.000 habitants « prive les autres pays de 2 milliards d’euros de recettes fiscales par an ».

    Outre Mediapart, l’hebdomadaire allemand Der Spiegel, et les journaux portugais Expresso, espagnol El Mundo, italien L’Espresso, belge Le Soir, danois Politiken, maltais Malta Today et le média en ligne roumain The Black Sea figurent parmi le réseau de médias European Investigative Collaborations (EIC).

    Bouygues, Total, BASF et Ikea sur la liste ? 

    Selon Mediapart, l’enquête porte sur de « l’optimisation et de l’évasion fiscales, du blanchiment et de la corruption », et se base sur « la liste complète des personnes et entités impliquées dans les 53.247 sociétés immatriculées à Malte ». Parmi ces sociétés immatriculées dans l’île, figurent « de grands chefs d’entreprise », de multinationales telles que les groupes « Bouygues, Total, BASF, Ikea », des banques comme « Reyl et JP Morgan », affirme Mediapart.

    Selon le site, de grands patrons français auraient acquis des yachts et les auraient immatriculés à Malte afin de bénéficier d’une « fiscalité attractive », et de « charges sociales très basses qui réduisent le coût de l’équipage ». Mediapart cite Jean-François Decaux (JC Decaux), Maurice Ricci (Akka Technologies), Xavier Niel (Iliad-Free), Hubert Martigny (cofondateur d’Altran), Olivier Bertrand (groupe Bertrand) ou Stéphane Courbit (Lov Group) - dont « aucun n’a souhaité répondre » aux questions.

    Une enquête menée par 13 médias européens 

    Selon Der Spiegel, plusieurs groupes allemands détiendraient des sociétés immatriculées à Malte, comme BMW, BASF, Deutsche Bank, Puma, Merck, Bosch ou Rheinmetall. Le géant de l’aérien Lufthansa posséderait « 18 filiales à Malte », selon l’hebdomadaire allemand, qui écrit que l’entreprise y a installé sa « caisse de retraite ». Contactées par Der Spiegel, les entreprises concernées ont assuré que leur présence à Malte était « légale » et déclarée au fisc maltais. 

    Selon L’Espresso, l’Italie est « de très loin » le pays le plus représenté dans les « Malta Files », avec près de 8.000 sociétés maltaises contrôlées par des actionnaires italiens. L’enquête a mobilisé 49 journalistes pendant quatre mois, dont les « révélations » paraîtront durant « deux semaines ».

  • Négociation Annuelle Obligatoire (NAO) Cahier des revendications CGT sur le volet salarial et sur le temps de travail

    Introduction

     

    Depuis 2016, les NAO s’articulent autour de 3 volets :

    • la rémunération, le partage de la valeur ajoutée et le temps de travail ;
    • l'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes et la qualité de vie au travail.

     

     

    La CGT avait souhaité que les négociations aient lieu dans chaque région, sur les périmètres des CEt élus en décembre, pour que les spécificités rencontrées par les salariés dans leurs bassins d’emploi soient toujours abordées et que les accords signés puissent être adaptés par région.

    La Direction a préféré que les négociations se fassent en central au niveau de l’UES. C’est dommage, les données sociales fournies par la Direction sont malheureusement nationales.

     

    Dans les pages qui suivent, voilà les revendications de la CGT AKKA sur le 1er volet :

    • Rémunération
    • Partage de la valeur ajoutée (participation, intéressement, primes)
    • Temps de travail

     

     

    La rémunération et les frais

     

    Les salaires

    Etat des lieux :

    En 2016, le groupe AKKA a généré 41M€ résultat (41 million d’euros). Il va probablement redistribuer aux actionnaires 12M€ via les dividendes. Reste 29M€, la part de la France est de moitié donc 15M€. La CGT revendique une redistribution de 8M€ pour les salariés, ce qui laisse encore un montant important pour assurer la croissance de l’entreprise.

    La CGT revendique :

    • 120€ d’augmentation générale
    • Des augmentations collectives pour les salariés qui n'ont pas eu d'augmentation
      • 1% pour ceux qui n’ont pas eu d'augmentation l'an dernier
      • 2% - - depuis 2 ans (attention l’augmentation de 10€ des AKKA I&S est exclue, c’est une compensation d’une perte, et non une augmentation)
      • 3% depuis 3 ans
      • etc…
    • Des rattrapages collectifs pour les bas salaires et révisant le coefficient
    • Pour les non-cadres en mission : ils font bien souvent le travail des cadres
      • Accéder au statut d’assimilé-cadre
      • Le passage en statuts cadre au bout de 2 ans de pratique
    • Pour tous les cadres
      • Salaire > plafond de la sécurité sociale, soit 3.269 euros en 2017
      • Promotion au coefficient 115 Syntec après 2 ans de pratique
      • Promotion au coefficient 130 pour les salariés expérimentés
      • Promotion au coefficient 150 pour les salariés qui encadrent
    • Des primes individuelles de résultats justifiées par le travail de l’année.

     

    Les frais

    La CGT revendique que :

    • Les frais indemnités kilométriques / repas / déplacements soient alignés sur le barème URSSAF (AKKA est nettement en dessous actuellement)
    • Les salariés puissent voyager pour leur travail sur leur temps de travail
    • Les accidents pour se rendre en mission soient des accidents de travail (conformément à l’obligation règlementaire)
    • Que la Direction retire sa décision unilatérale sur la compensation des temps de trajets excédentaires et ouverture des négociations loyales et sincères sur le sujet
    • L’ouverture d’une négociation sur les frais de déplacement au niveau de l’UES
    • La majoration de la valeur faciale des tickets restaurant de 8,80€ à 9,00€, avec une contribution patronale de 5,38€ (seuil max d’exonération en 2017)

     

    Le partage de la valeur ajoutée

     

    Après avoir consulté les salariés lors de 4 assemblées générales, la CGT annonce qu’elle ne signera pas le projet d’accord d’intéressement car la majorité des salariés consultés estiment que :

    • Le montant estimé est insuffisant (environ 210€ en 2018)
    • La MOP (marge opérationnelle) que la Direction veut calculer l’intéressement n’est pas un indicateur qui représente l’engagement des salariés
    • La répartition de l’enveloppe entre les salariés doit être identique (et non proportionnelle au salaire)

    La CGT revendique que l’enveloppe prévue pour l’intéressement (env 210*5000=1M€) soit transformée en augmentation générale (correspond à 17€ par mois).

     

    Le temps de travail

     

    La CGT revendique:

    • La semaine de 32 h sans diminution de salaire
    • La possibilité de faire les 32 h sur 4 jours, particulièrement pour les salariés qui ne rentrent pas chez eux le soir pour des raison de grand déplacement
    • La validation des congés par le manager de la même entité juridique
    • Faire en sorte qu’un salarié en grève n’ai pas besoin de diffuser cette information aux salariés des autres entités (c’est souvent le cas actuellement, et c’est interdit)
    • Que les déplacements se fassent pendant le temps de travail – et qu’il n’y ait pas de journée de travail > 10h y compris trajets
    • Pour la prise de congés : le respect partout des délais pour validation, que le salarié reçoive les raisons des refus par écrit
      Le respect de la convention collective (Art 26 : qui encourage la prise de congés pendant les vacances scolaires)
    • Que les congés enfant malade (jusqu'au 12 ans) soient rémunérés sur justificatif (article 29 de la CCN) jusqu’au 3ème jour.
      que des Congé puissent être pris sur le même principe par les salariés dont des parents âgés sont dépendants
    • AKKA doit mesurer le temps de travail effectué avec l’heure d’arrivée, la pause de midi, l’heure de départ, en mettant en place dans l’UES d’un outil de pointage (déjà en place chez EKIS, donc à étendre aux autres entités de l’UES).
    • La comptabilisation du temps de travail en heure et non en fraction de journée.
    • La possibilité de pointer les heures supplémentaires et le paiement des heures supplémentaires déjà effectuées cette année

     

     

     

    Ces revendications sont issues directement de nos échanges avec les salariés, qui nous interrogent par mail ou qui viennent nous rencontrer.

    Si vous avez des questions, vous pouvez nous contacter, vous serez les bienvenus.

    La force de nos propositions exposées en négociation vient de vous.